« La guerre en cours en Irak », c’est ainsi que El Baradei a défini la situation. Pourtant, les 100 morts qu’il déplore ne sont pas les victimes de bombardements américains, mais les victimes de l’ingérence des mollahs en Irak.

Cependant, Mohamed El Baradei fait semblant d’ignorer que les Etats Arabes eux-mêmes accusent les mollahs de tuer ces centaines d’Irakiens et de mener dans ce pays une guerre par procuration pour discréditer les américains et les contraindre à reconnaître le rôle régional des mollahs au Moyen-Orient. Cette reconnaissance est évoquée par les deux parties sous le nom des Garanties de sécurité.

Il n’y a rien d’étonnant dans les dernières déclarations d’El Baradei car celui qui fait semblant de pleurer sur le sort des Irakiens avait, il y a 18 mois, demandé aux Américains d’accorder ces fameuses Garanties de Sécurité aux mollahs.

Cet ancien juriste est loin d’être impartial et n’hésite pas à manipuler les mots et évoquer « la guerre en cours en Irak » au lieu d’évoquer une ingérence terroriste aussi bien en Irak qu’au Liban. Il se montre également fort habile dans la rédaction des rapports sur le programme nucléaire des mollahs : ainsi il rédige des rapports susceptibles de corroborer les affirmations nucléaires des mollahs.

L’objectif est de prétendre qu’il est trop tard pour arrêter le programme nucléaire iranien et qu’il faut leur accorder des compensations, pourquoi pas des Garanties de Sécurité, pour obtenir une « pause » dans ce programme. Pause qui signifie un gel des activités nucléaires iraniennes sans vérification possible. Il y a un concentré de sous-entendus dans les propos de cet ami idéologique de la république islamique d’Iran.

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