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Iran : Sanctionner les entreprises étrangères actives en Iran
16.03.2007

L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est un lobby officiel à l’opposé du Lobby univesitaire des mollahs qui est une nébuleuse qui se prétend hostile aux mollahs mais travaille pour leurs intérêts. Fondé en 1951 et n’employant jusque dans les années 70 qu’une petite poignée de collaborateurs, l’AIPAC compte à présent, selon ses propres indications, 85.000 membres et 165 employés à plein temps, et dispose d’un budget annuel de 33,4 millions de dollars. Outre le siège central, qui se trouve à Washington à proximité directe du Congrès, l’AIPAC a des bureaux dans une dizaine d’états des USA ainsi qu’en Israël. Il organise chaque année une conférence, celle de cette année était consacrée à « la menace nucléaire iranienne ».



Nous déplorons encore l’usage du mot « iranien » pour parler des mollahs. Le CRIF a donné un compte-rendu des propos tenus à cette conférence.

La conférence de l’AIPAC qui vient de se tenir à Washington du 11 au 13 mars a réuni 6.200 participants dont plus de la moitié des membres du Sénat et de la Chambre des Représentants (notamment parmi les Démocrates la très pro-Hezbollah Hillary Clinton, le très pro-mollahs Barack Obama, Tom Lantos (le caméléon pro-mollahs devenu anti-mollahs), John Boehner, Harry Reid, Nancy Pelosi, le très pro-mollahs Joseph Biden ou John Bainer) et le vice président Cheney.

Afin de convaincre la république islamique d’Iran de renoncer à l’arme nucléaire, l’administration américaine et le Congrès, allant au-delà des décisions de boycott du Conseil de Sécurité de l’ONU, devraient, selon l’AIPAC, sanctionner les entreprises actives en Iran.

Ainsi, la Républicaine Ileana Ros-Lehtinen (pro-OMPI) propose une loi interdisant aux fonds de pension US de détenir les actions de sociétés ayant travaillé en Iran depuis 1996.

Le Démocrate Tom Lantos propose l’interdiction d’investir en Iran à l’avenir. Déjà, l’Etat du Missouri a refusé le papier financier de la BNP, accusée d’être active en Iran et a exclu du portefeuille de ses fonds de pension de 46 milliards de dollars les sociétés qui ont un lien avec l’Iran.

Parmi, les sociétés susceptibles d’être visées, on relève Royal Dutch-Shell, Total, BNP, Renault et Peugeot. De nombreuses sociétés ont déjà arrêté ou fortement réduit leurs relations avec l’Iran : ABN, Crédit Suisse, UBS, Société Générale, HSBC, Barclays et British Petroleum.

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