Bien que la sanction décidée par l’Europe ne soit pas totalement pénalisante pour Téhéran, les mollahs craignent que cela ne débouche sur d’autres sanctions bancaires plus fermes. C’est pourquoi Hosseini, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a consacré son point de presse hebdomadaire à une reprise nécessaire du dialogue, non pas avec les Six, mais avec l’Europe ; qui possède selon l’Iran, un potentiel favorable en vue du règlement des questions de stabilité et de sécurité internationales !

Cependant, pour permettre la reprise des négociations, Téhéran espère que l’Europe renoncera à sa demande d’une suspension obligatoire de l’enrichissement. Les mollahs restent fidèles à leur projet saugrenu de « gel contre gel » qui a été désavoué par cette sanction.

Pour contrer ce désaveu, Téhéran cherchera à tenter les Européens par des offres commerciales alléchantes et l’une des manières de le faire est de flirter avec les concurrents de l’Europe comme par exemple les russes, en leur proposant des investissements dans le secteur pétrolier sur des gisements jadis réservés en priorité aux européens.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG