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L’espionnage technologique iranien aux USA
29.09.2006

Actuellement le régime des mollahs multiplie les effets d’annonce pour occuper l’espace médiatique dans les domaines technologiques civils ou militaires. Ces innovations technologiques sont officiellement le fruit des recherches de nos scientifiques révolutionnaires guidés par leur foi, mais plus concrètement, comme aux riches heures de l’URSS, il s’agit d’espionnage technologique.



On peut faire un parallèle entre les prouesses technologiques des mollahs et celles de leurs sportifs. Du moins avant que l’on découvre des prouesses dues non pas à l’intervention des anges mais au dopage. Reste à savoir si ce dopage est halal ou si le vol technologique est autorisé par une version « mollah » du Coran ?

La dernière en date est le cas d’un citoyen de Vancouver qui est accusé d’avoir tenté d’acheter pour le compte de la république islamique des outils spéciaux pour pipelines. Il est détenu au Texas afin de l’empêcher de quitter les USA.

Seyed Abol-Ghassem Rohani Eftekhari, 44 ans, a refusé de parler devant le juge. Il est également poursuivi pour avoir tenté de faire passer un appareil servant à la technologie de guidage des armements, appareil qu’il avait acheté au San Antonio’s Southwest Research Institute durant l’été. Récemment les mollahs ont annoncé avoir maîtrisé cette technologie. Nous avions alors trouvé qu’il s’agissait d’un modèle russe rebaptisé par les mollahs. Ce présent cas concerne le nucléaire et non l’armement comme nous allons le montrer.

Notre canadien en vadrouille est également connu sous le nom de Farshid Rohani et il est à noter qu’un dénommé Farshid Rohani est enregistré comme directeur général d’une usine de métaux spéciaux de Vancouver, la Sutcast Foundry Technologies Inc. qui fabrique aussi des logiciels de simulation.

Selon l’accusation, en parvenant à acheter les matériels, Rohani était conscient qu’en les envoyant vers l’Iran, il violait les lois américaines et internationales prohibant leur exportation. Rohani figurait déjà sur la liste des personnes à risque en ce qui concerne les vols aériens et donc il aurait dû se douter qu’il ferait l’objet d’une surveillance particulière. C’est ainsi qu’il a été arrêté à San Antonio où il a reconnu qu’il venait pour acheter ces matériels pour plus de 75 000 $.

D’ailleurs le Southwest Research Institute avait refusé de vendre ce matériel à une autre personne juste avant sachant qu’il partirait pour l’Iran et c’est alors qu’il avait pris contact avec eux. Selon les enquêteurs, Rohani était justement en contact avec cette personne dont nous n’avons pu obtenir l’identité.

Farshid Rohani, selon le CV en ligne sur son site, serait diplômé de l’université des sciences et technologie de Téhéran en 1991 et aurait travaillé pour un fabricant automobile en Iran avant d’être embauché par une compagnie de Winnipeg comme superviseur d’une fonderie. En appelant le numéro de Rohani à Vancouver, une voix féminine se présentant comme quelqu’un de sa famille a admis que Eftekhari et Farshid Rohani n’étaient qu’une seule et même personne. Par contre elle a refusé de s’exprimer plus sur l’affaire.

Dernier détail et pas des moindres, lorsque l’on se rend sur le site Web de Southwest Research Institute, et que l’on recherche les matériels en question, on peut y lire que ceux-ci servent pour inspecter les structures des pipelines, les ponts suspendus, et les installations nucléaires.

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