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Iran : Inchallah la bombe !
07.12.2006

Les projets d’avenir sont par définition prévus pour le futur et de dernier est parfois lointain, souvent même inaccessible. Au lendemain de la révolution islamiste de 1979, prétextant que le pays était en ruine, les mollahs annoncèrent qu’ils allaient reconstruire le pays. En fait de reconstruction, ils commencèrent par détruire hommes et infrastructures en promettant des jours meilleurs mais après ce grand nettoyage.



Il n’y eut pas de reconstruction, le pays et sa population se retrouvèrent jetés dans une longue et meurtrière guerre que les mollahs au pouvoir firent durer pour des raisons tout autant financières [1] que politiques.

Comme cela ne suffisait pas, les mollahs continuèrent le saccage du pays en s’en prenant aux Iraniens eux-mêmes qui attendent toujours et encore la reconstruction. Ahmadinejad n’est pas un ange porteur de bonnes nouvelles, mais lui aussi a promis solennellement aux Iraniens de reconstruire le pays... dans le futur !

En effet, la reconstruction tant attendue depuis des dizaines d’années va encore attendre un peu ! Dans une interview à la télévision, le milicien devenu président a annoncé que l’accès à la maîtrise de l’énergie atomique était en voie d’achèvement, il a émis le voeu doublé d’un « inchallah » que la reconstruction serait reportée au lendemain de l’annonce de la puissance nucléaire du pays. Parole de scout, il a dit : « d’abord la bombe et puis nous nous soucierons de la reconstruction ! »

En attendant, chers compatriotes, serrez la ceinture et fouillez les poubelles pour vous nourrir, le président est occupé à faire ce qu’il a à faire sans se soucier de la banqueroute économique. Et comme pour enfoncer le clou, il a continué ses élucubrations télévisuelles en expliquant pourquoi les ennemis de la république islamique d’Iran jalousent « notre savoir faire atomique ». Selon lui, ce n’est pas par peur de la bombe atomique, ils seraient envieux de nos progrès : progrès [précisons-le] réalisés en l’absence de toute reconstruction.

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[1La guerre délibérément prolongée de 6 ans | En 1982, les mollahs ont décidé de faire durer la Guerre Iran-Irak pendant 6 ans afin de s’enrichir sur les commissions d’achats d’armes. Les iraniens savent qu’à partir de 1982 et la reprise de Khorramchahr, Khomeiny et ses sbires avait décidé de poursuivre le combat, refusant toutes les propositions de cessez-le-feu et les innombrables médiations.

En effet dès 1982, l’Iran pouvait mettre fin au conflit car il avait vaincu et repoussé les Irakiens mais l’achat d’armes sur les marchés noirs et les commissions que touchaient les mollahs et les pasdarans (Jannati, Rezaï, Rafsandjani, Asgar-owladi, Rafiq-douste…) dans ces tractations avaient incité le régime des mollahs à continuer la guerre.


Mohsen Rezaï, aujourd’hui journaliste et qui était alors le généralissime des Pasdarans, a amassé des centaines de millions de $ et à l’époque il se faisait appelé Général-% (dar-sad-guir). Il possède aujourd’hui la 3e fortune de l’Iran qui s’élève à plus de 660 millions de $. Rezaï est un pur produit de ce régime qui s’est enrichi grâce à cette guerre et aux sacrifices du peuple iranien.


Pour en savoir + sur les fortunes des mollahs :
- Embargo : Les craintes affichées des mollahs milliardaires
- (10.02.2006)
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