Le régime des mollahs ne donne jamais les noms de famille des condamnés à mort et la presse ne publie que des prénoms suivis d’une initiale. Quand les noms sont publiés, il s’agit de prisonniers politiques.

Ainsi parmi les 4 pendus concernés, on connaît les prénoms des meurtriers et l’identité complète du prisonnier politique. Il s’agissait du Colonel Davoud Abdollahi Moghadam, militaire arrêté en 1999 pour espionnage. Il a été pendu alors qu’il attendait une remise de peine.

Cette pendaison soudaine est liée à la récente arrestation d’un espion des israéliens. Nous avions remis en cause l’authenticité de l’affaire et depuis de nombreux témoignages iraniens nous sont parvenus qui corroborent notre analyse. Pour donner un parfum d’authenticité à cette récente affaire d’espionnage, le régime a pendu Abdollahi.

Ces pendaisons portent à au moins 117 le nombre d’exécutions en Iran depuis le début de l’année, selon un décompte de l’AFP établi à partir d’informations de presse.

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