Il y a trois jours, Téhéran avait affirmé qu’il ne se sentait pas responsable du cargo affrété par sa compagnie nationale de navigation et qu’il invitait les pirates somaliens à s’adresser au propriétaire chinois.

Nous avions alors découvert qu’il menait en cachette des négociations pour payer la rançon afin de ne pas perdre le cargo et sa cargaison ; et en plus être obligé d’indemniser l’armateur chinois.

De plus sous l’effet des sanctions bancaires et le refus d’attribution de lettres de crédit, le régime des mollahs ne trouve plus de cargos à louer pour ses besoins. Il ne peut donc effaroucher les armateurs intrépides qui acceptent encore de coopérer.

Par ailleurs, la marine de guerre iranienne n’est pas dotée de bâtiments capables de s’éloigner de leurs ports d’attaches dans le golfe Persique pour attaquer les pirates et Téhéran n’a reçu aucune offre de coopération militaire pour libérer son cargo. Pour ces différentes raisons, Téhéran a décidé de négocier, mais en cachette, en prétendant qu’il n’y prenait pas part.

C’est là qu’intervient l’avertissement lancé aux pirates. Il est censé expliquer la libération d’un cargo sans recours à des négociations et son acheminement vers l’Iran et non sa restitution à l’armateur chinois.

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