En effet, le 5 novembre, nous avons critiqué la diffusion d’une nouvelle sur un homme iranien battu qui avait demandé le divorce en faisant remarquer que la nouvelle était bidon car selon la charia en vigueur en Iran, l’homme n’a nul besoin d’un tribunal et peut répudier sa femme. La nouvelle avait été fabriquée et mondialement diffusée pour contrecarrer les effets des images que nous avions publiées sur la cérémonie Taklif au cours de laquelle les fillettes de 9 ans sont habillées en petites mariées pour être déclarées Femmes conformément à la charia en vigueur en Iran depuis 1980. Des cérémonies et une loi dépénalisant la pédophilie que Shirin Ebadi et ses consoeurs les fausses dissidentes féministes n’ont jamais dénoncées.

Le calendrier a volé au secours de l’antenne iranienne de l’AFP : au lendemain de l’élection présidentielle américaine, Téhéran a souhaité mettre en avant la « nature démocratique de son régime ». Shirin Ebadi, dont l’action est une sorte de preuve par défaut de l’existence d’un espace de liberté d’expression et d’action associative a pris la parole pour critiquer un nouveau projet de loi sur les châtiments corporels. C’est une déclaration très conforme à l’action de Shirin Ebadi où elle évoque régulièrement une interprétation erronée de l’Islam sans aborder l’injustice fondamentale de la charia notamment par rapport à la majorité fixée à 9 ans pour les filles.

A Washington, la chaîne Voice of America qui apprécie ce langage pro-islam a publié une dépêche consacrée à cette sortie médiatique et il n’y a aucune référence à cette loi ignoble et pour cause : elle rendrait une entente avec les mollahs impossible. Mais l’antenne iranienne de l’AFP a affirmé le contraire dans sa dépêche consacrée au sujet ! Incroyable : car il ne s’agit pas de ces explications ajoutées en bas des dépêches de cette agence, mais d’une phrase que le responsable iranien de l’AFP en Iran, Siavosh Gahzi, attribue à Shirin Ebadi !

La phrase a été inventée pour faire mentir Iran-Resist, pour dédouaner l’antenne iranienne de l’AFP, mais aussi pour sauver la carrière de Shirin Ebadi, cette complice d’une omerta vieille de 30 ans sur le crime pédophile du régime des mollahs. C’est incroyable ! Et la réalité alors ? Et les victimes ? c’est le service minimum de la déontologie.

Encore une fois, nous demandons à la direction de l’AFP de prendre des mesures disciplinaires adéquates contre son bureau à Téhéran, qui agit en dehors de la déontologie humanitaire et en plus participe activement aux efforts de désinformation du régime.

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Pour en savoir plus :
 Iran : La désinformation sur les femmes via l’AFP
 (5 NOVEMBRE 2008)