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Iran : 4 arrestations de complaisance d’Américano-iraniens
27.05.2007

Selon le Washington Post, ils sont désormais cinq Américains retenus ou disparus en Iran, dont 4 d’origine iranienne. La plus connue de ces « otages » est Haleh Esfandiari, du Woodrow Wilson International Center for Scholars à Washington. Viennent ensuite Parnaz Azima, une journaliste de Radio Farda, Kian Tajbakhsh, consultant de la fondation pour l’Open Society de George Soros, et Ali Shakeri, homme d’affaires de Californie installé aux Etats-Unis depuis les années 1970.



Dans trois des cas, on évoque une visite à une vieille mère malade. Rassurez-vous, ces 5 personnages sont des amis du régime des mollahs et rien ne leur arrivera. Ils se sont prêtés au jeu pour devenir 5 otages « américains » afin que les mollahs récupèrent leurs 5 « diplomates » retenus en Irak par les américains.

Tout d’abord, la famille est très présente dans la vie sociale iranienne. De nombreux réfugiés iraniens aussitôt installés ont fait venir leur mère dans le pays de leur résidence pour vivre ensemble (en dehors des normes sociales occidentales). Les iraniens sont des Tanguy à l’envers. Personne ne peut accorder de crédibilité à ces histoires de mères malades car les 5 otages de Téhéran ont une vie prospère aux Etats-Unis et auraient pu y emmener leurs chères mères.

Toute cette histoire est du bluff. Haleh Esfandiari est une lobbyiste du régime des mollahs qui n’a jamais rien fait pour dénoncer les violations des droits de l’homme par les mollahs. Il n’existe pas un seul article d’elle sur le cas de Zahra Kazemi, journaliste torturée, violée par 3 hommes et achevée à coups de bottes. A une journaliste qui avait eu le courage de lui demander des comptes sur ce silence, elle avait répondu : « je ne connais pas cette dame ».

Par ailleurs, elle appartient à Woodrow Wilson International Center for Scholars. Cette institution est dirigée par M. Hamilton, l’auteur du rapport Baker-Hamilton, rapport qui stipulait une entente avec les mollahs dans l’ensemble du Moyen-Orient. Haleh Esfandiari n’a jamais protesté contre cette normalisation des relations avec un pays qui fait lapider les femmes ou qui financent le Hamas et le Hezbollah pour contrôler le Moyen-Orient. Haleh Esfandiari est liée au régime des mollahs.

Idem pour les autres : Parnaz Azima a travaillé pendant des années pour les mollahs à l’UNESCO, c’est-à-dire qu’elle avait accepté de prétendre que ce régime est digne de siéger à l’UNESCO. Elle avait été la caution d’humanité d’un régime qui accepte le mariage des filles dès l’âge de 9 ans. Et la radio pour laquelle elle travaille est au service de la normalisation des relations entre les deux pays. Parnaz Azima est liée au régime des mollahs.

Kian Tajbakhsh est consultant de la fondation pour l’Open Society de George Soros, une fondation totalement vouée à améliorer l’image des islamistes aux Etats-Unis. Ali Shakeri, officiellement homme d’affaires Californien, est un islamo-gauchiste pleinement impliqué dans un programme pour l’amélioration des relations entre les deux pays. Il travaille sur ce programme au sein du Center for Citizen Peace Building avec la participation de Shirin Ebadi, la championne toute catégorie de la fausse opposition. Ces arrestations sont pure complaisance.

Pour ne rien gâcher, la presse française à versé de chaudes larmes sur ces amis des mollahs, ces agents doubles qui cherchent à rétablir le dialogue avec les mollahs et « casser les clichés » sur un régime inhumain.

La palme d’or revient à Corine Lesnes du Monde, une journaliste que nous avions déjà remarquée pour ses papiers tendancieux où elle transcrit des déclarations en changeant la place des phrases pour changer le sens des propos. Cette fois Lesnes s’est précipitée pour consulter Trita Parsi, président du Conseil national iranien-américain ou AIC, un organisme co-financé par les grands pétroliers américains pour une rapide reprise des relations avec les mollahs.

Selon Trita Parsi, « ces arrestations sont le fait de membres du régime qui craignent toute ouverture vers l’Ouest ! » Corine Lesnes se contente de cette réponse et elle ne cherche pas à aller plus loin. Mais puisque ce personnage aux liens louches ne le dit pas et que Corine Lesnes se montre complaisante, nous le disons à leur place : Trita Parsi suggère aux occidentaux de se tourner vers les modérés pragmatiques. Et vous savez qui est officiellement modéré et pragmatique en Iran : c’est Rafsandjani.

Avec les mollahs, on part toujours de Rafsandjani qui prend les décisions pour revenir à lui-même. [1]

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Analyse politique de cette affaire irano-américaine :
- Iran – affaire Esfandiari : Le Tango irano-américain
- (12.05.2007 | 2eme paragraphe de l’article )

| Mots Clefs | Resistance : FAUSSE(s) OPPOSITION(s) |

| Mots Clefs | Enjeux : Rétablir les relations avec les USA & Négociations directes |

| Mots Clefs | Zone géopolitique / Sphère d’influence : USA |

| Mots Clefs | Auteurs & Textes : Le Monde (Marie-Claude Decamps, Corine Lesne...) |

[1From Rafsandjani to Rafsandjani | Cette opération rituelle passe par des lobbyistes du régime ou des faux opposants et aussi par des journalistes qui se montrent peu curieux pour creuser sous la surface. Ceci a un nom : incompétence ou complaisance. |