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Semaines 565-566 (8-22/12/18) :
New Deal anti-mollahs !

03.01.2019

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des Etats-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski, pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais depuis le début du siècle dernier, car cette stratégie islamiste avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière des Anglais.

Les mollahs ont alors soutenu les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge. Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais les Européens n’ont pu les sauver en raison de leur instabilité et leur terrorisme. Les mollahs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs fragilisés en Iran ont alors intensifié leur terrorisme via les Talibans en Afghanistan et via Daesh en Syrie. La Russie et la Syrie, excédées par cette ingérence contraire à leurs intérêts ont laissé les troupes de l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa près de Damas, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale implicite contre le terrorisme des mollahs pour se retirer de l’accord de Vienne. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) l’ont aidé en se gardant d’aider les mollahs à gagner des dollars nécessaires pour financer le terrorisme et se protéger !

Avant l’adoption de nouvelles sanctions par Trump, les mollahs ont alors mis en scène un faux attentat chez eux pour se victimiser et aboutir à un deal avec Trump. Mais ce dernier n’a pas marché et les 4+1 instrumentalisés par les mollahs les ont punis en évoquant des échanges démonétisés (SPV), les plaçant de facto dans l’embargo financier souhaité Trump.

Dernièrement, cette dynamique anti-mollahs a aussi été complétée par le rapprochement de Trump avec Poutine grâce au soutien de ce dernier à MBS. La panique s’est alors amplifiée alors au sein du régime.

Les mollahs menacés de toute part ont tenté d’intimider tous leurs adversaires en testant un missile potentiellement nucléarisable de longue portée ou en menaçant encore le transit du pétrole vers l’Occident. Les Européens ont évité l’escalade souhaitée par les mollahs et les ont punis en retirant le pétrole de leur dispositif d’échanges démonétisés ! Ils ont aussi enfin interprété avec rigueur la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU sans un veto russe, ouvrant la voie de nouvelles sanctions onusiennes !

Dernièrement, Washington a parlé des crimes commis par les mollahs contre leurs opposants, dont les Moudjahidines du peuple, tout en accordant la parole au Prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple ! Les Européens ont suivi la tendance en s’impliquant à lutter contre leur terrorisme notamment au Danemark et leur ingérence au Yémen. Cette rigueur anti-mollahs a aidé de centaines de milliers d’ouvriers iraniens qui luttent contre le régime.

Les mollahs se voyant en danger ont tenté de former une nouvelle fausse dissidence pour prendre le contrôle et se donner une bonne image, mais ils ont échoué. Ils sont revenus à la provocation avant de simuler l’ouverture. Voici le récit des 15 derniers jours de ces réactions désespérées qui loin de les aider ont contribué à leur décomposition !



-Semaine 565 :-
-Premières Euro-sanctions  !-

Samedi 8 décembre 2018 (17 Azar 1397), les mollahs étaient menacés par le soutien de Trump à Reza Pahlavi et par l’adoption d’euro-sanctions au prétexte de leur terrorisme ! Ils ont commencé la semaine en affirmant qu’ils allaient très bien, car « l’OPEP avait tenu tête à Trump » en baissant sa production et avait d’ores et déjà provoqué la hausse du baril leur permettant aussi de gagner plus.

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Mais cela était faux, car le baril n’avait pas augmenté et ils ne pourraient profiter d’aucune hausse, car personne ne veut leur acheter du pétrole ! De fait, on avait un exemple criant de propagande qui loin de les servir allait les ridiculiser ! Ce choix de propagande était aussi la preuve de leur impuissance et leur désespoir.

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Les dissidents du clan Rafsandjani, complices du projet de montage d’une nouvelle opposition semblaient à nouveau contre le régime, car ils avaient mis en avant l’isolement du régime en soulignant la volonté évidente des Chinois de s’entendre avec Trump. Ils avaient aussi soulignaient que l’OPEP allait garder ses prix sous 60 dollars pour rester compétitive  !

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La contestation se portait bien après les preuves de soutien de Trump à un changement de régime. Les ouvriers du sud pétrolier étaient en grève et engagés à manifester ensemble sans se laisser perturber les faux opposants agités dans les universités du régime !


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Les chefs Pasdaran qui avaient promis de révéler des équipements susceptibles de leur donner la suprématie dans le golfe Persique ont juste révélé des maquettes de leurs produits et ont ainsi bien déçu leurs camarades mollahs et tous les collaborateurs du régime !

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Les mollahs ont envoyé leur président (Rohani) et leur M-AE (Zarif) à la réunion des chefs des Parlements de leurs pays voisins sur la sécurité de cette partie du monde. Rohani a dit que les sanctions à venir étaient du terrorisme et aussi qu’elles allaient empêcher le régime de lutter contre le trafic de drogue et a ainsi menacé les Européens qu’ils seraient submergés par l’arrivée des drogues sur leur territoire s’ils sanctionnaient le régime. Étant donné que le régime laisse passer les cargaisons de ses amis islamiques afghans via son territoire en doublant le prix et en ponctionnant une partie pour ramollir les jeunes Iraniens, l’annonce était un rappel du potentiel du régime en la matière et possibilité qu’il renvoie tout vers l’Europe pour punir ses dirigeants !

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Dans le même temps, Zarif a parlé du Moyen-Orient devenu une véritable poudrière sous l’effet des Américains, menaçant de relancer les hostilités en Syrie et au Yémen pour menacer les intérêts de la Russie et de l’Europe et forcer leurs représentants notamment celui de la Russie présent en ce moment à Téhéran à prendre position en faveur du régime !

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Les amis du régime ont apprécié ce chantage dans lequel les mollahs se disaient prêts à une guerre sans concession ! La panique a marqué une pause dans l’espoir du succès de ce chantage extrémiste. Mais l’indice a tout de même chuté, car les gens n’ont constaté aucun changement du côté des Russes présents en Iran après ces menaces contre leurs intérêts.

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Les mollahs ont annoncé des négociations commerciales en marge de cette conférence pour donner de l’espoir à leurs collaborateurs et s’éviter un krach le lendemain, mais ils n’ont annoncé aucun contrat et convaincu leurs proches qu’ils étaient tous fichus !

Les députés qui espèrent des dollars pas chers pour fuir le pays ont alors repris mollement les attaques contre le gouvernement des mollahs en évoquant le maintien des prix chers malgré une baisse sensible du dollar pour signaler qu’ils pouvaient défendre le peuple s’ils n’obtenaient pas des dollars encore moins chers en quantité illimitée. Les mollahs n’ont pas cédé, mais les députés n’ont pas durci le ton et ont prouvé qu’ils ne pouvaient pas rejoindre le peuple.

Le gouvernement a aussi mis en avant les expulsions des gens du régime par la Géorgie de manière très brutale (ci-dessous) et a aussi évoqué près 180 expulsions par l’Angleterre au cours des deux dernière années pour convaincre les candidats à la fuite qu’ils n’avaient pas d’endroit pour se réfugier et devaient en conséquence rester en Iran et y défendre le régime !

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Dimanche 9 décembre 2018 (18 Azar 1397), à 24 heures des premières euro-sanctions, les mollahs avaient mis les menaces de la veille à la une de leurs journaux pour duper leurs collaborateurs. Mais ils avaient oublié ces menaces dans leur journal en Anglais et y évoquaient seulement les sanctions comme était du terrorisme économique. Les mollahs rappelaient leur position sans les afficher par peur de se ridiculiser ou se voir infliger de nouvelles punitions !

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Les dissidents du régime avaient oublié leur complaisance de la semaine dernière et avaient repris leurs approches pénalisantes en rappelant les propos de Rohani et en affirmant que le régime imprimait des billets pour préserver des alliés, car les caisses du régime sont vides. De fait, il avait accentué l’inflation et aussi la pauvreté  !

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Au même moment, la contestation se portait très bien ! Les ouvriers d’acier d’Ahwaz étaient en grève depuis 30 jours et avaient lancé un appel aux Bazaris d’en faire autant.


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Au même moment, les voisins arabes des mollahs réunis au sein du Conseil de Coopération du Golfe (Persique) ont insisté sur la création de l’OTAN arabe pour remplacer leur organisation et pour défendre leurs intérêts face aux mollahs !

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Les mollahs ont insinué par les canaux indirects qu’ils attendaient des offres d’entente. La panique a explosé en raison de la gravité de la situation, les conditions que les mollahs pouvaient accepter et les sanctions adoptées par l’Europe pour punir ce glissement vers Washington. La rumeur censée aider le régime est devenue une source de panique. Leurs collaborateurs ont mis en vente leurs actions pour acquérir autant de dollars que possible.

Les mollahs ont alors légèrement diminué le taux de dollars (de 11400 à 11250) dans l’espoir de calmer la panique par l’affirmation de leur volonté de partager leurs dollars avec leurs collaborateurs. Mais cela n’a pas suffi. Les mollahs ont augmenté leurs achats d’actions pour calmer la panique de leurs collaborateurs, mais l’indice a chuté sous l’effet du nombre très élevé des actions mises en vente.

