Depuis le début de la semaine Téhéran se lave les mains de toute responsabilité en affirmant que ce cargo opéré par l’Islamic Republic of Iran Shipping Lines a une immatriculation chinoise (pavillon Hong Kong) et qu’en conséquence c’est aux Chinois de payer les pirates somaliens.

Or, selon le média Indien Timesnow.tv qui a contacté le commandant du cargo Delight par Téléphone, des négociations sont en cours avec les pirates et une issue heureuse serait proche.

Ce comportement a deux explications : à l’annonce de la prise du cargo saoudien, les islamistes somaliens ont proposé leur secours pour aider l’Arabie Saoudite, pays que ces islamistes considèrent comme sacré. Il n’y a pas eu le même engouement pour aider Téhéran.

Les mollahs sont également isolés sur le plan international et ne peuvent compter sur une assistance américaine. Par ailleurs, ils sont militairement très faibles et incapables d’intervenir pour libérer leur cargo, malgré les annonces prétentieuses d’une forte capacité de nuisance dans des guérillas marines.

C’est pourquoi nous assistons à un comportement qui est si typiquement mollah : on fait semblant de se désintéresser de l’affaire et on négocie en cachette.

Cette affaire de piraterie embarrasse le régime des mollahs et chahute ses slogans de puissance guerrière. Ceci explique peut-être l’annonce du triplement des forces marines au lendemain de la prise d’otages.

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