C’est une des habitudes des mollahs : inversion des rôles. Alors que l’on s’achemine vers un boycott du pétrole iranien, les mollahs déclarent : « attention, nous allons vous boycotter avant ! » On se retrouve dans la cour de l’école à jouer aux cow-boys et aux Indiens, l’un dit « t’es mort » et l’autre répond « toi-même » !

Ce qu’oublie le ministre du régime des mollahs est que l’Iran dépend à 85% des revenus d’un pétrole qu’il n’a même plus les capacités d’extraire depuis 1979 et cette révolution destructrice.

Voici une déclaration bien ridicule et bien irréfléchie qui peine à terroriser les marchés pétroliers et ce d’autant plus qu’au même moment, Pierre Fabiani, représentant de Total en Iran, réaffirmait que le pétrolier français n’avait toujours pas décidé de réinvestir de 2 à 10 milliards de dollars en Iran.

Le régime des mollahs peine à trouver des pétroliers pour extraire ou acheter son pétrole (même en Buy-Back) et n’arrive plus à attirer de nouveaux investissements, il n’est donc pas en mesure de menacer ou de terroriser ses clients potentiels. Il ne peut même pas menacer Total de choisir un autre investisseur : il n’y en a aucun autre.

Encouragé par cette situation si défavorable à l’économie iranienne, Pierre Fabiani a précisé que le prix estimé du projet de Gaz liquéfié de South Pars constituait le principal point d’achoppement des discussions, mais que Total travaillait avec les autorités publiques iraniennes à réduire les coûts de South Pars.

« Nous pensons que South Pars serait un bon projet si nous pouvions régler ces problèmes », a-t-il dit en marge d’une conférence internationale à Téhéran. En français : A la Saint Glin Glin, pour être plus précis [1].

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