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Iran : La désaffection des investisseurs étrangers continue
27.09.2007

Sous la pression des Américains, de grandes banques internationales ont cessé totalement ou partiellement leurs relations avec l`Iran. Régulièrement, Téhéran promet de prendre des mesures de rétorsion contre ses partenaires déloyaux.



La Commerzbank et BNP-Paribas ont réduit leurs échanges avec l’Iran et la HSBC, la Crédit Suisse, et la Deutsche Bank n’ont plus de relations avec Téhéran qui vacille entre la colère et l’abattement. La désaffection de ses banques coûte cher aux mollahs : elle fait fuir les investisseurs étrangers, poumons de l’économie iranienne de l’ère mollah. L’apport de l’investissement étranger est non négligeable et les mollahs ne savent plus quoi faire. Ils ne peuvent pas menacer leurs ex-partenaires ni ne rien dire.

L’empressement des mollahs à vouloir se montrer agressifs a parfois des avantages. Lors d`une conférence de presse, en cherchant à menacer les banques qui ont lâché le régime, Tahmashb Mazaheri, le nouveau président de la Banque centrale iranienne, a révélé que non seulement des banques étrangères mais aussi des sociétés dans lesquelles l’Iran possédait des parts (les joint-ventures) avaient décidé de cesser toutes relations avec l’Iran ! Mazaheri a par la suite refusé de révéler les noms et le nombre de ces sociétés étrangères.

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Problèmes avec d’autres investisseurs :
- Iran : Le chantage pétrolier des alliés de Téhéran
- (7 septembre 2007)

| Mots Clefs | Instituions : Politique Economique des mollahs |

| Mots Clefs | Enjeux : Sanctions Ciblées en cours d’application |