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Après cette crise, les mollahs ont annoncé le procès pour corruption du directeur adjoint de la gestion des réserves en dollars de leur banque centrale (BCI) pour souligner qu’ils pouvaient même pendre les plus proches s’ils mettaient en péril leur survie. 

Ils ont aussi mis en scène les rivaux de Rohani dans un débat sur la vie chère pour se recycler en opposants si l’Europe adoptait des quelques heures des sanctions à leur encontre et cela donnait assez de confiance aux opposants pour revenir à nouveau dans la rue pour les renverser. Mais les 4 rivaux de Rohani ont manqué d’arguments pour plaire aux opposants et leur sortie ratée a juste convaincu les collaborateurs du régime que leurs supérieurs n’avaient aucun moyen de limiter la casse lors de leur chute et la meilleure solution pour eux était de rompre et déserter.

Lundi 10 décembre 2018 (19 Azar 1397), les mollahs s’attendaient à des sanctions adoptées par les principaux pays de l’Europe pour assurer leurs intérêts en coopérant avec Trump. Cela pouvait déclencher l’adoption des sanctions par les Russes ou les Chinois. Ces sujets n’étaient pas évoqués dans la presse des mollahs. Ils parlaient d’un prix littéraire sans aucun intérêt. Ils avaient donc peur d’être sanctionnés.

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Dans leur journal anglophone, les mollahs se montraient plus offensifs en affirmant leur opposition à dialogue au Yémen sous l’arbitrage étranger (de l’Europe). Ils s’opposaient donc au dialogue de paix en cours dans l’espoir de s’inviter dans les débats, afin de formuler des exigences susceptibles de garder le conflit en état pour devenir l’arbitre de ces négociations et exiger le soutien des Européens en échange du succès de leur action au Yémen.

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Les dissidents avaient mis en avant le procès pour corruption du directeur adjoint de la BCI pour insister sur la faillite du régime.

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La contestation se portait aussi bien sous l’effet des sanctions que l’Europe devait imposer aux mollahs !


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Les Français et les Allemands et d’autres camarades européens se sont réunis brièvement avant d’annoncer qu’ils espéraient préserver l’accord sur le nucléaire (qui leur donne un rôle en Iran), mais qu’ils allaient aussi se montraient très attentifs à propos d’autres sujets (le terrorisme des mollahs et leurs ingérences dans la région notamment au Yémen), insinuant qu’ils étaient prêts à adopter des sanctions si les mollahs les menaçaient ou mettaient en danger leurs intérêts en Iran ou au Moyen-Orient. Ils n’ont cependant pas annoncé des sanctions contre les mollahs, pour les garder sous contrôle et aussi les dominer par leur chantage !

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Les mollahs ont censuré l’annonce en affirmant que la rencontre n’avait pas encore eu lieu et en insinuant que ce retard était la preuve qu’ils ne seraient jamais sanctionnés par les Européens ! Ils ont aussi baissé un peu leurs taux de dollar pour insinuer qu’ils étaient confiants en leur avenir !

Ils ont continué leur mensonge en insistant sur la nécessité de leur adhésion demandée par l’Europe au FATF et en précisant que cette adhésion leur apporterait 20% de plus ! Puis, ils ont insinué l’imminence de cette adhésion en promettant une hausse de 20% pour tous les retraités et aussi pour intéresser les gens en grève et stopper leur contestation ! Mais en l’absence d’un mot favorable au régime sur le plan international, la confiance interne s’est estompée et l’indice boursier s’est mis à baisser.

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Le régime a alors annoncé puis interdit une conférence avec les premières figures de sa première fausse opposition, le mouvement des réformateurs, partisan d’une seconde révolution islamique purifiée pour donner une bonne image du régime et recycler ses ripoux au pouvoir et faire perdurer leur pouvoir  !

Le régime a aussi annoncé l’opposition de certains étudiants à cette conférence pour donner une nouvelle légitimité d’opposants aux trois orateurs sélectionnés  : Hajarian, le fondateur des services secrets du régime sous Rafsandjani, Karbstchi, le très corrompu maire de Téhéran au service de Rafsandjani et Baghi, chargé d’infiltrer l’opposition en exil en reconnaissant les mensonges sur les répressions attribuées au Shah par ses opposants islamistes ou pseudo-gauchistes !

Mais il n’y avait aucune manifestation pour ou contre cette conférence ce qui indiquait que les gens du régime ne la croyaient pas capable d’initier une nouvelle fausse opposition et de dérouter la vraie opposition !

Les députés ont conclu que le régime était fichu et ont parlé indirectement des fonds dédiés sous Shah à la culture par un de ses préfets nommé Arsham qui avait été accusé de torture ! Les cadres miliciens ont aussi contré le retour des vieux faux opposants en réclamant la publication des noms de tous les hauts responsables du régime et leur bilan !

En fin d’après-midi, le régime a mis en scène ses trois guignols malgré le désintérêt et le rejet qu’ils avaient suscité. Hajarian qui avait ordonné de nombreuses exécutions a raté sa mission en livrant un discours confus pour se disculper personnellement ! Karbaschi a fait un discours pour atténuer le bilan très nul du mouvement faussement appelé réformateurs. Enfin Baghi a continué son œuvre de toujours, en cherchant à rétablir la fausseté de la responsabilité du Shah par la mort des trois étudiants qui sont à l’origine de la journée de l’étudiant, mais il a aussi fait l’éloge de Mossadegh pour draguer ses partisans alors qu’ils ont été les principaux colporteurs des accusations infondées contre le Shah !

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De fait, son discours est paru très décousu et n’a plu à personne. L’échec de ces trois interventions a incité les mollahs à les oublier immédiatement ! L’opposition en exil a aussi zappé ces interventions susceptibles de diviser les clivages qu’elle a surmontés pour unifier la lutte contre le régime.

Mardi 11 décembre 2018 (20 Azar 1397), les mollahs avaient été punis par les Européens. Ils devaient en ce jour accepter leur projet pour le Yémen pour s’éviter aussi de nouvelles sanctions. Mais leurs médias n’évoquaient pas ce sujet. Ils avaient mis en avant le discours de Rohani en faveur du FATF pour continuer à nier l’attitude hostile européenne à leur égard. Dans leur journal anglophone, ils affirmaient avoir eu le soutien d’OPEP pour tenir les États-Unis. Ils insistaient en quelque sorte sur leurs réserves pétrolières pour inciter les Européens à changer d’attitude à leur égard.

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Les dissidents affirmaient que le régime était dans une situation d’échec économique absolu et Rohani mentait en promettant 20% de revenu en plus, car il avait généré 200% de hausse de prix depuis son élection et la signature de l’accord sur le nucléaire !

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Hors Iran, le Figaro évoquait que le Dubaï ne pouvait être considéré comme un paradis pour les mollahs en raison des interdits bancaires imposés par les Américains ! On y apprenait que les mollahs y avaient déposé dernièrement 18 milliards de dollars pour gagner le soutien des dirigeants de ce pays, mais ils n’avaient pas réussi et allaient perdre ces dépôts comme le reste de leurs avoirs dans ce pays. L’article qui insistait sur les pertes des mollahs et leur appauvrissement était en soi un obstacle pour contrarier leurs projets de fuite. Un cadeau pour les ennemis du régime quels qu’ils soient !

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La contestation anti-régime se portait bien aussi en cette journée après l’aveu implicite de l’hostilité des Européens contre les mollahs ! Outre les ouvriers des aciéries et de sucre dans le sud du pays, les paysans d’Ispahan manifestaient habillés dans un tissu semblable au linceul (Kafan) dans lequel on emballe les morts musulmans pour dire que le régime islamique les avait presque tués ! Les familles des prisonniers politiques détenus en Iran avant devant l’entrée de la prison d’Evine près de Téhéran et demandaient la libération de leurs proches  !


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Le ministre de l’Énergie des États-Unis était en Irak pour proposer des partenariats énergétiques pour permettre aux Irakiens de ne plus dépendre des mollahs  !

Au même moment, l’Angleterre a lancé un forum sur la nécessité de suivre Trump et de renforcer les interdits imposés aux mollahs en 2020  !

Les mollahs ont débuté les négociations sur le Yémen en position de faiblesse ! Leurs médias n’ont pas parlé de ces négociations et on a supposé qu’ils n’avaient pas trouvé le moyen de contrarier les Européens pour les forcer à reculer sur d’autres sujets !

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Les gens du régime ont paniqué. Ils ont mis beaucoup d’actions en vente. Le régime qui voulait insinuer une victoire à propos de Yémen n’a pas acheté les actions mises en vente et l’indice a chuté.

