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Iran : Modernisation pour aller plus vite dans les pendaisons !
29.08.2008

Quatre hommes et une femme reconnus coupables de meurtre ont été pendus mercredi matin à la prison d’Evine de Téhéran.



Les condamnés ont été identifiés par leur seul prénom comme dans tous les cas qui n’ont aucun caractère politique. En revanche, le cas du meurtrier mineur pendu après son 18ème anniversaire était un cas politique, on a ainsi eu droit à son identité complète : Behnam Zaréï.

Il en allait de même pour Reza Hedjazi, âgé de 20 ans, qui avait été pendu à Ispahan pour un crime commis à l’âge de 15 ans. Ce sont des revendications politiques d’un régime qui affirme haut et fort sa conception de la justice basée sur l’application pure et dure de la charia.

Cette situation n’est pas nouvelle ; le champion en nombre de lapidations est un certain Khatami ! Les choses devront empirer en Iran car le ministre inamovible de la justice, au pouvoir depuis 1999, a récemment annoncé l’entrée en fonction très prochainement des tribunaux mobiles qui sillonneront le pays pour juger et châtier les coupables dans les plus brefs délais.

Quand on sait que les pendaisons publiques sont appliquées par l’intermédiaire d’une corde nouée au bout du crochet d’une grue de chantier, on ne peut que trembler à l’idée d’une mobilité accrue des juges de la charia.

Ces 6 dernières pendaisons portent à au moins 186 le nombre d’exécutions en Iran depuis le début de l’année 2008. Aucune des célébrités iraniennes [1] qui ont les honneurs de la presse en France ne sont intervenus dans la presse française pour condamner ces pendaisons.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG

Pour en savoir + :
- Iran : Vice champion du monde des exécutions
- (18 AVRIL 2008)

Une double pendaison politique et télévisée :
- En Iran, la vie ne vaut rien (vidéo)
- (6 AOÛT 2007)

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[1Les célébrités iraniennes qui ne dénoncent jamais rien | écrivains (Zoyâ Pirzâd, Nahal Tajaddod, Azadeh Kian-Thiébaut, Fariba Adelkhah...) BDiste, tenniswoman, ex-tennisman rigolo, peintre, éditeur, cinéaste, productrice de cinéma, boxeur ou autres grandes gueules iraniennes n’ont jamais mis leur célébrité au service de la dénonciation des violations des droits de l’homme en Iran (exécution des mineurs, lapidation, pédophilie dépénalisée).
| Mots Clefs | Réformateurs : Les Intellectuels « apolitiques » iraniens |