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Iran : La semaine en images n°135
19.09.2010

__le contexte actuel__| Il y a deux semaines, les miliciens du Bassidj, les Pasdaran de base ainsi que les Bazaris ont comme le peuple boycotté la Journée de Qods qui doit être la vitrine de l’islamisme du régime, la vitrine du soutien au Hezbollah qui au retour doit garantir le soutien de la rue arabe aux mollahs. Par leur boycott, les Iraniens ont mis en danger le régime dont la seule force de dissuasion est le soutien de la rue arabe à ses agitations via le Hezbollah ou le Hamas. Ce boycott résulte de la décision du régime de supprimer les prix subventionnés, c’est-à-dire les produits vendus à perte, pour faire des économies afin de garder des devises en réserve pour continuer à refuser tout compromis avec les Américains. Avec le boycott de la journée de Qods, Téhéran a réalisé qu’il était très menacé, mais il n’a pas reculé car un compromis avec Washington équivaut à un transfert de tous les pouvoirs vers des pions iraniens des Etats-Unis, une sorte de capitulation dans laquelle les mollahs se retrouveront encore plus menacés. Ils ont alors tenté de provoquer une crise avec Washington pour que ce dernier recule et abandonne ses sanctions par peur d’une guerre perturbant l’approvisionnement pétrolier de l’Occident.

Les Américains qui ont besoin d’une entente avec les mollahs pour contrôler la région ont fui l’escalade souhaitée par Téhéran, mais ils ont tenté de le pousser à la capitulation en demandant à la Turquie de cesser ses livraisons de carburant et de fermer discrètement toutes les banques d’affaires iraniennes. En choisissant de rester sur sa ligne de refus de compromis, le régime a écopé d’un nouveau boycott encore plus important lors de la fête de fin du Ramadan. Le régime a alors reconsidéré sa position car pour la masse musulmane, il est « officiellement » arrivé au pouvoir grâce à une révolution du peuple : il tire sa légitimité de la rue. Le boycott de la rue équivaut à la perte d’une légitimité qui lui assure le soutien de l’Ouma. Il fallait récupérer le coup : le régime a décidé de séduire la rue tout en continuant à provoquer les Etats-Unis pour arriver à une escalade pour faire reculer ces derniers.

__cette semaine__| Le boycott d’un événement islamique par les Iraniens a alerté les Etats-Unis : ils ont craint la chute de ce régime dont ils ont besoin pour contrôler les musulmans. C’est pourquoi alors que Téhéran cherchait l’escalade, ils ont tout d’un coup cessé de demander de nouvelles sanctions. Pour permettre aux mollahs de rassurer le peuple : la docile Turquie a annoncé qu’elle avait envie d’étendre ses relations commerciales avec Téhéran. La Grande-Bretagne qui est l’alliée des mollahs (canal historique) est aussi intervenue en leur livrant le Cylindre de Cyrus pour permettre au régime de séduire le peuple avec une exposition axée sur le respect de l’identité dans laquelle se reconnaît le peuple.

La semaine était modelée pour permettre aux mollahs de séduire la rue et éviter le soulèvement. Cela devait lui permettre de renforcer son autorité sur les forces qui se sont détachées pour ne pas perdre avec eux les derniers éléments encore fidèles comme les miliciens de l’armée de Qods ou ceux de la milice universitaire (l’ENA du régime).

Un fait inattendu a gâché cette semaine de séduction autoritaire : la menace lancée le 10 septembre par le pasteur Jones de brûler des Corans ! L’annonce a enflammé le monde islamique, mais il ne s’est rien passé en Iran ! Personne n’est venu spontanément dans les rues ! On a alors perdu le signal du régime ! La semaine de séduction a changé du tout au tout ! Le régime a, d’une part, tenté d’exister dans l’espace news avec autre chose pour faire diversion et d’autre part, il a couru sans succès après une manifestation de masse à Téhéran contre l’inattendu Mister Jones. On avait connu cela pendant la guerre de Gaza, les manifs de soutien avaient déjà été boycottées par le peuple, le clergé et la milice. À cette occasion, le régime avait fini par y parvenir au bout d’une semaine en faisant venir des figurants de partout, cette fois-ci il y est aussi parvenu péniblement en fin de semaine, 8 jours après les faits. __La preuve en images.__



l’exposition fantôme | La semaine iranienne commence le samedi et fini le vendredi qui est le seul jour férié de la semaine. Samedi dernier, le régime a commencé sa semaine avec la menace proférée la veille par Mister Jones. Cela n’avait pas provoqué une colère noire en Iran bien au contraire on a eu droit à une déferlante de cris de joie sur le net et des propositions plus triviales que celles de Jones, attitude due au 31 ans d’islamisme et de corruption des mollahs et leurs acolytes les Pasdaran. Le régime était alors partagé entre le devoir de réagir en chef de l’Ouma pour garder le soutien de la rue arabe, mais aussi le devoir de rester calme afin de ne pas énerver sa propre rue. La rue iranienne l’a emporté. On n’a guère entendu nos mollahs, la peur d’une révolution étant plus concrète que la peur d’un désamour facilement récupérable avec deux slogans et 3 tirs de missiles sur un poulailler israélien.

C’est ainsi qu’au moment où les dirigeants musulmans montraient leur haine pour le pasteur Jones, Téhéran était focalisé sur la restitution du Cylindre de Cyrus par le British Museum pour une durée de quatre mois ! Sans tarder, le lendemain (dimanche), le régime a même mis en scène une exposition sur cet objet avec un Ahmadinejad rendant hommage à Cyrus ! Les photos sont terribles car c’est une drôle d’expo sans aucun panneau explicatif ni aucune carte, rien que l’objet sous verre, indices faisant état d’une certaine précipitation pour monter l’expo et séduire le peuple.
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Mais il n’est pas facile de se convertir en fan de l’Iran non-islamique quand sa plus grande gloire a été de ranger les chaussures devant les mosquées ou de finir d’une balle dans la tête de ceux qui avaient servi cet autre Iran non-islamique. De fait, la cérémonie et le discours improvisés de Mahmoud ont plus révulsé le peuple qu’autre chose car on a vu Ahmadinejad orner les grandes figures historiques du foulard palestinien qui plait beaucoup aux jeunes Français mais révulse les Iraniens car les Palestiniens ont participé à l’exécution des Iraniens après la révolution et vivent aujourd’hui au crochet des Iraniens.
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Par ailleurs, la restitution de ce cylindre à ce moment a rappelé à tout le monde que les mollahs ont toujours été des bons alliés de la Grande-Bretagne et que la vente de toutes les richesses à cette puissance au XIXe siècle a toujours été faite avec le soutien et la bénédiction des mollahs. Cela a rappelé à chacun que les mollahs sont arrivés au pouvoir en 1979 grâce aux Britanniques et aux Américains qui voulaient renverser le Shah pour sa politique pétrolière nationaliste et aussi pour faire de ce pays un pôle d’instabilité pour détruire la Russie voisine. Chacun s’est souvenu qu’à cette époque, les Britanniques refusaient de prêter ce cylindre pour humilier les Iraniens et qu’ils le font aujourd’hui pour agrandir les mollahs qui humilient les Iraniens depuis 31 ans. De fait, le grand sujet des conversations de la semaine n’a pas été l’expo ou sa visite, mais la restitution humiliante et anti-iranienne que tout le monde honnit.

plan(s) B | L’opération a ravivé le dégoût pour la Grande-Bretagne qui a été à l’origine de l’élimination des grands serviteurs du pays et la glorification de ceux qui l’ont trahi. C’est un grand raté au point qu’il n’existe aucune image montrant les Iraniens s’y précipiter. Avec le flop de l’opération de séduction, la semaine de séduction (pour calmer le peuple par peur d’un soulèvement) est devenue tout simplement la semaine de la peur du soulèvement.

