« Si l’on calcule le prix du pétrole sur la base d’un dollar constant 2002, le prix d’un baril de pétrole est de l’ordre de 47 dollars à cause de l’inflation et de la dépréciation du dollar », a déclaré Nozari.

Il s’agit d’une déclaration politique à message ! Par la voix de ce ministre, Téhéran entend affirmer que c’est le dollar et par conséquent l’économie américaine qui se portent mal et non l’économie iranienne ou encore le Rial iranien (en réalité les deux s’écroulent littéralement).

Mais au-delà de ce slogan savemment formulé et chargé de sous-entendus, il est vrai que cette hausse ravit Téhéran. Même si l’Iran vend son pétrole en Buy Back (barils prévendus à prix fixe) [[Le Buy-Back est l’offre qui permet à la République Islamique de vendre un droit d’exploitation d’un montant fixe pour les puits de pétrole. La capacité du puit est évaluée avant la vente et l’acheteur n’est pas tenu de réévaluer l’estimation au cours les forages. Ainsi, le prix correspond à une estimation invérifiable. Ce type de procédé permet de casser le prix du baril ( et le maintenir à 8 $) et de s’attirer la sympathie des pétroliers tels que Total. [Tous les contrats de Total en Iran->http://www.iran-resist.org/article3870] |]] et qu'il n’est en rien touché par les fluctuations des prix du pétrole, il suppose qu’un baril très cher empêchera que le Conseil de Sécurité adopte de nouvelles sanctions contre Téhéran et son secteur énergétique. Depuis [janvier 2007->http://www.iran-resist.org/article3055], Téhéran poursuit l’objectif d’empêcher une baisse des prix en s’opposant à toute hausse de la production de l’OPEP. © WWW.IRAN-RESIST.ORG