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Fakhrizadeh : Le sacrifice inutile d’un homme-sandwich
02.12.2020
(avec de nombreuses photos explicatives)

Les médias occidentaux ont rapporté l’assassinat d’un savant nucléaire iranien dans un déplacement de sa résidence secondaire vers Téhéran. Certains ont évoqué un attentat israélien. La victime n’était nullement un savant, mais avait une autre fonction nettement plus importante. Par ailleurs, personne n’a signalé le déroulement très perturbant de l’attentat et ses nombreux récits officiels contradictoires. Il y a aussi un témoin oublié. Voici ces éléments qui ouvrent une piste très inattendue !



Depuis quelques jours, on lit n’importe quoi à propos du milicien Mohsen Fakhrizadeh, mort dans un attentat, vendredi après-midi à 80 km de Téhéran  : savant atomique de niveau international, père du programme balistique du régime, un égal d’Oppenheimer qui avait de grandes conversations avec les savants internationaux.

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D’une manière générale, les officiers supérieurs de la milice qui ont aujourd’hui au moins 55 ans étaient des jeunes qui ont les premiers rejoint la révolution islamique. Ils n’ont généralement fait aucune étude, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils sont généralement issus des milieux religieux très peu portés sur les études universitaires. Par ailleurs, même s’ils avaient eu envie de faire des études, cela était impossible à ce moment, car les enseignants des universités généralement à gauche avaient rejoint la révolution islamique et préféraient manifester au lieu d’enseigner. Puis, Khomeiny a fermé les universités pour une purge nommée « la révolution culturelle » et peu de temps après il y a eu la guerre Iran-Irak et ces jeunes miliciens ont été envoyés au front.

Après la fin de la guerre, ces jeunes qui avaient alors entre 20 et 35 ans et devaient obtenir de bons postes pour gagner leur vie. Les subalternes sont restés dans les casernes, ceux mieux placés ont obtenu des postes de directeurs dans les usines et les entreprises confisqués par les mollahs pour surveiller les vrais techniciens formés avant la révolution qui y travaillaient et étaient déjà très mécontents des mollahs. Ils ont ainsi obtenu de bons salaires comme inspecteurs des travaux finis.

Pour qu’ils puissent monter dans la grille des salaires, il leur fallait des diplômes, le régime leur a fourni des diplômes dont on ne peut comprendre la nature ni les origines. Ainsi Ahmadinejad a obtenu un doctorat de transports. Personne n’a su de quoi il s’agissait ! En fait, il n’y avait rien à comprendre, car les intéressés n’avaient pas la capacité de parler d’un quelconque sujet ou matière universitaire !

Le milicien mort vendredi dernier dans un attentat semble être l’un de ces drôles de diplômés. Il est dit qu’il a une maîtrise en ingénierie nucléaire de l’université Emam Hossein, qu’il avait des compétences hors du commun et avait fait des découvertes surprenantes.

En fait, tout est surprenant chez cet homme. Tout d’abord contrairement à ce qui est écrit sur sa page il n’était pas né en 1961, mais en 1957. Il avait donc 22 ans en 1979 et devait être déjà inscrit dans une université technologique. Mais il n’y a aucune référence à tout cela. C’est sans doute en raison du fait qu’il ne pouvait pas présenter un diplôme de baccalauréat et une inscription universitaire qu’on a modifié son âge pour le rajeunir.

Mais malgré tout, ça ne colle pas, car on dit qu’il a obtenu une maîtrise en ingénierie nucléaire de l’université Emam Hossein de Téhéran avant de présider sa commission scientifique 1992. Or, cette université a été créée en 1985 et il faut un niveau plus élevé que le doctorat pour présider une section. Le doctorat en ingénierie nucléaire est un diplôme d’au moins Bac+11. Il ne pouvait pas présider la commission avec un Bac+7, mais en plus sa présidence relève de la science-fiction, car l’université en section n’a jamais enseigné l’ingénierie nucléaire, mais seulement de l’électronique à usage militaire ou la médecine militaire.

