L’approbation du ministre du pétrole est soumise à des tractations avec les pontes du régime islamique car en Iran, il existe une mafia du pétrole qui serait forte de 150 compagnies, de la petite compagnie locale jusqu’à la grande multinationale. Au pays des mollahs, comme au temps de l’ancien régime en France, de si hauts postes se monnayent. L’intéressé doit acheter sa charge. Et une fois ministre, l’intéressé peut avoir une part sur les transactions.

L’avant-dernier candidat à ce poste, le Gardien de Révolution Mohsen Tassaloti avait été recalé par le Parlement islamique car il n’avait pas accepté le tarif. Haddad-Adel, président du Parlement, exigeait un droit d’entrée et le milicien n’avait proposé que 100 000 dollars : ce qui avait déclanché la colère de Haddad-Adel, également conseiller personnel de Ahmadinejad.

Les personnalités du régime qui contrôlent le pétrole se partagent le droit d’entrée. On avait alors signifié à l’insolent que le tarif était de 1 million de dollars ! Les négociations et les marchandages ont traîné un certain temps, le Parlement montrait des réticences à l’endroit du radin. Il refusa de franchir le seuil de 750 000 $ et, selon nos informations, un parlementaire de renom aurait déclaré au milicien ingrat « tu vois cette porte, c'est par là la sortie ! »

Nous ignorons si l’obstination de Tassaloti n’a pas énervé les « parlementaires » au point qu’ils revoient le tarif à la hausse. Kazam Vaziri-Hamaneh avait aussi sucité des réticences, mais il a fini par gagner subitement la confiance des élus.

Bravo Kazem !

• Haddad-Adel & Ahmadinejad

NB. Le professeur Haddad-Adel a annoncé aujourd’hui qu’il inaugurera bientôt un Centre Universitaire de Recherche sur l’existence des camps de concentration.

Vous avez sur ce site un moteur de recherche qui vous permet de retrouver des articles antécédents. Au cas où votre demande concernerait un sujet précis, vous pouvez nous écrire. Notre équipe vous aidera dans votre recherche.

Bonne lecture et à très bientôt.