Le régime des mollahs est actuellement dans une situation économique grave, la dette se creuse et les investisseurs étrangers et surtout les pétroliers boudent l’Iran. Ce pays a besoin d’importants investissements afin de ne pas sombrer, mais il doit éviter de se montrer affamé. La dégradation économique a commencé en août 2006 et nous avons déjà signalé que dès cette date, les mollahs ont encouragé leurs lobbyistes à produire des articles économiques (Journal d’Iran) ou organiser des conférences ventant les potentiels du marché iranien en vue d’encourager l’investissement en Iran.

Afin de ne pas se montrer affecté par la réponse tardive de Total, le régime des mollahs a rallongé plusieurs fois les délais accordés à cette compagnie. Il a également annoncé que 11 autres compagnies pétrolières avaient répondu à l’appel d’offres et qu’il pourrait s’orienter vers elles et avait prévu de faire son choix d’ici la fin du mois de juin (soit dans 2 mois).

Malgré les efforts fournis par les mollahs et les délais accordés au pétrolier français, Total vient d’annoncer une nouvelle fort désagréable pour la république islamique d’Iran. L’actuel dirigeant de Total, Christophe de Margerie, a annoncé qu’il prendrait sa décision finale d’ici trois à quatre mois (soit 2 mois après la deadline fixée par Téhéran) !

Les mollahs pourraient être tentés par une solution terroriste et faire quelques attentats avant les présidentielles afin d’encourager le futur(e) président à se montrer bienveillant(e) à leur égard dans la guerre économique qui les oppose aux Etats-Unis. La France est d’ailleurs la cible idéale, car ses dirigeants sont naturellement favorables au maintien de bonnes relations économiques et nécessitent peu d’encouragements.

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