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Les chefs Pasdaran ont alors reconnu le tir de missile de la semaine dernière avec une tête potentiellement nucléaire pour faire fléchir les Européens et agiter l’ensemble des adversaires du régime. Ces derniers n’ont pas engagé de polémique avec les mollahs. Les 4+1 et les États-Unis ont insinué des sanctions communes et onusiennes en annonçant qu’ils allient étudier au sein du Conseil de Sécurité dans quelques heures le rapport sur l’application de l’accord de Vienne et de la résolution 2231 (dont ils avaient durci l’interprétation une semaine plus tôt).

Les chefs Pasdaran et les mollahs n’ont pas continué la provocation et tout le monde a compris qu’ils regrettaient et avaient peur. Les mollahs craignant une dégradation de l’état de leur régime ont annoncé une réunion des chefs des 3 pouvoirs et ces derniers ont une hausse de tous les salaires ainsi que l’abaissement du taux du dollar à 9000 tomans sur le marché libre pour inciter leurs collaborateurs à ne pas rompre avec le régime.

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La peur évidente pouvait malgré leur effort déclencher quand même la panique. En attendant, les ex-partenaires géorgiens des mollahs ont conclu qu’ils n’avaient plus aucun moyen (terroriste) de pression sur eux et ont expulsé une dizaine de gens du régime confisquant au passage leurs avoirs et leurs biens immobiliers !

Mercredi 12 décembre 2018 (21 Azar 1397), les mollahs qui craignaient de nouvelles sanctions économiques avaient annoncé l’arrêt d’utilisation du dollar laissant entrevoir qu’ils s’attendaient à l’interdiction d’accès à tous leurs comptes en dollar à travers le monde !

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Les cadres miliciens hostiles au régime affirmaient que les mollahs et leurs complices avaient dernièrement commis un véritable hold-up en sortant 18 milliards de dollars des caisses du régime au taux invraisemblable de 4200 tomans alors qu’ils le vendaient 4 fois plus cher sur le marché libre ! Ils exigeaient le retour sachant que cela ne se pourrait pas en raison des saisies des avoirs de ces privilégiés à Dubaï où ils devaient être blanchis dans l’immobilier avant d’arriver en Géorgie ! En mettant le doigt sur cette somme perdue que les mollahs ne pouvaient justifier la dépense, les dissidents entendaient révolter les collaborateurs de ces privilégiés et déstabiliser ces derniers et de fait tout le régime.

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Hors Iran, le site Politico, génétiquement issue de la diplomatie Brzezinkiste, et dédié à opposer toutes les bonnes idées de Trump pour sortir de cette diplomatie, avait consacré un article au Prince Reza Pahlavi qui avait été interdit d’agir sous l’ère Brzezinski après une directive émise par un certain Henry Precht ! Il était clair que le choix d’aider celui ce que le peuple iranien souhaite à la tête de l’opposition aux mollahs faisait l’unanimité aux États-Unis. C’était une bien mauvaise nouvelle pour les mollahs sans doute l’effet de leur refus de coopérer avec les derniers du clan Brzezinski au moment des midterms. La fin d’une époque et le début d’un autre. L’article précisait que le prince allait lancer sous peu un appel à Trump de soutenir réellement le peuple iranien.

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L’opposition populaire aux mollahs a répondu positivement à cette annonce en déclarant que les routiers allaient recommencer une nouvelle session de grève le samedi 1er Dey (22 décembre 2018) et les miliciens de base qui avaient lancé l’action contre les mollahs par la réclamation de leur épargne détournée par ces derniers en descendant dans les rues et en réclamant le retour des Pahlavi sont à nouveau descendus dans la rue pour rappeler qu’ils étaient toujours opposés au régime et prêts à aider ses ennemis !


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Les mollahs avaient invité les Nord-Coréens en Iran dans l’espoir d’établir des partenariats pour contourner les sanctions américaines. Ils n’ont rien obtenu d’eux et les ont oubliés. Ils ont alors démarché les Russes qui ne les ont également pas aidés ! Le régime les a zappés en nous privant des images de cette rencontre ratée !

La bourse a ouvert en panique. L’indice a vite baissé malgré un bon niveau d’achat d’actions par les mollahs au pouvoir.

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Certains ont suggéré une adhésion express au FATF pour alléger les sanctions en sacrifiant quelques biens ou réseaux bancaires occultes. La panique s’est amplifiée ! Un porte-parole du Conseil de Discernement de l’intérêt du Régime a dit que cela ne servait à rien, car le régime appliquait déjà depuis la signature de l’accord de Vienne de telles mesures sans parvenir à duper ses interlocuteurs ou annuler leur méfiance qui a valeur de sanction !

Les députés ont repris leurs critiques mollahs contre les mollahs en affirmant qu’ils géraient très mal le budget de l’État et les prix, les accusant d’incompétence, pour les forcer à les appeler à exercer le pouvoir dans l’espoir qu’ils puissent ainsi accéder aux réserves du régime.

Les mollahs ont annoncé que le Guide allait recevoir les membres des familles des martyrs (de la guerre Iran-Irak). Il s’agit de gens qui ont perdu le principal membre actif de leur famille ou l’ont récupéré handicapé et de fait, ils vivent avec lui aux crochets du régime. Les mollahs espéraient un grand rassemblement pour dire qu’ils avaient des réserves cachées de partisans. Ils sont officiellement 3,200,000 personnes ! Mais la participation a été bien peu et les visages bien peu enthousiastes.

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Le Guide a alors mis en garde ces gens, et à travers eux ceux qui s’agitaient, que Washington avait été derrière le soulèvement de l’hiver dernier, qu’il avait échoué, qu’il avait espérait un été brûlant et avait échoué, mais qu’il pourrait recommencer. Il faisait implicitement référence à la liberté accordée à Reza Pahlavi pour afficher son opposition au régime. Cet aveu de vulnérabilité du régime a été perçu comme l’aveu de son impuissance à résister et maintenu la panique en état.

Rohani et son gouvernement étaient alors en conseil des ministres. Tout d’abord, le ministre de Défense de Rohani a aussi appelé les Étudiants justiciers (d’Ali Larijani) à ne pas critiquer le Guide et d’agir dans le cadre des usages du régime. Puis le ministre de l’Économie a répondu aux députés en affirmant que les hausses de prix étaient indépendantes de leur volonté. Ce qui est bien faux, car l’économie est totalement sous la direction du régime. Ce dernier fait monter les prix pour limiter le pouvoir d’achat des Iraniens afin de préserver ses stocks de nourriture, car en raison de sanctions sur le pétrole, il n’a pas les moyens de renouveler ses stocks. Il s’agit d’une hausse de prix anti-pénurie d’où la nécessité de continuer cette option et l’inquiétude de Rohani et ses ministres dont celui de l’Intérieur (qu’on voit sur les 2 dernières images).

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Mais Rohani et ses ministres ont aussi insinué la fin prochaine de cette tactique indispensable en promettant que les Européens allaient mettre en marche leur système d’échanges démonétisés (SPV) avant la fin de l’année en cours (soir dans 2 semaines). Ils ont insisté sur leur bonne foi en baissant de 9% le taux du dollar malgré la panique qui avait augmenté la demande  !

Rohani a aussi annoncé qu’il serait dimanche devant le Parlement pour défendre son nouveau budget dans l’espoir que la fin annoncée des pénuries latentes lui permette d’obtenir un vote de confiance à sa gestion. 

Ces promesses n’ont pas calmé la panique. La bourse a clos avec un indice en baisse de 883 points malgré 855 milliards de tomans d’achat d’actions par le régime.

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Au cours de l’après-midi, les députés ont continué à critiquer le gouvernement en affirmant qu’il avait attribué les prix chers au taux élevé du dollar, mais ils restaient élevés malgré les baisses de son taux. Les députés refusaient de jouer le jeu de la gestion des pénuries par des prix forts. Leur refus de coopération signifiait qu’ils ne croyaient pas que le démarrage du SPV puisse sauver le régime ou qu’ils ne croyaient pas que les Européens le démarrent avant la fin de l’année.

En fin de l’après-mdi, le membre du Conseil de Sécurité ont reçu le rapport de secrétaire général de l’ONU sur l’application de l’accord nucléaire par les mollahs. Les grandes puissances ont surtout parlé à nouveau de la menace que représentent les missiles du régime et en particulier les Français et les Anglais ont condamné le test nucléaire réalisé la semaine dernière et reconnu cette semaine en précisant qu’un chef militaire avait dit que le régime pouvait à présent construire des missiles d’une portée de 2000 km et pouvait en conséquence viser des bases de l’OTAN en Europe.
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Les mollahs ont sollicité l’aide des Russes et ne l’ont pas obtenue. Ils ont alors menacé d’arrêter l’accord sur le nucléaire en stoppant la coopération dans le cadre de l’accord sur le nucléaire et reprendre dans une près bref délai l’enrichissement nucléaire à 20%.