Fakhrizadeh n’était donc pas un savant, pas même un universitaire. S’il n’existe aucune trace de ses supposées études ou recherches, on a en revanche un autre cv qui confirme son manque d’étude de par ailleurs, nous éclairent sur ses vraies compétences.

Fakhrizadeh est sans cesse présenté comme l’adjoint du milicien Hassan Tehrani-Moghadam, le père des missiles du régime. Encore une fois, c’est très exagéré. Tehrani-Moghadam deux ans plus jeune que notre homme était sans doute le jeune milicien le plus instruit avec en poche un début de formation en fonderie industrielle !

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Fakhrizadeh simple milicien pendant la guerre Iran-Irak


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Tehrani Moghadam au centre


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Ce fondeur avait sauvé les mollahs en bricolant une rampe de lancement sur le toit d’une automobile pour des missiles importés en hâte de la Corée du Nord sans rampe de lancement par le jeune patron de la milice Rafiqdoust, livreur avant la révolution, il avait alors pu prendre la direction des achats de missiles. On le voit ici à l’extrême droite sur la photo prise lors d’un voyage en Corée du Nord en 1983.

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Fakhrizadeh en 2nde ligne-2nd à gauche - Tehrani-Moghadam 1re ligne-1er àdroite


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Tehrani-Moghadam qui est décrit comme un homme honnête et populaire parmi les miliciens sous ses ordres avait renoncé à son titre de père des missiles du régime et avait reçu le commandement de la base chargée des constructions de travaux publics de la milice. Il a par suite été tué le 15.11.2011, car soupçonné de vouloir renverser le régime.

Mais quand Tehrani-Moghadam avait changé de poste, notre homme ne l’avait pas accompagné, il avait eu trois ans non répertoriés avant de se retrouver 3 ans plus tard à la tête d’une commission universitaire sans avoir la moindre compétence. N’étant pas un scientifique, il était là un inspecteur pour surveiller les membres de la commission, les enseignants et les étudiants inscrits dans des domaines aux applications militaires (qui étaient par ailleurs sans grandes importances). C’est bien loin de son portrait.

Après cette mission, en 2003, il a été nommé à la direction d’une section de recherches scientifiques militaires sans doute pour surveiller les employés ou les étudiants qu’il avait déjà surveillés.

En ces années, les Américains alors engagés en Irak ont évoqué sous la direction de George Bush la menace des armes de destruction massive des mollahs, notamment des missiles et un risque du développement de missile nucléaire par le régime.

D’un coup, le nom de cet homme a été épinglé comme le père des missiles nucléaires iraniens alors qu’il n’avait été que l’adjoint de l’acheteur de missiles en Corée du Nord. Mais tout le monde l’accusa, car son nom était cité comme le principal responsable du programme nucléaire militaire du régime dans un ordinateur portable perdu par les officiels du régime.

Or, il est à présent bien établi que le régime n’a pas ce genre de compétence et qu’il a toujours acheté des missiles aux Nord-Coréens qui eux-mêmes n’avaient pas de tête nucléaire au moment de ses achats et depuis, ne coopèrent plus avec le régime. Or, il est aussi établi que le régime laissait supposer avoir le savoir-faire nucléaire militaire pour forcer ses adversaires à renoncer à leurs sanctions.

Dans ce scénario, nous pensons que les mollahs avaient mis en avant ce pauvre Fakhrizadeh, inconnu des services étrangers, pour mieux les embrouiller et pour ne pas être eux-mêmes ciblés par des sanctions.

Mais, la direction de l’AIEA avait douté de l’authenticité du succès des mollahs de même qu’un journaliste d’investigation israélien nommé Yossi Melman.

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Mais après l’échec de cette mise en scène et l’adoption des sanctions, le régime avait fait appel à l’un de ses lobbyistes américains du régime (en fait un modérateur démocrate de la crise), Gareth Porter, (qui a souvent une production anti-israélienne) avait cité Yossi Melman pour annuler la culpabilité du régime et l’implication de Fakhrizadeh ! Par la suite, par besoin de plus fortes provocations, d’autres noms avaient été associés au bluff nucléaire du régime.

Mais voilà que Fakhrizadeh, le fantôme nucléaire des bluffs à bas coût du régime, revient sur la scène médiatique mondiale de manière spectaculaire et tragiquement, donc ultra-virale, alors que le régime est sous la menace des sanctions très fortes quelques soient l’issue de l’élection présidentielle américaine. L’homme-bluff ou l’homme-sandewich meurt et relance la rumeur de l’existence des têtes nucléaires ! Voilà qui est parfait pour le régime, car il n’y aura aucune déclaration nécessaire de la part de l’inculte mercenaire du régime qui se prenait au jeu.

Cette hypothèse est confirmée par le récit de l’attentat. En fait, il convient de dire les récits, car il a sans cesse changé des détails ou l’ensemble à la suite des critiques formulées par les opposants iraniens (issus des renseignements du régime).

Récit 1. Tout d’abord, les médias du régime ont annoncé la mort de Fakhrizadeh dans un attentat sur une route urbaine à 80 km de Téhéran. Il a été dit que la victime rentrait en compagnie de sa femme à bord de son automobile blindée de sa résidence secondaire vers Téhéran avec 3 autres automobiles pour sa protection, une devant et deux derrière.

Une automobile a explosé à côté de la sienne et des hommes à bord d’une autre automobile ont mitraillé la sienne le blessant gravement. Il est mort après son transport par hélicoptère vers un hôpital proche.

Ce récit est paru potentiellement inexact, car sur les photos de l’attentat, il y avait seulement deux voitures, celle explosée était loin devant celle attribuée à la victime. De plus, celle-ci portait l’impact de seulement 5 balles, ainsi qu’un gros trou à l’arrière de la carrosserie et une petite vitre arrière brisée.

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Récit 2. On a appris que peu avant l’attaque qui a duré 3 minutes, la voiture de tête avaient quitté le cortège au prétexte de vérifier un problème de sécurité pus en avant. Quelque chose avait heurté la voiture de la victime. Il était descendu pour vérifier de quoi il s’agissait. On lui avait tiré à l’épaule. Il était tombé. Deux gardes s’étaient jetés sur lui pour le protéger, mais blessés à leur tour, ils s’étaient écartés et les tireurs avaient tiré encore sur Fakhrizadeh ou l’avaient achevé.

Ce récit était intéressant en raison du départ inexplicable de la première voiture et la complicité presque évidente de son conducteur qui était aussi le chef de la sécurité de la victime. Il n’y avait cependant aucune raison de descendre malgré 5 tirs de pistolets sur son pare-brise. Mais il est peut-être sorti, car il a réalisé que son automobile n’était pas blindée et il n’y était pas en sécurité !

Récit 3. On a dit que la première voiture n’était plus là. La Nissan bleue a explosé pour endommager la voiture de la victime. Elle était chargée de rondins de bois qui dans l’explosion ont provoqué un nuage de débris de bois qui ont perturbé la victime et les gardes. 12 hommes armés ont ouvert le feu de deux côtés sur les voitures immobilisées et ont pu tuer la victime sur le coup et blessé ses gardes désorientés.

Dans ce récit, le plus vraisemblable en termes d’action était cependant bizarre en termes logistiques, car elle aurait nécessité beaucoup plus de monde en coulisse pour déposer les tueurs et leur fournir des moyens de fuites vers des destinations différentes avec de nombreuses planques. Ce récit ne correspondait pas à la réalité de la voiture avec très peu d’impacts. D’un point de vue tactique, l’opération était idiote, car ses auteurs auraient déployé des moyens hors du commun façon Casa del Papel et mis en danger les participants et multiplié les risques de ratages non pour la casse du siècle, mais pour abattre un homme sans intérêt !

Récit 3bis. Mais un député a confirmé cette version. Un autre a évoqué un groupe logistique de 50 à 60 personnes en coulisse et a accusé les services secrets de négligence voire de trahison avant de demander aux mollahs d’agir !

