C’est ainsi que différents personnages du régime se sont succédés dans les médias pour communiquer aux iraniens ces messages. Le premier à ouvrir le bal a été notre trublion national, le dandy hirsute, Ahmadinejad qui s’est adressé aux iraniens à l’antenne de la première chaîne de la télévision nationale. Son discours a été assez confus puisqu’il a affirmé que l’Iran avait pleinement coopéré avec l’AIEA mais que néanmoins « le peuple iranien avait réussi à se doter de l’énergie nucléaire malgré les oppositions, les pressions et les sanctions ».

Selon lui, « ce progrès est 100 fois supérieur à la nationalisation du pétrole en 1953 ». La référence à la nationalisation du pétrole a été utilisée pour donner une couleur patriotique à l’entêtement nucléaire des mollahs. Pour conclure, il a précisé que la victoire nucléaire de l’Iran était le « fruit de l’unité du peuple et du gouvernement et leurs engagements communs à rester fidèles envers les idéaux de la Révolution Islamique ».

Il faut croire que le régime a jugé sa prestation pas à la hauteur, puisque dès le lendemain, le patron lui-même, c’est-à-dire Rafsandjani s’est adressé aux médias lors d’un discours devant le Conseil des Gardiens afin de communiquer aux iraniens un message moins brouillon et le plus explicite possible. Rafsandjani n’est pas allé par quatre chemins et s’est attaqué aux sujets que Ahmadinejad n’avait pas su communiquer aux iraniens.

Rafsandjani a souligné « la nécessité de préserver l’unité nationale » afin de « s’opposer ainsi aux conspirations des puissances ennemies ». Le patron occulte du régime a invité la nation iranienne à « participer massivement aux prochaines élections législatives » comme preuve de sa solidarité avec le gouvernement d’Ahmadinejad !

Nous vous rappelons que ce mollah fait parallèlement semblant d’être hostile à Ahmadinejad dans la soi-disant querelle interne du régime entre les réformateurs et les conservateurs.

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