En parallèle, en raison des agitations attendues à tous les niveaux, Rohani a craint que les députés ne votent pas la confiance à son budget et critique ses points faibles. Il a reporté à une date inconnue la présentation de son budget devant ses camarades du Parlement.

Jeudi 13 décembre 2018 (22 Azar 1397), les mollahs avaient mis en avant la demande d’unité du Guide pour « résister au complot américain » contre leur régime et par ailleurs, ils affirmaient en anglais le démarrage du SPV européen pour vaincre tous les interlocuteurs du régime qu’ils pouvaient l’aider !

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Les cadres miliciens dissidents avaient signalé que la majorité des paniqués avait fait la queue devant la BCI pour acheter des dollars à 9000 tomans promis par Rohani. Ils insinuaient que sans cette annonce la crise serait très forte à la bourse et aurait provoqué un krach plus important.

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L’avenir des mollahs s’est alors assombri d’un coup quand les islamistes qu’ils soutiennent au Yémen ont accepté un cessez-le-feu dans le cadre des négociations présidées par les Européens et en présence du secrétaire général de l’ONU !

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Au même moment, la Ligue Arabe a annoncé sa volonté de réintégrer Assad et plusieurs médias orientaux ont annoncé l’arrivée d’un certain nombre des alliés de Trump et des Saoudiens en Syrie chez Assad pour lui signifier leur soutien. Il était clair qu’ils avaient eu des négociations secrètes avec lui en parallèle avec celles de Yémen pour exclure les mollahs de leurs deux derniers foyers de nuisance dans le monde !

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Tout le monde a cessé de s’agiter chez les mollahs ! Rohani et les députés sont redevenus amis sous la menace d’un monde qui se préparait à sanctionner lourdement les mollahs et ont ensemble décidé 5 scenarii pour baisser la consommation de l’essence, laissant entrevoir qu’ils s’attendaient à une grave pénurie de carburant et un rude hiver susceptible d’entraîner leur chute !

Dans ce contexte fiévreux, les cadres miliciens hostiles aux mollahs ont révélé que la semaine dernière le fils du député Pourmokhtar, jadis commandant des Pasdaran dans l’ouest du pays, avait été gravement blessé par de dizaines de coups de poignard sans cependant l’achever bien qu’ils en aient eu l’occasion. Visiblement, il s’agissait de faire peur sans que le régime en profite pour se poser en victime et aussi pour annoncer des représailles contre tous ses adversaires internes. 

Vendredi 14 décembre 2018 (23 Azar 1397), les mollahs devaient parler à l’occasion de leur sermon de vendredi pour faire la synthèse de leurs erreurs de la semaine et indiquer la feuille de route à leurs compagnons en déroute pour la semaine prochaine, mais tout le monde attendait le discours du prince Reza Pahlavi.

En attendant, son appel en faveur du peuple, la contestation se portait fort bien, car les instituteurs de la région Guilan étaient dans la rue pour réclamer tout ce que ce régime ne pas leur offrir !

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Les mollahs n’ont également pas pu convaincre les Turcs de leur permettre de détourner les sanctions américaines. Ils ont humilié les mollahs en affichant leur soutien à la normalisation annoncée des relations entre Assad et les États-Unis !

Les mollahs ont alors débuté le congrès annuel du parti Neda (acronyme de 2nde génération de réformateurs) avec comme orateur le M-AE Zarif pour dénigrer les succès de Rohani et insinuer qu’il pouvait le remplacer dans l’espoir de raviver les liens que Zarif avait tissés à NY sous l’ère Brzezinski et contrer le soutien au Prince Reza Pahlavi.

Devant une foule "Photoshop", Zarif a demandé au régime de respecter le peuple avant que le prince demande un soutien en respect des attentes du peuple. Zarif a aussi demandé que le régime offre au peuple un gouvernement à l’écoute de ses attentes ! Il a aussi simulé un refus boudeur de dialogue avec l’Occident dans l’espoir que tout changement diplomatique après son discours ne soit pas nécessairement suivi d’une ouverture et d’un vrai apaisement et le régime puisse refuser la paix au nom de sa méfiance vis-à-vis des Occidentaux !

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Ce show très tactique n’a nullement été applaudi à NY ou ailleurs en Occident  !

Les mollahs ont tenté de l’aider en critiquant eux-mêmes, plus ou moins, Rohani comme responsable de la la hausse des prix et les nouveaux réformateurs ont réajusté leur discours en oubliant leurs références fatigantes à l’Islam et en parlant de nouveaux choix possibles au nom des intérêts nationaux des Iraniens !

Mais leurs efforts n’ont rien donné. Ils se sont tus.

Les Iraniens attendaient le discours du prince Reza Pahlavi. Ce dernier a dit que le peuple était debout pour retrouver sa dignité et sa liberté et ne pouvait pas se placer sans cesse en défenseurs du peuple iranien tout en répétant qu’il ne voulait pas un changement de régime. Il devait s’engager en faveur des Iraniens !

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Les mollahs n’ont d’abord rien dit. Puis ils ont inondé leur média d’articles affirmant que Trump allait soutenir les moudjahidines du peuple pour inciter les Iraniens en exile à l’insulter et l’inciter à leur refuser tout aide. Cette ruse était idiote et n’a pas provoqué la vague hostile à Trump que souhaitaient les mollahs. Leurs compagnons ont réalisé que ces derniers n’avaient aucun moyen de neutraliser l’action du prince des Iraniens et celle du peuple ou encore le soutien de Trump quand ils s’exprimeront !

Pour résumer, cette semaine, les mollahs étaient en danger en raison d’une réunion sur leur terrorisme en Europe. Ils avaient alors choisi de menacer les Européens par leur narcoterrorisme ou la volonté d’agiter sans fin le Yémen et la Syrie. Les Européens avaient tenu bon et avaient menacé les mollahs de sanctions et obtenu leur passivité au Yémen.

Les mollahs avaient alors reconnu leur test balistique de la semaine passée pour intimider les pays de la région et l’Europe, mais cette fuite en avant avait seulement réussi à fâcher les grandes puissances et entraîner un nouvel avertissement du conseil de Sécurité de l’ONU. Cette fuite en avant les a sans doute encouragés à soutenir le peuple iranien et Reza Pahlavi qu’il considère comme son futur dirigeant. Les grandes puissances ont aussi eu à cœur de mettre en œuvre pour parvenir à un cessez-le-feu au Yémen pour exclure l’influence néfaste des mollahs dans la région et les empêcher de neutraliser tout aide à leur peuple par la déstabilisation du Yémen et d’autres pays clefs du Moyen-Orient.

En fin de la semaine, les mollahs ont eu les effets de leurs nuisances incessantes  : ils se sont retrouvés exclus de Yémen, mais aussi de la Syrie, car bon nombre des dirigeants arabes ou musulmans alliés à Trump ou aux Saoudiens se sont rendus en Syrie pour embrasser Assad et mettre en place un processus de paix avec lui, excluant le scénario de guerre et d’agitation voulu par les mollahs !

Les mollahs ont tenté de rebondir et contrer Reza Pahlavi et sa demande d’un soutien explicite américain à un changement de régime en simulant du respect pour le peuple dans l’espoir d’un soutien des ennemis américains de Trump, mais ces derniers n’ont pas bougé en raison du manque de confiance aux mollahs et l’effondrement du système islamique que leur mentor Brzezinski avait décidé d’installer ces dernières années en Syrie et au Yémen. Cette semaine les mollahs ont frôlé leur fin avant même le discours qu’ils redoutaient en milieu de la semaine. Le discours a posé la première phrase de la dernière phase de leur existence.

Cette semaine, les mollahs sont entrés dans leur phase terminale en raison de leurs erreurs et la volonté des Européens de mettre fin à leurs propres erreurs islamisantes héritées d’époque révolue !

-Semaine 566 :-
-Nouvelle époque et nouveaux deals ! -

Samedi 15 décembre 2018 (24 Azar 1397), les mollahs ont commencé la semaine en mettant en avant le discours de Zarif en faveur du peuple ! Visiblement, ils avaient peur du peuple ! Ils ont aussi salué la paix au Yémen comme étant leur œuvre alors qu’ils avaient tout fait pour l’empêcher ! Ils avaient aussi peur que leurs pions sur place se retournent contre eux ! Ils ont donc commencé la semaine avec la peur au ventre !

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Les cadres miliciens dissidents avaient signalé que les mollahs avaient aussi annoncé qu’ils pendraient le milicien financier Zandjani le moment venu. Zandjani a été le responsable désigné par Rafsandjani pour le déplacement des fonds du régime afin de contourner les sanctions. Ils avaient aussi permis à Rafsandjani de détourner une partie de ces fonds vers ses comptes. Les autres mollahs l’ont arrêté pour reprendre ces fonds quand Rafsandjani a été déchu de ses fonctions de chef occulte du régime après l’échec de sa révolution de couleur. Ils ont gardé Zandjani en prison pour faire peur à d’autres agents de Rafsandjani et les obliger de rembourser. Il est à présent détenu pour empêcher d’autres agents financiers (porteurs de serviettes) à fuir l’Iran avec les sommes qui leur sont confiées comme récemment cela est arrivé à Rohani lui-même ! En publiant l’annonce sur sa pendaison au moment opportun, les miliciens dissidents entendaient rappeler à tous ces porteurs de serviettes leur condition précaire pour les encourager à fuir avant qu’ils finissent comme Zandjani.

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Les cadres miliciens dissidents avaient aussi signalé que RosNeftet la compagnie pétrolière chinoise CNPC avaient discrètement renoncé à leur projet de coopération avec les mollahs. La CNPC avait annoncé qu’elle allait investir au Qatar !

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Cette révélation était doublement nocive pour les mollahs : elle indiquait que le Qatar restait un rival et non un allié, par ailleurs, elle ridiculisait Zarif, car il avait annoncé qu’il était invité par l’émir du Qatar qui visiblement utilisait le régime pour enquiquiner ses voisins et obtenir des avantages de leur part !

On avait donc un régime chassé de Yémen, de la Syrie et de l’Irak qui avait été mis à l’index par la Russie et la Chine et instrumentalisé par un minuscule voisin ! La Ligue Arabe a alors serré l’étau sur le régime en confirmant sa volonté de réintégrer Assad  !

La contestation interne se portait aussi bien avec de nombreuses et importantes grèves à Ahwaz et aussi la manifestation des instituteurs du nord du pays continuait (hélas pas d’image).

Zarif n’a pas réagi à l’annonce du vol du seul grand dernier client du régime par son soi-disant allié. Il est parti au Qatar et a tenté de retourner la situation en sa faveur en attaquant les États-Unis ainsi que le Conseil de Sécurité de l’ONU et leur interdisant de sanctionner les missiles du régime. Ils entendaient provoquer une escalade et envenimer les relations entre Trump et l’émir pour le forcer à prendre sa partie. Les grandes puissances n’ont rien fait. L’émir s’est aussi gardé de parler en faveur du régime et l’aider à contourner les sanctions !

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Tout le monde a vu que les mollahs n’avaient pas la capacité de provoquer une crise après leur expulsion de Yémen, de la Syrie et d’Irak ! Les nantis du régime ont paniqué. Ils ont mis en vente beaucoup d’action pour acheter beaucoup de dollars et fuir. Le gouvernement a refusé d’acheter et l’indice s’est mis à chuter.

Les députés qui veulent la même chose et manquent de moyens financiers ont vivement critiqué la hausse des prix, invitant Rohani à oublier la diplomatie (chantage) qui ne donnait aucun résultat pour s’occuper de l’économie faisant semblant d’être proche du peuple pour obliger les mollahs à baisser le prix d’accès au dollar. En l’absence d’une réponse, ils n’ont pas fait plus pour aller vers le peuple, car ils ne croient pas que les gens puissent oublier leurs méfaits. Ils ont juste augmenté la pression sur Rohani en déplorant qu’il ait secrètement nommé son gendre comme n°2 du très lucratif ministère de l’Industrie et de commerce extérieur pour qu’il puisse détourner des fonds ou accorder des contrats aux pays étrangers pour obtenir le droit de s’y établir la chute du régime !

Les chefs Pasdaran qui aimeraient ramasser des dollars et fuir ont attaqué les députés, considérés comme des rivaux financiers, en critiquant leur volonté d’adhérer au FTAF et de sacrifier une partie de cette milice pour terrorisme  !

La panique s’est intensifiée sous l’effet des sanctions mises en vente et non achetées par les mollahs, l’indice a chuté de 806 points !

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Les mollahs ont nié l’adhésion au FATF qu’ils avaient soutenue et appuyé en affirmant qu’il n’en était rien, car leur conseil constitutionnel ne l’avait pas approuvé ! De plus, leur ministre de Défense (au centre) a alors reçu les chefs Pasdaran pour souligner leur complicité et les rassurer que le clergé ne les sacrifie jamais !

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Dimanche 16 décembre 2018 (25 Azar 1397), les mollahs avaient lancé une campagne contre les déficits hérités d’Ahmadinejad pour justifier leur propos refus d’augmenter leurs propres allocations d’aide à la consommation pour ne pas permettre la consommation et ainsi retarder l’épuisement de leurs stocks et les pénuries qui les feront chuter. Ils devaient être certains que leur situation s’était dégradée en raison de leur isolement et leur échec au Qatar.

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Pour limiter ce sentiment d’isolement extrême, les mollahs avaient insisté dans leur journal Tehran Times sur des discussions en Suisse avec la Russie sur la Syrie dans l’espoir de donner le sentiment qu’ils avaient un allié pour peser dans la région malgré leur éviction implicite de la Syrie ! Par ailleurs, les mollahs annonçaient fièrement que Paris était dans un état chaotique pour rassurer les leurs que Macron était affaibli et ne pouvait pas avoir le temps de les importuner !

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Les cadres miliciens dissidents avaient signalé que Washington allait sanctionner l’accès des mollahs aux Bitcoins et que Rohani avait décidé de ne pas augmenter les allocations comme il l’avait promis ! Ils insistaient ainsi sur l’embargo financier du régime même sur le Darkweb et laissaient supposer un chaos identique qu’à Paris en raison des promesses non tenues !

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La contestation se portait fort bien à Ahwaz !


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On avait donc un régime en danger du fait de ses échecs, ses mensonges et son rejet par les siens et par le peuple.

Les chefs Pasdaran ont alors annoncé la mort d’un des plus hauts commandants de leur armée de terre (Ghodrat-ollah Mansouri) qui s’était tué accidentellement alors qu’il nettoyait son fusil ! Étant donné que les généraux ne sont pas à la guerre avec des fusils et ne nettoient pas leurs armes eux-mêmes, il était évident que la milice et le régime avaient éliminé ce chef militaire. Soit il était en train de rompre pour fuir soit en train de rompre pour tenter un coup contre le régime.

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Les députés ont paniqué et ont simulé la rupture avec les mollahs en leur reprochant de ne pas payer ouvriers, les instituteurs, les retraités et les PME auxquelles ils ont confié des missions ! Ils ont aussi révélé que les forêts iraniennes étaient détruites et le bois était vendu secrètement à l’étranger et tout était caché par de faux incendies ! Ils ont aussi révélé que la caisse du développement financé par 30% des revenus pétroliers était presque vide et ont ainsi accusé les responsables d’avoir vidé les caisses du régime pour s’acheter des points de chute après la chute du régime !

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Mais ils n’ont pas poussé plus loin leurs attaques, car le but n’était pas de rompre avec le régime et aller vers le peuple, car cela est impossible en raison de leur passé. Leur but était de forcer ses responsables à leur accorder une part du gâteau. Les députés d’Ispahan qui avaient aussi fait semblant de rompre en démissionnant la semaine dernière, mais n’avaient pas été acceptés par le peuple sont en ce jour revenu au Parlement et ont critiqué le gouvernement dans l’espoir que cette offensive technique entreprise par leur camarade leur permette d’obtenir des dollars bon marché et des visas pour des terres plus clémentes.

Les mollahs ont nié la rupture du commandant au fusil en insistant par une avalanche d’hommages sur sa fidélité et en adressant une avalanche de condoléances à sa famille ! Ils ont aussi appelé les leurs à l’unité en insistant la célébration de 9-DEY (31 décembre), date de la soi-disant mobilisation du peuple en faveur du Guide pour mettre fin à leur révolution de couleur qui était devenue une vraie révolution.

Mais cet appel n’a pas rassuré les gens du régime, car à présent, ils ne sont pas menacés par le ratage d’une intrigue ratée, mais par le peuple qui exprime son rejet du régime à n’importe quelle occasion. C’est pourquoi la panique a persisté à la bourse. Les mollahs ont augmenté les achats d’actions, mais cela a augmenté l’offre et a conduit à une grosse chute de l’indice 2778 points contre 806 la veille !

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Au cours de l’après-midi, les mollahs ont continué à rendre hommage au militaire qu’ils avaient liquidé pour rassurer les leurs. Ils ont aussi promis la privatisation (=vente soldée) de deux prestigieux clubs de foot de Téhéran et des entreprises culturelles (cinémas) pour les appâter et les calmer. Ils ont aussi promis de baisser le dollar de 10,000 tomans à 9,000 tomans (soit plus que le double du taux réservé à leurs amis) !

Les députés ont annoncé une enquête sur les mines iraniennes (une mine de dollars pour les mollahs) pour les forcer à les rémunérer mieux en baissant encore le taux du dollar !

Les mollahs n’ont pas répondu. Les députés n’ont pas lancé l’enquête et ont encore révélé leur veulerie. Les mollahs ont été rassurés par ce manque de courage. Redoutant cependant une situation explosive suite à leurs différents échecs et le manque d’intérêts financiers de leurs privatisations, ils ont annoncé l’arrestation de trois meneurs de la grève des aciéries d’Ahwaz pour insister sur leur puissance de répression et aussi rassurer les leurs qu’ils pouvaient les défendre !

Zarif est aussi parti pour la Suisse afin de participer à un débat sur la Syrie dans le cas du processus d’Astana dans l’espoir de raviver le rôle du trio Iran-Russie-Turquie contre l’avis des Russes !

Lundi 17 décembre 2018 (26 Azar 1397), les mollahs affirmaient que le dollar allait baisser encore et encore ! Ils espéraient éviter le bras de fer avec leurs députés, car les révélations de ces derniers pouvaient augmenter leur impopularité ! Ils affirmaient par ailleurs qu’ils défendraient toujours le Yémen. Ils laissaient supposer qu’ils pourraient perturber la paix qui était signée dans l’espoir d’intimider les pays européens concernés par le transit pétrolier dans la mer rouge (vers le canal de Suez) pour les obliger à les aider.

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Les cadres miliciens dissidents signalaient que les mollahs avaient encore imprimé des billets pour pallier à leur propre hausse de prix et pour cacher la misère qu’ils avaient générée ! Les cadres miliciens dissidents insistaient aussi sur le domino des retours des pays musulmans vers Assad pour signaler que ce dernier n’était plus la personne à fuir, mais le contraire et n’avait donc aucune raison d’aider les mollahs ou même prétendre les aider. Ils avaient aussi révélé que l’ONU avait avalé le processus d’Astana sans que les Russes bronchent, ce qui signifiait qu’ils les aidaient à se débarrasser de ce processus et des mollahs pour dominer la Syrie avec la bénédiction de l’ONU !

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La contestation se portait le mieux que l’on pouvait espérer, car il y avait des manifestations de tous les ouvriers de tous les secteurs pour la libération des trois ouvriers pris en otages par les mollahs. Par ailleurs, les murs d’Ahwaz étaient couverts de slogans Vive le Roi (Javid Shah) dessinés à la bombe ce qui signifiait que la police du régime l’avait permis ! Les miliciens dépouillés par le régime étaient aussi à nouveau dans les rues ! Les retraités réveillés par le soutien passager des députés avaient annoncé qu’ils manifesteraient à partir du lendemain dans tout le pays !

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La Géorgie a continué son action contre les mollahs en saisissant les avoirs des Iraniens à qui elle avait accordé la résidence ! Elle a prétexté qu’elles n’avaient pas de loi permettant ce droit au séjour de longue durée !

Les députés très agités et vindicatifs la veille ont continué à titiller les mollahs. Ils ont aussi soutenu la création d’un organe intitulé le Parlement des réformes pour changer leurs propres images et insinuer qu’ils pourraient aller vers le peuple dans l’espoir de faire mieux pression sur les mollahs ! Dans ce cadre, ils ont aussi demandé des répressions plus fortes contre les grossistes et les décideurs qui augmentent sans cesse les prix sans se soucier du peuple !

Cette attaque contre certains nantis visait à bloquer leurs efforts pour fuir et a conduit à plus de panique ! Le gouvernement a dû encore augmenter ses achats d’action et pu diminuer un peu le krach, car la bouse a fini sur une baisse de 1958 points contre 2778 la veille.

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En début de l’après-midi, suite à une demande américaine, les pays présents à l’ONU ont exprimé le souhait de condamner la violation des droits de l’homme par les mollahs suite aux trois arrestations de la veille à Ahwaz ! Les mollahs et leurs associés ont cessé de s’agiter ! Mais malgré ce calme, ils ont eu la punition qu’ils méritaient : l’adoption d’une résolution condamnant leurs violations des droits d’homme dans tous les domaines !

Washington a annoncé au même moment qu’il n’avait plus le projet de reverser Assad mais seulement virer les mollahs de la Syrie !

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Les mollahs n’ont pas commenté cette annonce qui était une formalité au vu des événements de la semaine dernière et l’ont censurée dans l’espoir que leurs compagnons paniqués ne le voient pas. Mais les cadres miliciens dissidents de l’agence FARS, le site d’info le plus lu en Iran, ont publié les deux nouvelles pour accentuer la panique et accélérer la chute du régime et leur propre délivrance.

Mardi 18 décembre 2018 (27 Azar 1397), les mollahs insistaient sur leur amour du dialogue et d’échanges culturels avec tous les pays arabes voisins (les nouveaux amis d’Assad) dans l’espoir que ces derniers se montrent aussi amicaux à leur égard ! Dans leur journal en anglais, ils avaient mis en avant leur soutien permanent à Assad pour dissimuler sa rupture et la confirmation de leur éjection de ce pays, indispensable pour leurs actions terroristes  !

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Les cadres miliciens dissidents avaient signalé les saisies des avoirs immobiliers des gens du régime en Géorgie ! Ils n’entendaient pas laisser les mollahs et leurs compagnons agités souffler !

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La contestation était boostée à Ahwaz après le vote de soutien de l’ONU ! Les retraités étaient dans la rue ! Ceux de l’armée étaient sous la pluie à Téhéran devant le Parlement opportuniste des mollahs pour défendre leurs droits mais aussi les droits des instituteurs iraniens !


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Au même moment, un drame est survenu à Zahedan, principale ville de la région très désolée et agitée de Sistan-&-Baloutchistan : une poêle qui chauffait une salle de classe s’est renversé et a provoqué un incendie qui a brûlé gravement plusieurs fillettes de pauvre condition. Cela était déjà arrivé dans une petite ville de la même région, à Chine Abad, et le tout le monde avait accusé le régime, car il n’avait pas fourni de chauffage électrique à l’école primaire de cette ville.

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Cette fois, il ne pouvait pas parler d’une négligence d’autant plus que cela était arrivé dans une grande ville ! Très vite, la colère est montée dans cette région surtout après la mort rapide de deux des enfants brûlés. Les mollahs ont censuré la nouvelle qui pouvait avoir des répercussions sur les manifestations en cours !

Les députés ont apporté leurs soutiens aux ouvriers et aux retraités qui manifestaient, mais sans s’allier aux retraités de l’armée qui s’étaient rassemblés à l’extérieur du bâtiment !

Les mollahs ont alors mis en avant le Guide pour dire que l’ambition de diriger était néfaste, car elle supposait beaucoup de sacrifice. On a compris que les mollahs préparaient le terrain pour quitter le pouvoir de manière anticipée au cas où la situation devenait dangereuse du fait de la colère du peuple et la disposition des policiers à laisser faire le peuple et renverser le régime  !

Les médias du régime ont aussi mis en avant Shaparak, une fausse opposante vaguement contre le port du voile qui se dit féministe et a pour mission de critiquer et d’insulter le prince Reza Pahlavi ! Mais l’intervention n’a intéressé personne  : aucun État européen n’a aidé cette fausse opposante, qui a atterri avec un visa du régime au Canada où les mollahs ont construit leur propre ville !

Les députés paniqués par ces choix ont apporté leur soutien aux ouvriers et aux retraités en colère sans cependant s’activer pour les aider vraiment. Ils ont aussi convoqué le ministre de l’Intérieur des mollahs et l’ont questionné à propos des 2500 visas américains et cartes d’identité américaines (Green Card) qu’Obama leur avait accordés en échange de négociations secrètes (pour un changement de régime pacifique en faveur des islamistes iraniens pro-américains). Les députés menaçaient d’accuser les bénéficiaires de trahison pour les empêcher de fuir en les rendant diplomatiquement toxiques !

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Le ministre de l’Intérieur des mollahs a dit que ses amis n’avaient reçu aucun visa pour les États-Unis et a dit que le pays était menacé par l’ensemble des pays voisins, invitant tous les députés à éviter tout conflit avec le gouvernement au nom de leur intérêt commun ! Les députés se sont dits satisfaits par ses réponses car ils pouvaient y faire référence pour bloquer l’usage de ces green-cards dont l’existence ne fait pas de doute.

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Le gouvernement a aussi rassuré les paniqués en insistant sur la présence de Zarif en Suisse pour raviver le rôle diplomatique officielle du régime en Syrie.

Mais la panique a augmenté, car il n’y avait aucun signe de succès pour Zarif. Les manifestations à Téhéran ont cependant aidé les mollahs, car ils ont retardé l’accès des paniqués à la bourse pour vendre leurs actions et l’indice a chuté, mais la chute a été moins importante : -603 points contre 1958 la veille (l’image n’a pas été publiée).

