Selon Ebrahim Hakim Fahal, le représentant du conseil islamique des employés des services bancaires d’Iran, les activités des deux banques à l’extérieur du pays et dans le domaine des devises seraient à l’arrêt.

Cet arrêt résulte des sanctions bancaires décidées par les Etats-Unis et des mesures décidés par les banques Européennes sur la recommandation de la dernière résolution du Conseil de Sécurité. En effet, les sanctions américaines et onusiennes ont respectivement pris pour cible ces deux banques en raison de leurs liens avec les mouvements terroristes ou avec le programme balistique iranien. Mais l’explication de Hakim Fahal est toute autre.

En effet, afin de ne pas admettre l’efficacité des sanctions économiques et leur capacité de nuire à l’économie iranienne, le régime prétend que les banques en question refusaient d’agir sur le marché des devises en raison de la hausse du taux d’intérêt sur le marché international.

Admettre que la situation de ces deux banques n’est pas bonne, même en disant qu’il s’agit d’un fait imputable au taux du prêt bancaire est quand même un aveu de la mauvaise santé du secteur bancaire iranien. Mauvaise santé également imputable à des gestions dramatiques, souvent sur ordre des mollahs, au travers de fondations religieuses qui se sont appropriées ces vieilles banques du pays.

Le représentant du conseil islamique des employés bancaires a enfin admis que le taux d’inflation était aussi un handicap majeur dans la bonne gestion des banques iraniennes. Il a également admis que les taux d’intérêts iraniens ne risquaient pas de s’orienter à la baisse dans un avenir proche.

Dans le même ordre d’idée, et symptomatique de la déconfiture économique du pays, il a aussi mentionné la hausse à venir du prix de l’essence qui risque de handicaper encore plus les activités économiques et bancaires du pays.

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