Pour faire exploser les prix du baril ou à défaut les maintenir élevés, les mollahs n’ont pas beaucoup de solutions. Ils ne peuvent pas bloquer le détroit d’Hormuz car leurs alliés Chinois pourraient se fâcher et cesser les livraisons d’armes dont ils ont besoin pour l’approvisionnement de leurs alliés d’Al Qaeda en Irak ou en Afghanistan. En dehors de l’amplification de la crise, leur seul moyen d’action est d’essayer d’agir sur la production de l’OPEP.

Ainsi en janvier dernier, les mollahs avaient milité pour la tenue d’une réunion extraordinaire de l’OPEP afin que cette organisation adopte une baisse de la production, mais l’Arabie Saoudite s’était alors opposée à cette initiative. L’OPEP s’était réunie trois mois plus tard pour décider de maintenir sa production à 25,8 M de barils par jour. À présent, fidèles à leur idée fixe, les mollahs s’opposent cette fois à la proposition de l’OPEP d’augmenter sa production afin d’endiguer la hausse actuelle des prix de l’or noir.

Pour justifier cette position incongrue, le ministre iranien du Pétrole, Kazem Hamaneh, s’est lancé dans d’improbables explications qui sans doute amuseront ses homologues des pays membres de l’OPEP. Selon cet ex-milicien des Pasdaran, la hausse actuelle des prix du pétrole serait due à des considérations politiques et à la pénurie habituelle de brut aux Etats-Unis pendant la période estivale, et non aux quotas de l’OPEP. C’est pourquoi ils proposent de ne pas toucher à ces quotas.

La prochaine réunion de l’OPEP devrait se tenir au siège de l’organisation à Vienne en septembre. La République islamique d’Iran a promis de s’opposer à une hausse de la production de l’OPEP. À moins qu’elle ne tente des opérations terroristes pour intimider les pétromonarchies du Golfe Persique, cette fois aussi, les mollahs risquent de faire chou blanc.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG