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Iran : Trump & en avant !
03.11.2020

Les Français détestent Trump sous l’influence de leurs dirigeants et les journalistes au service des derniers, mais aussi, car ils ne connaissent rien en géopolitique notamment le Moyen-Orient désordonné façonné par la diplomatie des Démocrates américains par leur soutien aux islamo-gauchistes révolutionnaires et terroristes depuis 50 ans ! Les Français espèrent la victoire de Biden et y croient en lisant les sondages commandés par des médias mainstream américains qui ont moins de 30 % de crédibilité populaire et en méprisant les sondages indépendants qui prévoit une réélection avec un haut score. Mardi soir, les Français vont pleurer la victoire de Trump qui est pourtant leur allié dans la lutte contre le terrorisme islamique.

En revanche, les Iraniens, victimes de la diplomatie pro-mollahs des démocrates et leurs alliés néo-cons depuis 42 ans, espèrent la réélection de Trump qui en plus de sa lutte contre l’islamisme, il n’a cessé de soutenir leur lutte pour libérer l’Iran. Ils vont lui montrer leur gratitude en boycottant ce mardi d’abord la journée anti-américaine du régime et puis manifester massivement dans tout le pays pour saluer sa victoire et déstabiliser le régime.



Dans notre précédent article daté du 29.10.2020, nous avons rappelé que le régime des mollahs est gravement en difficulté d’une part sous l’effet de la contestation par des grèves [1] dans des secteurs clefs comme le pétrole, l’électricité et les transports routiers et d’autre part en raison de la rébellion de la majorité de ses miliciens qui agissent comme une 5e colonne et refusent de casser ces grèves et protéger le régime.

Nous avons ajouté que ces dissidents attendaient le résultat de l’élection américaine pour décider de la forme à donner à leur intervention directe : joindre les manifestations pour isoler totalement les mollahs grâce à la protection diplomatique de Trump dans le cas de sa victoire et ainsi parvenir à renverser les mollahs avec le moindre risque pour les civils ou dans le cas de sa défaite, opter pour une offensive violente pour aller très vite et en finir avec le régime avant l’arrivée de son allié démocrate.

Les mollahs, conscients de leur situation inconfortable actuelle et les deux scénarios qui les attendent, devaient dans leur intérêt modérer leur gouvernance dans les 6 jours restants avant la réélection éventuelle de Trump et le déferlement peu ou prou des officiers rebelles dans les rues contre leur régime afin de se ménager une possibilité de quitter le pouvoir ou le transmettre à leurs opposants et notamment le prince Reza Pahlavi qui a le soutien du peuple pour s’éviter une chute que l’on peut supposer bien dure après 42 ans de répression sanglante.

Mais les mollahs n’ont rien fait dans ce sens. Ils n’ont pas mis à profit les quelques jours d’attentes des opposants. Ils ont durci leur position, malgré leur isolement, en faisant enlever 3 des meneurs de la grève des sucreries de Haft Tappeh, la doyenne des grèves anti-régime, pour intimider tous les grévistes de tous les secteurs clefs, les obliger à cesser leur mouvement, tordre le cou à la contestation ouvrière et populaire et ainsi caduque l’intervention des officiers rebelles. Il s’agissait de couper la racine de la contestation au lieu de s’attaquer à ses branches.

Mais l’arbre a tenu bon ! Il n’y eut aucune panique parmi les grévistes iraniens, car les ouvriers de Haft Tappeh ont tenu bon en plus, ils se sont rassemblés pour exiger la libération de leurs camarades. Les officiers rebelles dont le régime ignore l’identité ont utilisé leur passe internet pour annoncer la résilience des ouvriers de Haft Tappeh !
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Samedi 31 octobre (10 Aban 1399), les mollahs ont annoncé dans leurs médias une nouvelle donne économique avantageuse pour leurs proches en affirmant que depuis le début du mois en cours, ils avaient distribué chaque jour 70 millions de dollars via les cambistes et 134 millions de dollars via leurs banques au taux préférentiel de NIMA pour les gens désireux d’importer des produits nécessaires au pays. On avait une promesse de 5,1 milliards de dollars de crédits mensuels garantis pour ceux, des 20 principaux affairistes du régime qui ont exprimé leur colère la semaine dernière à condition de cesser de s’agiter.