En milieu de l’après-midi, les médias ont annoncé que Trump allait retirer les troupes américaines de la Syrie, car il considérait que Daesh était vaincu ! Au même moment, la rencontre du trio d’Astana s’est terminée en Suisse sans qu’ils puissent se mettre d’accord sur la future constitution syrienne et leur échec a mis fin à l’avenir du groupe puisque Trump avait mis fin à la guerre contre Assad. L’ONU a alors rappelé qu’elle aurait le dernier mot sur la Syrie, se plaçant comme le liquidateur de la guerre américaine en Syrie et de la confirmation de la présidence d’Assad et de la légitimation de la présence russe en Syrie !

Lavrov, le ministre des AE de la Russie n’a évidemment pas contesté cette évolution qui attestait d’un deal entre Trump et Poutine. Il a renvoyé l’ascenseur aux Américains en refusant l’aide demandée par Zarif et en s’obstinant à défendre la poursuite de l’accord de Vienne alors qu’il n’apporte rien aux mollahs !

Les mollahs ont censuré tous ces revers qui confirmaient la fin prochaine et officielle de leur néfaste influence ou ingérence en Syrie après la fin officielle de leur influence et leur capacité de nuisance au Yémen !

Au même moment, les Européens et les ennemis américains de Trump ont conclu à sa victoire. Le New York Times, normalement anti-Trump, a publié des correspondances diplomatiques hackées des Européens faisant état de leurs inquiétudes à propos des mollahs ! Les Européens ont grondé mollement les NYT sans démentir ce qui était dit. Leur mollesse a laissé supposer qu’ils avaient envie de diffuser ces documents pour justifier des mesures contre les mollahs après l’éviction de ces derniers de la Syrie et la perte de leur capacité de nuisance terroriste sur le front méditerranéen qui les concerne tous.

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Les mollahs ont aussi censuré cette publication et la méfiance des Européens à leur égard qui pouvait laisser supposer l’adoption de nouvelle sanction de leur part au lieu du dispositif d’échanges démonétisés promis depuis longtemps !

Les cadres miliciens dissidents de l’agence Fars ont tout publié après minuit pour plonger le régime et ses derniers aficionados dans une folle panique et les pousser à se détruire mutuellement !

Mercredi 19 décembre 2018 (28 Azar 1397), les mollahs annonçaient un budget novateur établi avec une méthode inédite et géniale pour l’année prochaine pour rassurer les leurs qu’ils sauraient perdurer malgré le manque de dollars, les pénuries à venir et les attentes grandissantes de leurs proches et de tous les Iraniens. Ils niaient aussi avec culot leur éviction de la Syrie en prétendant qu’ils y avaient vaincu les Américains ! On avait une fuite en avant dans le monde merveilleux des slogans rassurants pour rassurer les proches du régime !

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Les cadres miliciens dissidents signalaient que la situation économique était terriblement mauvaise, car les statistiques officielles qui divisent les mauvais chiffres par 2 ou par 3 indiquaient 73,7% d’inflation ! Cela voulait dire que l’inflation serait actuellement de 150 à 200% !

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La contestation boostée par le soutien de l’ONU se portait également très bien, car le régime avait relâché ses ouvriers-otages et il y avait des manifestations hostiles au régime dans de très nombreuses régions pour fêter cette victoire. Les professeurs avaient lancé un appel à l’unité aux Étudiants du régime qui jouent les faux opposants pour leur permettre de rompre avec le régime et déstabiliser ce dernier par cette rupture inattendue.

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Au même moment, l’Albanie, État européen qui accueille les vieux membres de l’OMPI après leur expulsion de l’Irak, a accusé l’ambassadeur des mollahs et son adjoint d’avoir un projet d’attentat contre ces exilés et a viré les deux hommes et a aussi ouvert la voie à de nouvelles sanctions européennes contre les mollahs et à l’abrogation des promesses d’échanges démonétisés (SPV) en raison du terrorisme persistant de ces derniers !

Les mollahs ont censuré l’info !

Au même moment, la Suisse (qui roule pour les Américains et les représente en Iran) a annoncé qu’elle acceptait de recueillir la structure des échanges démonétisés SPV avec l’accord des États-Unis, plaçant cette offre minimale d’échanges d’ordre humanitaires sous la surveillance de l’administration Trump. Il est devenu clair que les Européens ne voulaient pas aider les mollahs à contourner les sanctions et ne voulaient pas leur laisser un tel espoir afin d’accélérer leur effondrement !

Les mollahs ont censuré l’info, mais les cadres miliciens partisans de la chute du régime ont annoncé cette décision de l’Europe qui était équivalente à une sanction mortelle pour le régime !

Les nantis du régime ont perdu tout espoir de sortir leurs avoirs en gardant des liens avec les banques européennes. Ils ont mis en vente autant d’action que la loi permet. Les mollahs ont refusé d’acheter tout ce qui était proposé à la vente pour nier la gravité de leur situation et pour éviter d’amplifier la panique et perdre beaucoup d’argent. L’indice a chuté sous l’effet des actions non vendues.

Les députés ont aussi paniqué comme la veille et ont encore apporté leur soutien aux ouvriers et aux retraités en colère. Cette fois, ils ont aussi continué leur action de pression sur les mollahs en annonçant la révocation possible du ministre de l’Agriculture en lui attribuant la responsabilité de la hausse des produits alimentaires pour plaire aux agriculteurs très en colère contre le régime et pour plaire aussi à des millions d’Iraniens qui ne peuvent consommer le moindre produit alimentaire de qualités produits en Iran. Ils ont aussi remis en cause la responsabilité du ministère de l’Éducation du régime dans l’incendie de Zahedan sans demander des sanctions, car ils pouvaient être accusés de négligence pour ne pas avoir dénoncé l’absence d’appareils de chauffage adéquate dans cette ville comme ailleurs dans le pays.

Enfin, les députés opportunistes ont parachevé leur imposture en menaçant de démissionner si le gouvernement n’entendait pas la colère du peuple !

Le gouvernement a maintenu sa position en évoquant un bon budget pour l’année prochaine iranienne qui commencera dans 60 jours et a tout simplement déçu tout le monde par cette annonce.

La panique a persisté à la bourse et la séance s’est terminée par un indice avec une baisse record de 3063 points contre 1958 la veille !

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Les députés ont continué à critiquer Rohani sans cependant démissionner comme ils l’avaient promis. Rohani n’a rien, car il avait un sursis parce que la bourse est fermée tous les jeudis en Iran. Il a compté sur la veulerie intéressée de ses adversaires du jour et de ses collaborateurs paniqués en annonçant qu’il serait jeudi en Turquie pour parler de la Syrie et de Business, insinuant qu’il allait obtenir contrats inattendus d’Erdogan qui avait été exclu d’un rôle en Syrie dans le deal implicite entre Trump et Poutine.

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Jeudi 20 décembre 2018 (29 Azar 1397), les mollahs avaient insisté sur la sortie des Américains de la Syrie comme un échec de ces derniers ! Visiblement, Rohani arrivé la veille en Turquie n’avait pas pu parvenir à rencontrer Erdogan et obtenir son soutien et entraîner la Turquie dans une guerre contre les deux premières puissances militaires mondiales !

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Dans leur journal en anglais, les mollahs affirmaient que l’Occident avait enfin accepté Assad comme ils l’avaient toujours préconisé. Mais cela n’était pas vrai, car les mollahs n’avaient pas soutenu la récente réélection d’Assad car ils avaient alors préconisé des élections libres demandées par l’ancienne administration américaine. À présent, ils espéraient donner l’illusion d’une victoire de leur diplomatie pour peser sur l’opinion turque et forcer Erdogan à les soutenir !

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Les cadres miliciens dissidents avaient mis en avant l’arrivée prochaine des Casques bleus américains au Yémen pour insister sur l’éviction des mollahs de ce pays et pour signaler une même disposition sans doute en Syrie ! Ils avaient aussi mis en avant l’installation du SPV en Suisse sous la direction des Américains pour signaler que le régime était à présent à 100% à la merci de ces derniers et ne pouvaient espérer trouver des alliés comme Rohani l’avait promis la veille !

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La contestation se portait toujours formidablement bien (mais il n’y avais pas d’images).

La bourse étant fermée, les opportunistes paniqués ne pouvaient pas vendre des actions, mais ils pouvaient acheter des dollars. Les mollahs ont profité de ce sursis pour annoncer que leur président avait été reçu en grande pompe par Erdogan et qu’il allait négocier avec lui dans la journée pour mener à bien sa mission. On a compris qu’ils voulaient faire patienter les paniqués pour ne pas perdre leurs précieux dollars.

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Mais l’attente a été perturbée par la conférence annuelle de Poutine sur l’année chrétienne qui finissait. L’homme fort de la Russie a salué Trump et a souligné son soutien en affirmant qu’il validait tous les choix de son ami Donald, car il avait raison sur tous les sujets !

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Dans la foulée, Erdogan a refusé de signer le moindre contrat avec eux !

