Chaque fois que ce site met en cause un énergumène de ce genre, la France lui donne une distinction supplémentaire, ce fut le cas de Delphine Minoui qui a ainsi gagné une médaille en or d’Albert Londres. Mais le cas de Delpech est très préoccupant car il relève d’une tentative d’occultation volontaire de faits passés.

Thérèse Delpech appartient au réseau de Richard Perle et à la Rand Corporation. Quand ce réseau américain le désirait, Delpech affirmait preuves à l’appui que le régime sanguinaire des mollahs allait sous peu disposer de mégalomaniaques quantités de gaz radioactif pour faire tourner des centrifugeuses assemblées clandestinement sur de nombreux sites fabricant jour et nuit des bombes : ses sources étaient les photos satellites d’un mouvement terroriste qui ne dispose d’aucun satellite ! Et puis les mois passèrent et les prévisions atomiques de Mme l’agrégée de philosophie ne se réalisèrent pas.

Entre temps, du jour au lendemain elle est devenue consultante des affaires stratégiques de l’Iran et même spécialiste de l’Iran. C’est mieux que spécialiste atomique car on ne demande pas de preuves (manquantes) mais des avis.

Manque de pot sa première tentative d’expertise était son avis sur la crise des otages et elle a eu le malheur de diagnostiquer le matin du jour de la libération des otages que la crise serait longue et pénible. Sans se laisser abattre par les évènements, la nouvelle spécialiste des questions iraniennes pour les médias français a repris la parole pour expliquer les raisons iraniennes de cette solution rapide sans un seul instant évoquer sa bourde monumentale de la veille.

A la question « Pourquoi cette crise des marins a-t-elle été résolue assez vite ? », elle répond : « Le dénouement exceptionnellement rapide de cette crise s’explique simplement par le fait que l’Iran ne pouvait pas se permettre une deuxième crise internationale à côté de celle du nucléaire (sic). Il est aujourd’hui à peu près certain que cette crise a été gérée très vite au plus haut niveau et que la décision qui a été prise (de libérer les marins) prend en considération la situation déjà très difficile d’isolement international dans lequel se trouve l’Iran...

Notes d’IRAN-RESIST | L’Iran ne pouvait pas se permettre une deuxième crise : Thérèse l’a compris après la libération des otages. La veille elle n’y avait pas pensé : nous lui conseillons d’attendre la fin de chaque crise pour donner son avis ou de lire IRAN-RESIST tous les jours. Cependant elle risque de ne pas pouvoir se servir de nos analyses car ses amis de Rand Corporation lui demandent de prétendre qu’il existe des modérés en Iran. La suite est savoureuse :

 Q : Qui est à l’origine de cette crise et qui en sort vainqueur ?
 R : Il n’est pas du tout exclu qu’il y ait eu une initiative des Pasdaran (Gardiens de la révolution), un des coeurs très durs du régime, sans nécessairement un ordre qui soit venu du sommet…

Notes d’IRAN-RESIST | Elle ne se mouille vraiment pas ! L’affaire « a été réglée au plus haut niveau, mais l’ordre ne venait pas du sommet ». Mais quelle analyse géopolitique ! IRAN-RESIST s’incline. Tout est clair à l’issue de l’avis de la nouvelle spécialiste de l’Iran.

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