© WWW.IRAN-RESIST.ORG

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On se sent battu, trahi, humilié quand on entend que la France va donner le prix de la liberté de la presse à Ahmad Zeydabadi, mais l’on n’est surpris car la France a une tradition de décorer ceux qui aident le régime des mollahs à perdurer et cacher ses méfaits et crimes en faisant semblant d’être les représentants d’un courant démocrate et modéré. Ils sont pires que les mollahs car le bilan de ce courant modéré est nul : on n’a jamais autant lapidé en Iran que sous des gouvernements dont ont fait partie des soi-disant modérés comme Khatami ou Moussavi. Mais on ne connaît aucun texte émanant de ces modérés en condamnation de cet acte, comme il n’existe aucun texte de leurs mains pour condamner les opérations terroristes financés par les mollahs, leurs chaînes télévisuelles arabophones pour promouvoir la haine, rien, il n’y a rien. On ne trouve aussi aucune protestation ou dénonciation des centaines de pendaisons qui ont lieu chaque semaine en Iran puisque le régime avoue condamner à mort chaque année entre 2500 à 3000 personnes. Il n’y a non plus aucune contestation des lois ignobles promulguées par la Charia : comme l’autorisation de prendre des femmes de 8 ans. L’octroi de la Plume d’Or de la Liberté (Golden Pen of Freedom) à un tel personnage est la consécration du mensonge d’Etat souhaité par le régime des mollahs : celui qui consiste à prétendre que le régime est réformable.
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Cet acte politique répugnant arrive alors qu’un peuple tout entier rejette le régime des mollahs. On veut absolument faire croire à des millions de Français que la seule voie pour l’Iran est sa soi-disant opposition interne afin qu’ils ne soient pas contaminés par la mauvaise pensée que le peuple vomit ce régime.
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C’est bien essayé et vous pouvez en donner un maximum de publicité dans tous vos médias, mais vous vous leurrez. Hier, la grève a gagné Ahwaz, Bandar-Abbas et Hamédan. Des ouvriers de grandes PME en difficulté ont aussi commencé la grève. Le régime est paralysé car il n’a plus le soutien de jeunes miliciens qui avaient été formés pour mater les émeutes. Au lieu de diffuser ces mensonges dans vos médias ou sur les sites dédiés à les rediffuser sous une signature iranienne, vous feriez mieux de penser à un autre politique au cas où.

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Pour en savoir + sur Zeydabadi :
 Iran : Le portrait express d’un ami de mon ennemi
 (13 SEPTEMBRE 2008)