L’opération expo de charme ayant été décidée en urgence, le régime n’avait pas prévu de solution de rechange. Au cours des semaines passées, à chaque fois que le régime s’était retrouvé dans cette même position très difficile de peur et de manque de solution, il avait mis ses hommes (qui irritent la rue) en veilleuse. On avait ainsi assisté à de longues périodes silencieuses pour tous les dirigeants. Cette fois, il y avait d’une part la nécessité de faire le mort pour calmer la rue iranienne et de l’autre, il y avait Jones le brûleur et le devoir de s’agiter pour plaire à la rue arabe. Finalement comme la semaine dernière, par prudence, c’est le silence qui l’a emporté.

Étant donné que le régime devait dans le même temps provoquer des crises et protester vivement contre Jones, il a opté pour des provocations et des protestations sans les principaux dirigeants. Ainsi dans l’affaire de la libération de Sarah Shoord qui était la provocation du moment, l’amplification de la crise a été confiée au procureur de Téhéran (ci-dessous) et l’on n’a guère entendu parler Ahmadinejad ou son ministre des affaires étrangères. Pour les protestations, le régime n’avait d’autres choix que de miser sur la diffusion d’images de manifestations populaires.
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sur la piste de docteur Jones, lundi 13.09.10 | Sa première tentative de rassemblement a eu lieu le lundi 13 septembre à Machhad : il y a 2 à 300 personnes ce qui n’est rien pour une ville de 7 millions d’habitants qui est en plus la plus grande ville sainte iranienne.
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sur la piste de Jones, mardi 14.09.10 | Après cet échec, mardi, le régime a essayé de mobiliser les gens de Tabriz, une autre grande ville très pieuse. Le résultat a été pire.
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Il a essayé à Qom, dans la ville où se trouve le principal centre formation des mollahs. Il n’a pas fait mieux.
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sur la piste de docteur Jones, mercredi 15.09.10 | Après ces flops, le régime a changé les légendes des photos de ses nano-manifestations. Il n’a plus parlé de manifestations populaires, mais de rassemblements corporatistes. Il a ainsi présenté un groupe de vieux priant à proximité des portails de l’université de Téhéran comme étant des étudiants.
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Le régime a également qualifié d’étudiants quelques vieux et des hommes déguisés en femme qu’il avait réunis à proximité de l’ambassade de la Suisse qui se charge des affaires diplomatiques des Etats-Unis en Iran.
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Ces efforts corporatistes ont arrêté après le rassemblement ridiculement restreint organisé par les Bazaris !
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sur la piste de Jones, jeudi 16.09.10 | Cette incapacité à rassembler a pesé sur le régime. Rafsandjani, le patron politique du régime (2 photos), a consulté ses partenaires régionaux au sein du Conseil des Experts, les actionnaires du régime (4 photos). Ils ont tous rendu visite au Guide Suprême qui est en fait leur inférieur avec des visages qui en disent long sur leur état. En fin de semaine, Rafsandjani a consulté d’autres partenaires du Conseil de Discernement (3 photos) qui fait office du Conseil d’administration du régime. Là aussi, on ne rigole pas.
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sur la piste de Jones, vendredi 17.09.10 | Le lendemain des consultations entre les alliés nationaux, le régime a annoncé la tenue d’une énorme manifestation à Téhéran et d’autres grandes villes après la prière de vendredi et il a diffusé des images impressionnantes pour Téhéran.

Il y a une grande part de tromperies dans cette annonce car il y avait un seul rassemblement sur la Place 24 Esfand (d’une surface 20,000 m2 et qui se trouve à proximité de l’université d Téhéran). Les images sont impressionnantes, mais la foule que l’on peut estimer d’après les photos à 10000 personnes n’a pas été présente à la prière. Elle a été débarquée par des autocars (visibles sur les mêmes photos).

Par ailleurs, cette foule est composée de retraités et de femmes autrement dit, le régime n’a pas pu mobiliser ses miliciens, ses Pasdaran, ses militaires, ses Bazaris et aussi ses mollahs. De plus, il y a de tout dans cette foule : des Afghans et des provinciaux dans leurs costumes régionaux. Etant donné que l’effort avait été mis sur Téhéran, le rassemblement à Ispahan a été peu important comme on peut le voir sur la dernière image.
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des ratés et des passifs | Dans cette semaine mouvementée, Téhéran espérait séduire la rue, affermir son autorité, éventuellement provoquer une crise pour pousser Washington à capituler et enfin être disponible pour la rue arabe (pendant les négociations Abbas-Netanyahou). Mais il a été absent de la scène internationale. Il a tenté de redresser la barre en rendant visite à Assad et en s’imposant de force comme d’habitude à Alger pour un ravitaillement d’urgence. C’est bien peu. On peut même parler d’un fiasco car parallèlement son plan de séduction a échoué en moins de 24 heures. Il commencera donc la semaine prochaine avec un passif aggravé du côté de la rue arabe et encore plus du côté de la rue iranienne.

Le fait que le régime ait évoqué avec fierté la signature de grands contrats avec de modestes partenaires comme le Malawi et le Burkina Faso, ce n’est pas un élément qui rassure les éléments encore fidèles quant aux chances de la survie du régime.
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Le régime n’a pas non plus été très combatif pour provoquer une crise avec les trois Américains détenus en Iran. Il a évoqué une caution pour la libération de Sarah Shoord afin de forcer Washington à s’engager, mais ce dernier a poussé Oman à payer la caution afin de libérer la jeune femme sans entrer dans le jeu des mollahs. Se doutant que Téhéran allait l’exposer aux mêmes pressions avec les deux Américains restés en Iran, tout porte à croire qu’il a demandé au Jundallah qu’il finance d’enlever plusieurs officiers des Pasdaran pour faire un échange.

Ainsi Téhéran, qui a commencé la semaine en détenant 2 otages, s’est retrouvé avec 6 des siens aux mains d’un groupe armé financé par Washington. Pour ne pas faire l’échange et ainsi garder deux précieux moyens de pression sur Washington, il a annoncé la libération des 6 otages. Les faits ont été contestés par les ravisseurs, ce qui veut dire que le régime a en fait abandonné les 6 miliciens captifs dans le sens de ses intérêts. C’est un choix qui peut s’avérer catastrophique pour l’avenir du régime car ils appartenaient à l’armée de Qods qui lui est encore fidèle. Ainsi le régime commencera la semaine avec un autre point négatif supplémentaire.

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Le sort s’est acharné sur le régime car le pays a connu une série d’explosions dans ses installations pétrochimiques qui seraient dues à des attentats menés par des groupes comme le Jundallah ou selon la version officielle, au mépris des dirigeants pour les normes de sécurité. Dans les deux cas, le régime est dans la ligne de mire du peuple car cela ne serait pas arrivé en acceptant un compromis avec les Six à défaut d’une entente avec les Américains. Conscient des reproches du peuple, le régime ne communique pas sur le nombre élevé des blessés et des morts comme dans le cas de l’explosion du gazoduc Iran-Turkménistan du côté de Sarakhs.
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le malaise | Parallèlement à ses explosions dues à la politique de refus de compromis des mollahs dans le sens de leurs intérêts privés, l’Iran a connu au cours de la semaine dernière, trois accidents graves de circulation qui ont tous été provoqués par des camions chinois bon marché importés par les mollahs pour dépenser le moins possible pour le peuple. Près de 60 personnes ont péri dans ces accidents. Les images ont marqué les Iraniens. Dans le cas présent aussi, le régime a fui toute déclaration. Il commencera la semaine sur un autre passif à son tableau. La semaine placée sous le signe de la séduction a viré au cauchemar. Le régime lui-même a dû penser qu’il y avait là des motifs suffisants pour une explosion sociale puisqu’il a mis en orbite un diplomate soi-disant dissident qui a proposé d’être le porte-parole du soulèvement. Au cas où.
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