Les mollahs ont encaissé ce revers sans en parler. Les députés ont cessé de s’agiter, car à présent ils devaient soit bien s’entendre avec les mollahs pour avoir droit à des facilités pour quitter le pays ou rompre avec le régime et ils ne savaient que choisir.

Mais on peut supposer que les demandes de visa pour la Géorgie ont augmenté malgré l’inimitié affichée par les dirigeants opportunistes de ce pays, car les mollahs ont mis en garde leurs proches contre des charlatans présents dans ce pays !

Rohani a tenté de sauver sa mission en organisant une conférence de presse pour dire qu’il proposait un contrat de 20 ans de gaz à un prix très intéressant à la Turquie pour forcer Erdogan à signer, mais ce dernier n’a pas changé sa décision.

Les cadres miliciens actifs contre les mollahs ont alors dénoncé que les entrepôts des douanes étaient pleins et le gouvernement empêchait la distribution des produits de première nécessité (d’origine turque) qui y étaient stockés pour forcer les mollahs à vider leurs stocks au moment où ils n’avaient pas obtenu des contrats pour leur renouvellement afin d’accélérer les pénuries existantes et déstabiliser le régime après un nouvel échec de son capitaine !

Les cadres miliciens actifs contre les mollahs espéraient aussi forcer les députés à parler de la consommation freinée par les mollahs pour augmenter les tensions au sein du régime, mais les députés n’ont pas marché dans la combine et ont montré qu’ils se votaient plus aux côtés des mollahs pour profiter des facilités pour fuir le pays, car ils ne se vouent pas pardonnés par le peuple ! Ce choix nous a presque enchantés, car cela signifie que les Iraniens n’accepteront aucune réconciliation bénéficiant aux mollahs criminels et ces derniers sont obligés de se retrouver dans un maelstrom de mésentente et d’hostilités qui détruira à jamais leur révolution et leur néfaste république.

Trump a alors ajouté à la panique évidente au sein du régime en affirmant que les troupes américaines allaient employer tous leurs moyens durant le temps qu’elles resteront en Syrie pour la nettoyer de la présence des mollahs ! Les Israéliens ont aussi annoncé qu’ils déploieraient leur aviation pour continuer à frapper les mollahs et leurs troupes !

Les Syriens n’ont rien dit en défense des mollahs et ont confirmé leur envie de se débarrasser de ces derniers pour retrouver leur place dans le nouveau Moyen-Orient laïque soutenu par Trump et s’éloigner de l’islamisation de leur modèle du fait de la précédente diplomatie américaine. Les mollahs sont arrivés au bout de la semaine avec la certitude qu’ils n’avaient plus aucun allié par défaut et donc pas d’autres issues que de capituler ou entrer dans une guerre totale et totalement désespérée avec le monde entier !

Vendredi 21 décembre 2018 (30 Azar 1397), les mollahs ont annoncé que le n°2 de leur diplomatie, le milicien terroriste Araqtchi (principal négateur de l’accord de Vienne), était en Europe en train pour consulter plusieurs ambassadeurs du régime avant de se rendre à Moscou. Ils ont ainsi insinué qu’ils préparaient des actions terroristes en Europe tout en insinuant le soutien de Moscou pour intimider les Européens et déstabiliser les Russes et les obliger à renoncer à leur coopération avec Trump. Mais ce double bluff n’a pas pris, car il n’y eut aucun changement du côté des grands pays européens ou du côté de Poutine !

Les députés, désespérés par l’échec de cette initiative, ont mis un peu la pression aux mollahs en parlant d’un procès symbolique des « responsables de l’incendie de Zahedan » au sein du Parlement !

Les mollahs n’ont pas flanché. Ils ont insisté sur la rencontre entre Araqtchi et son homologue russe Sergei Ryabkov pour insinuer que tout n’était pas perdu ! Ils ont davantage insisté sur leur chance en affirmant dans leur sermon de vendredi que la sortie de l’armée américaine de la Syrie était une victoire pour le régime et que bientôt ils gagneraient aussi la bataille de la région en infligeant une défaite à l’Arabie Saoudite ! Cela était une gaffe, car ils avaient déjà annoncé la défaite de cette dernière au Yémen. Mais ils étaient désespérés et ont manqué de vigilance.

Ce discours n’a pas enthousiasmé leurs compagnons, car il n’a pas été repris par ces derniers. En début de l’après-midi, les Allemands visés par la menace terroriste des mollahs les ont punis en ordonnant l’arrêt de ravitaillement de leur principale compagnie aérienne, Mahan (ex-propriété de Rafsandjani) sur leur territoire et de fait en Europe.

Les Français également visés par le terrorisme des mollahs ont condamné Total pour avoir versé des dessous de table aux mollahs excluant toute activité en Iran à cette seule partenaire pétrolière occidentale du régime ainsi qu’à d’autres compagnies européennes.

Les Russes ont aussi refusé de se laisser manipuler par les mollahs et d’entrer en conflit avec les Européens en affirmant qu’ils soutenaient à 100% l’approche européenne vis-à-vis des mollahs s’interdisant toute aide aux mollahs pour échapper à ces sanctions européennes pour ne pas subir l’embargo pétrolier, financier et aérien que les Européens avaient décrété pour se retrouver dans le camp de gagnant du monde transformé par Trump et ses alliés !

Les mollahs désespérés et totalement isolés ont tenté l’apaisement avec leurs ennemis en Iran en annonçant un nouveau congrès de leur plus grand parti réformateur (Neda) et l’un de ses responsables a demandé un changement de gouvernement et la nomination d’un gouvernement à l’écoute du peuple ! Cela ne pouvait pas marcher, mais pouvait retarder leur chute.

Les mollahs ont aussi choisi l’intimidation vis-à-vis de leurs ennemis extérieurs en annonçant via leurs chefs miliciens une gigantesque manœuvre militaire offensive dans le golfe Persique ! Cela était loin d’être suffisant. Il ne pouvait donc pas les sauver, peut être retardé l’application de sanctions à leur encontre. On était loin de la guerre totale et totalement désespérée avec le monde entier ! Cette option n’était pas envisagée. De fait, les manœuvres annoncées étaient de la poudre aux yeux des désespérés du régime plus qu’une véritable action contre ses ennemis.

En résumé, on avait un régime qui avait perdu des alliés avant d’être sévèrement sanctionné et en plus, il n’osait pas défier la détermination froide et sourde de ses ennemis. Ils s’agitaient pour convaincre ses compagnons qu’ils n’étaient pas finis alors que tout indiquait le contraire.

Conclusion | La semaine dernière, les mollahs en danger de nouvelles sanctions pour leur terrorisme ont choisi de menacer les Européens, ces derniers les avaient punis en prenant des dispositifs pour les chasser du Yémen. Washington avait aussi soutenu le peuple en donnant la parole à son leader en exil. Trump avait également conclu des accords avec ses alliés arabes pour légitimer Assad selon la demande de Poutine pour obtenir en échange l’exclusion des mollahs de la Syrie et les priver de leur base de nuisance en Méditerranée.

Cette semaine, les mollahs ont simulé l’apaisement avec le peuple tout en continuant à menacer les intérêts occidentaux. Ces deux initiatives ont échoué et ont augmenté la panique au sein de leur régime. Ils ont aussi inquiété leurs Européens, les Russes et les Américains. Chacun a pris la partie de les isoler davantage.

Trump a annoncé la fin de la guerre et le départ des troupes américaines de la Syrie pour transférer le pouvoir aux Russes avec la complicité de l’ONU. Poutine a sabordé avec l’ONU le processus impliquant les mollahs pour devenir le grand maître de la Syrie et prendre une option sur les pays de la Méditerranée. Les Européens ont soutenu la demande américaine pour condamner les violations des droits de l’homme en Iran. Ils ont aussi soutenu la lutte en Iran et ont permis au peuple de crier son envie de changement par des slogans en faveur de Reza Pahlavi.

Les Européens ont continué l’action anti-mollahs en plaçant les échanges humanitaires à venir sous la surveillance américaine pour empêcher les mollahs d’en profiter. Puis ils ont souligné le terrorisme des mollahs en expulsant leurs diplomates puis en décrétant informellement un embargo énergétique, financier et aérien à leur encontre les enfermant en Iran à la merci de tous leurs ennemis de l’intérieur !

Cette semaine a apporté une avalanche de défaites pour les mollahs ! Ils ont perdu leurs illusions et ont gagné la certitude qu’ils n’avaient plus aucun allié par défaut pour avancer en jonglant avec les options. Ils devaient choisir entre la capitulation ou une guerre totale et totalement désespérée avec le monde entier ! Ils n’ont pas osé choisir cette option. Les voilà condamnés à subir la colère et le désespoir des leurs et de leurs ennemis sans oser les défier. La semaine dernière, ils étaient entrés dans la phase terminale de leur existence. Cette semaine, avec les nouveaux deals entre les grandes puissances, ils ont compris à leurs dépens qu’ils ne pouvaient rien pour leur anéantissement.