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Iran : La rapporteuse musulmane de l’ONU au secours des mollahs
29.11.2008

Margaret Sekaggya, rapporteuse des Nations Unies pour la défense des droits de l’homme et la Turque Yakin Erturk, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les violences faites aux femmes ont publié un rapport sur la situation en Iran.



Les deux femmes ont critiqué non pas la véritable condition féminine et majorité à 9 ans, mais encore une fois elles ont dénoncé la répression des soi-disant féministes de la campagne d’1 million de signatures, des fausses opposantes intérieures dont le rôle est de faire croire que l’action associative, c’est-à-dire le socle pour la démocratisation du régime existe dans ses lois et ses institutions, ce qui est fondamentalement faux.

Le préambule de la constitution du régime dément cette fausse publicité puisqu’il limite la place de la femme à la procréation. Le code pénal qui découle de ce principe de base prive la femme iranienne de tout droit à l’indépendance puisqu’elle a besoin de l’autorisation d’un frère, un père, un mari ou un tuteur pour faire des études, voyager ou travailler. Il en résulte une situation de forte dépendance où la femme survit en étant obligé de se marier, d’accepter des emplois sous-payés ou de se prostituer via le mariage temporaire.

D’un côté le régime applique ces lois qui créent des situations d’extrême détresse et de l’autre côté, il met en scène les aventures de ses fausses suffragettes qui ne parlent jamais de la réalité sordide des Iraniennes, mais de leurs propres malheurs. En fait, le régime a substitué ces femmes décors à celles qui représentent la réalité. C’est une autre version des villages Potemkine.

Cependant, des deux rapporteuses de l’ONU, l’une (Yakin Erturk) est Turque et à ce titre elle connaît la réalité des femmes nées sous le signe de l’Islam surtout dans un pays intégriste, mais l’Islam est un tabou pour cette femme. Pire, elle donne des conférences pour affirmer que l’Islam n’est pas le problème et qu’il faut surtout éviter des comportements islamophobes.

Egalement, Yakin Erturk n’hésite pas à utiliser des formules ambiguës pour évoquer la réalité sur la vraie condition féminine en Iran (ou dans d’autres pays islamiques comme l’Arabie Saoudite) afin de ne pas être contrainte de critiquer la charia (voir son rapport de l’année 2005 sur l’Iran). Son silence est donc nourri par une arrière-pensée politique : elle invite implicitement le régime des mollahs à renforcer ce décor féministe et au diable la vraie violence faite aux femmes.

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| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : ONU |

| Mots Clefs | Violence : Violence contre les Femmes |

| Mots Clefs | Violence : Violations des Droits de l’Homme |

| Mots Clefs | Institutions : Misogynie Institutionnelle |

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |