En février dernier, le gouvernement japonais avait gelé les avoirs de 10 organisations et 12 personnes, liées aux programmes nucléaire et balistique iraniens, à la suite des sanctions décidées en décembre 2006 à l’ONU contre l’Iran. Vendredi, Tokyo a décidé de les proroger, en incluant d’autres établissements bancaires, comme le demande la dernière résolution, la 1747 adoptée le 24 mars 2007.

Cette résolution avait fixé une date limite à l’Iran, délai qui arrive à l’expiration le 23 mai. Les différents partenaires commerciaux de l’Iran choisissent les derniers jours de l’ultimatum pour appliquer les sanctions imposées par l’ONU... La France en avait fait de même sous la présidence de Jacques Chirac. Le Japon que l’ex aimait beaucoup suit ce bon exemple de « solidarité internationale face au danger nucléaire des mollahs ».

Pourtant le Japon avait été parmi les premiers pays à se détacher des mollahs qui sont parmi ses plus importants fournisseurs de pétrole. Ce changement Japonais est remarquable car de nombreux alliés des Etats-Unis commencent à douter de la sincérité des Américains et craignent une entente surprise entre l’Iran et les Etats-Unis, alors qu’ils ont eux-mêmes rompu les liens avec ce pays.

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