Le chef du « Parti d’Allah » s’exprimait à la télévision Al Manar (chaîne financée par le régime des mollahs). Malgré des vociférations menaçante, le Hezbollah demande « un règlement politique » rapide en se calquant sur les positions de l’Iran.

Le régime des mollahs veut transformer l’échec militaire prévisible du Hezbollah en une victoire politique pour cette milice : l’objectif d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel est de donner un temps de répit aux miliciens tireurs de missiles : nous ne pouvons réellement pas appeler «combattants», ces lâches qui se cachent derrières des civils et surtout derrière des enfants [1] [2].

Les mollahs iraniens veulent éviter le désarmement du Hezbollah, ils tentent donc de préserver ce qu’il en reste en proposant d’intégrer les miliciens dans l’armée libanaise. Ainsi le « Hezbollah politique » peut continuer de jouir d’une certaine impunité due à sa milice (non désarmée), mais cette dernière absorbera le commandement de l’armée Libanaise qui cessera ainsi d’être multiconfessionnelle à l’image du pays. Et le Hezbollah pourra légalement disposer de l’état Libanais !

Ses mollahs prêcheurs seront les futurs députés ou ministres du Liban et sa milice sera l’armée libanaise. Ce qui changera : les liens avec la Syrie et le régime des mollahs seront renforcés et la prochaine fois, c’est le « Liban » qui entrera en conflit avec Israël.

Peut-être même lancera-t-il une offensive en bonne et due forme sur le territoire Israélien et les chasseurs Mig du Hezbollah s’envolant vers Tel-Aviv ! Qui aurait pu imaginer que l’initiative du Hezbollah qui a même été condamnée par l’Arabie Saoudite déboucherait sur de telles perspectives ? Sûrement pas les stratèges du Quai d’Orsay qui ont largué leurs alliés arabes pour plaire aux mollahs de Téhéran.

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