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En clair, les mollahs s’engageaient à payer environ 1 milliard de dollars à chacun de ses proches en échange de leur soutien pendant le mois à venir ! La promesse a plu ! Les affairistes n’ont pas mis en vente massivement des actions et l’indice n’a pas subi une nouvelle chute. En récompense, les mollahs ont porté la rémunération quotidienne boursière de 200 millions de dollars à 260 millions de dollars et ont un peu baissé leur taux de conversion de dollars (de 27,5K à 26,5 K).

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Mais pendant cette belle journée pour les mollahs, les officiers rebelles ont révélé l’adhésion de la République islamique de l’Irak au plan de paix arabo-israélien Trump. Les mollahs ont compris qu’ils devaient renoncer à l’Irak comme un couloir de fuite et au partenariat secret avec les Kurdes irakiens !

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Les mollahs ont exprimé leur mécontentement par des explosions visant des pipelines dans le sud chiite irakien et dans le Kurdistan irakiens, mais les Irakiens n’ont pas changé d’avis.

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Les amis du régime ont paniqué et ont augmenté leurs ventes et l’absence d’achat par les mollahs a entraîné une chute de l’indice en fin de la séance !

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Au cours de l’après-midi, les officiers rebelles ont davantage perturbé les affairistes du régime en leur annonçant que le Royaume de Bahreïn avait lourdement sanctionné la FutureBank appartenant au régime et de fait tous leurs dépôts transitant par cette dernière pour échapper aux sanctions étaient hors de leur portée !

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Les officiers rebelles ont aussi encouragé la contestation par une vidéo sur la vie hautement luxueuse et sans aucune contrainte islamique des enfants des responsables du régime.

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Les officiers rebelles ont aussi discrédité la fausse opposition et l’entourage de Rohani en rappelant que sa collaboratrice Massoumeh Ebtakar, ex-porte parole de la prise en otage des diplomates américains, devenue entre temps l’écologiste en chef du régime, une grande partisans de la démocratie et l’amie des démocrates US, venait d’apporter son soutien à la répression armée des manifestations en 2019. Ils ont aussi rappelé son enrichissement grâce à son monopole de distribution de carburants et son choix d’importer les carburants bas de gamme très polluants !

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Les officiers rebelles ont enfin fini leur offensive en force en révélant l’adresse d’une autre de leurs bases secrètes à Shiraz pour permettre sa neutralisation et l’accès des opposants très offensifs de Shiraz aux armes qui y sont stockés ! En rappelant qu’en 2019, sans arme, les habitants avaient pris le contrôle de la ville en quelques heures, les officiers rebelles ont au passage amplifié la panique au sein du régime !

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Dans la soirée, les jeunes du mouvement "l’affamé n’a peur de rien", ont distribué des aliments aux pauvres provoquant la joie des plus jeunes. Du fait de leur accès à des réserves alimentaires et leur liberté d’agir et leur accès à l’internet, on a compris que ce groupe était aidé par le Bazar (depuis longtemps hostile au régime) et animé par les miliciens hostiles au régime. On a conclu avec joie que l’opposition était parvenue à une bonne organisation logistique et qu’il y a désormais des réseaux d’aides aux grévistes pour qu’ils continuent leur mouvement anti-régime !


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Dimanche 1er novembre (11 Aban 1399), après les mauvaises nouvelles de la veille annonçant aux affairistes qu’ils ne pourraient pas sortir leurs dollars ou fuir le pays, on a assisté à un retour de la panique à la bourse de Téhéran. Un nouveau krach. Le régime a aussi remonté son taux de conversion de dollar de 26,5K à 28 K.

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Le régime a aussi puni les miliciens de base, qui jouaient visiblement au Robin des bois, en annonçant que les Bons de Justice qu’il leur avait accordés ne valaient plus rien !

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Ce choix a été jugé contre-productif par les plus riches !Ils se sont précipités pour acheter davantage de dollar : le régime a encore augmenté son taux à 29000 tomans !

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Lundi 2 novembre (12 Aban 1399), la panique a persisté. Nouvelle vente massive d’action. Nouveau Krach. Nouvelle ruée sur le dollar et nouvelle hausse de son taux par le régime : il est passé à 29500 puis à 30,000 tomans !

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Les officiers rebelles ont attribué la panique à la prise en compte des sondages favorable à Trump dans les médias américains qui lui étaient hostiles. Ils ont dit que les mollahs eux-mêmes étaient certains de la victoire de Trump et d’une explosion de joie des Iraniens, c’est pourquoi ils avaient commencé à barricader leurs biens commerciaux comme les supermarchés et leurs banques.

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Les mollahs ont fait courir la rumeur qu’ils avaient mis en état d’alerte tous leurs miliciens, insinuant qu’ils étaient prêts à réprimer durement leurs ennemis !

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Mais personne n’a cru à cette annonce, car on ne voit pratiquement aucun déploiement de miliciens à aucun endroit du pays.

Les mollahs ont alors diffusé le nom de leurs 40 principaux affairistes et en leur attribuant tous les problèmes économiques du pays pour orienter les attaques vers ses derniers afin de protéger leur propre vie !
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Ce choix a confirmé leur panique ! Les officiers rebelles ont encouragé les Iraniens d’en profiter et se préparer à manifester à l’annonce de la victoire de Trump partout en Iran pour surprendre et dépasser la capacité de réaction des mollahs, faire fuir leurs derniers miliciens de base et permettre aux affairistes désavoués de fuir et entraîner la chute du régime !

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Les officiers rebelles ont montré l’envie de profiter de la victoire de Trump afin de lancer leur action contre le régime ! [2]

Les officiers rebelles ont aussi encouragé les Iraniens à agir sans crainte d’une arrestation en diffusant cette vidéo d’une dame qui priait pour la santé durant sa brève période Covid afin qu’il reste au pouvoir et renverse les mollahs. Pourquoi ce choix d’une vidéo ancienne ? Car le régime ou ses faux opposants n’ont pas signalé l’arrestation de cette dame dans le but d’intimider les opposants.
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À présent, comme tous les Iraniens patriotes à travers le monde, nous attendons la réélection de Trump et les manifestations en sa faveur en Iran !

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En attendant, dans les heures qui viennent, ce mardi 3 novembre (13 Aban), nous allons assister à un nouveau boycott [3] de la journée anti-américaine des mollahs à l’occasion de l’anniversaire de la prise en otage des diplomates Américains pro-islam de l’administration Carter !

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Par un hasard invraisemblable, cet anniversaire tombe le jour de l’élection américaine. Les mollahs isolés vont sans doute bruler à nouveau le drapeau américain et insulter tous les Américains et malgré eux rappeler le soutien des démocrates comme Jesse Jackson à leur spectacle choquant pour les Américains et inciter ces derniers à voter pour Trump !

Si les mollahs renoncent à ce spectacle, ils admettront implicitement qu’ils ont peur de Trump [4] et de sa réélection avec un score très élevé qui donnera un poids immense à son soutien aux Iraniens ! Ils doivent donc bruler ce drapeau et devenir par la faute de leur fuite désespérée en avant les artisans de la victoire de leur ennemi et les artisans de la plus grande crise interne de leur histoire !

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Il y a aussi leurs photos de propagande des années passées que les agences de presse de leurs amis européens diffuseront pour les aider à nier leur isolement...

Ce mardi, les mollahs auront du mal à s’assumer. Quoi qu’ils fassent, ils ont des rendez-vous terribles qui scelleront leur destin.