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Les mollahs ont officiellement validé cette version en annonçant qu’ils avaient déjà reconnu et arrêté quelques personnes impliquées dans l’attentat, ce qui arrive quand ils sont eux-mêmes impliqués et l’affaire est une grosse mise en scène ! Mais finalement, on n’a vu aucun de ces terroristes arrêtés et le régime a lui-même démenti cette version.

Récit 4. Un témoin masqué en raison de Covid a dit qu’il passait en voiture à ce moment à proximité de la scène. Il a vu 5 ou 6 hommes armés de mitraillettes. Il a décidé d’attendre la fin des tirs pour continuer son chemin ! Mais un homme assis par terre lui a tiré dessus et il a dû s’enfuir en marcher arrière. Les journalistes à l’origine de la diffusion de ces propos du monsieur qui voulait juste rentrer chez lui ont précisé que le tireur assis par terre était sans doute un garde du corps de la victime, laissant supposer que tout le monde était sorti des voitures pour une raison inconnue.

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Récit 5. Babak Taghvaee, agent officiel de la milice anti-émeute qui se dit expert en opération militaire aérienne et se prétend par ailleurs anti-régime et pro-Israël, mais joue le rôle d’un fact checker pour le régime et valide souvent ses annonces anxiogènes pour intimider le peuple s’est greffé sur cette option. Il l’a validé à 200 % en affirmant que les 6 hommes à mitraillette étaient déposés sur place par une Toyota 4x4 et ils étaient repartis à bords de moto. Il a diffusé une photo floue en affirmant qu’il s’agissait de l’arrivée de la Toyota ! On la voit prise dans la circulation alors que dans les autres versions, il n’y avait ni d’autres voitures ni d’autres témoins ! Mais par la suite, ce récit a évolué, on a parlé d’une seule automobile à l’arrière de la voiture de la victime et de 4 tireurs.

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Récit 6. On a dit qu’il n’y avait pas eu de commando sur place. Des coups tirés par un sniper avaient poussé l’automobile de la victime vers la Nissan bleue où une mitraillette lourde téléguidée a commencé à tirer sur le cortège avant d’exploser pour tuer les victimes. Mais cela n’avait pas de sens, car les victimes pouvaient faire marche arrière et s’échapper !

Récit 7. Il a été prétendu que la Nissan Bleue s’était approché de manière téléguidée du cortège pour exploser à sa proximité.

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Mais cette technologie digne des films comme Mission impossible ou James Bond n’existe pas encore et de toute façon elle n’expliquait pas la mort des victimes et l’absence d’impact sur la seule voiture visible. Par ailleurs, il n’était pas clair pourquoi quelqu’un avait employé de si coûteux moyens pour un homme qui n’était rien !

Les différents agents médiatiques du régime comme les « journalistes  » iraniens basés à l’étranger comme ceux de la RFI (Radio France Internationale) ont tour à tour retransmis ces récits loufoques avant d’adopter la dernière version Hi-tech en affirmant que les autres versions notamment celle d’un important commando étaient des fake news promues par de vilains opposants alors qu’elles avaient émanées des sources officielles en Iran.

À l’issu de ces rebondissements médiatiques et ces versions invraisemblables, nous pensons qu’il s’agissait effectivement une mise en scène du régime pour raviver son scénario de possession de têtes nucléaires sans avoir à s’embarrasser de l’homme qui était associé à ce projet et ne pouvait que planter le bluff par la faute de son ignorance scientifique.

On ne peut dire s’il a été tué par les mollahs comme d’autres personnes gravitant autour de leur très défaillant et simulé programme nucléaire ou s’il s’agit d’une victime factice. Cependant, il est improbable qu’il s’agisse d’une victime qui se cacherait, car cela ferait sauter le bluff. C’est pourquoi il nous paraît plausible que Fakhrizadeh ait été assassiné par ses supérieurs. C’est bien mauvais pour ces derniers, car leur choix signifie qu’ils n’ont pas de vrais moyens de pression sur les Occidentaux  : c’est-à-dire des moyens terroristes ou bien de dollars pour en financer et aussi justement pas les têtes nucléaires qu’ils affirment posséder.

