La semaine dernière, l’heureux élu était Daneil Ortega, le très endetté président du Nicaragua qui a flairé le moment propice pour un nouveau déplacement en Iran en moins de 2 mois. En partant, Ortega a fait le plein pour ses compatriotes !

Les mollahs construiront 10,000 logements sociaux, 4 centrales hydro-électriques, des unités de production laitière et 2 ports, l’un sur le Pacifique, l’autre sur l’Atlantique, le tout pour un montant d’un demi milliard de dollars.

L’affaire a fait râler les iraniens car parallèlement à ses largesses andines, les mollahs se plaignent du contre-coups des sanctions et font augmenter les prix des matières premières. Les iraniens auraient préféré que cet argent soit dépensé pour relancer l’économie ou l’emploi.

Après Ortega, cette semaine c’est le représentant de la foir’fouille des mollahs qui s’est déplacé en Algérie pour faire plein de cadeaux de promesses à son homologue algérien en échange d’un beau et franc soutien au programme nucléaire et pacifique de la république Islamique d’Iran.

On ne peut guère reprocher à ces deux Etats de profiter de la situation, le grand fautif sont les Etats-Unis qui continue par intermittence à laisser entendre qu’ils reconnaîtront le rôle régional de l’Iran si ce dernier accepte de s’aligner sur Washington.

Dans ces conditions, d’autres Etats se disent qu’après tout, cette entente régionale étant inévitable, autant qu’ils prennent les devants. Il en va de même pour le président Afghan qui préfère se dire l’ami des mollahs en prévision du jour où ces derniers deviendront les chouchous des américains et le patron reconnu de la région.

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