Certains pourraient nous contredire, mais l’option des Israéliens est à exclure, car ils auraient pu exécuter leur mission avec un commando de 2 hommes, l’un équipé d’un fusil à longue portée de type Steyr HS50 dont les balles traversent les blindages les plus puissants et un autre équipé d’un drone militaire téléguidé pour désorienter la victime et ses gardes. Par ailleurs, les mollahs n’auraient pas médiatisé l’attentat à un moment où leur proches doutent d’eux.

Par ailleurs, on doit exclure les officiers rebelles des renseignements, car ils sont peu nombreux et ne peuvent pas se compromettre dans une large opération pour un homme sans intérêt qu’il aurait pu éliminé selon le même schéma que les éventuels agents israéliens. Également, les mollahs n’auraient pas médiatisé un tel attentat.

En revanche, ces officiers n’ont pas pas aimé ce plan du régime pour relancer son chantage à la déstabilisation de la région et n’ont pas chômé pour le contrarier, car ils ont démonté les récits loufoques des mollahs par leurs critiques sur le cyberespace pour les priver de leur bluff. Ils les ont aussi ridiculisés en les obligeant à changer de récits pour avoir l’air plus crédibles.

Ils ont aussi posé de nombreuses questions sur la Nissan bleue, forçant les mollahs à diffuser une image. Ils ont alors signalé un fake news en diffusant une photo similaire cadrée plus largement où l’un de ses pneus est intact, chose impossible pour une automobile prise dans une fusillade et une explosion !

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Les officiers rebelles ont aussi remis en cause la grade élevée de la victime en révélant que le régime avait menti en le liant à Soleimani car la personne sur la vidéo n’est pas lui mais un commandant milicien nommé Noee Aqdam !

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Les officiers rebelles des renseignements, architectes des propagandes passées du régime, ont aussi vite compris que le scénario de 12 hommes mitrailleurs suivi de nombreuses arrestations était une ruse pour les paniquer pour les repérer. Ils n’ont rien fait, mais ils ont montré leur maîtrise et le maintien de leur capacité de frappe en éliminant le soir même un officier du régime qui était planqué en Irak alors qu’il rentrait chez lui déguisé en civil arabe à bord de sa voiture. L’annonce a été démentie par les mollahs et leurs agents médiatiques. Les officiers rebelles ont alors diffusé le nom de la victime, Haj Habib Savari, avec la photo de son cadavre criblé de balles au volant de sa berline.

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Plus tard dans la nuit, une maison du quartier de résidence des officiers de la milice de la ville de Khorram-Abad a aussi explosé !

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En conclusion, on peut dire qu’il y a eu d’un côté un attentat avec un sacrifice pour raviver des rumeurs de têtes nucléaires, et en parallèle des sabotages pour casser ce bluff, suivi de deux punitions pour signaler la faiblesse du régime et transformer sa mise en scène, pour ceux qui y croient, en une preuve de l’extrême vulnérabilité de leur régime !

On peut donc affirmer que les mollahs n’ont rien gagné, car aucun responsable étranger n’a reculé après ce rappel de leur capacité nucléaire simulée !

Leur choix d’un sacrifice doublement raté va peser lourdement sur leur régime.

Un proverbe iranien dit que la peur est une mauvaise conseillère. Cette affaire et ses improvisations de plus en plus loufoques et irréalistes montrent que les mollahs ont vraiment très très peur et n’ont en revanche rien en réserve pour continuer leur fuite en avant.

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| Mots Clefs | Terrorismes : Attentats en Iran |
| Mots Clefs | Terrorismes : Attentats attribués aux mollahs |
| Mots Clefs | Résistance : Menace contre le régime |
| Mots Clefs | Institutions : Provocations
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