Extraits de la dernière dépêche de l’AFP 27.10.2005 [commentaires] L’appel d’Ahmadinejad à « rayer Israël de la carte » risque de porter un sérieux coup à l’argumentaire sur la finalité purement civile des activités nucléaires iraniennes, dans une période de relations éminemment délicates avec l’Occident. Cependant les diplomates attendent de voir si les prochaines prises de position officielles confirmeront une nouvelle volonté de nuire à Israël ou si M. Ahmadinejad a été victime d'une dérapage, contrôlé ou non, auquel se prêtait la conférence « Le monde sans le sionisme », mais que rend peu probable un discours violemment antisioniste de bout en bout. Les diplomates voient là une déclinaison du « slogan » scandé par les islamistes réunis lors des grandes manifestations du régime. « Personne ne pense sérieusement que l'Iran va attaquer Israël demain », dit un diplomate. Sous le président réformateur Khatami, « il y avait un moratoire de fait sur de tels commentaires », observe un diplomate, « des efforts difficiles ont été entrepris pour faire accepter (à l'Iran) une solution à deux Etats (palestinien et israélien). Nous sommes revenus à la case de départ. C'est comme s'il n'y avait jamais eu d'ère Khatami ». Deux Exemples
Rafsanjani avait déclaré que le jour approchait où le monde musulman possèderait des armes nucléaires : « Ce jour-là, la stratégie de l'Ouest sera caduque, car une unique bombe atomique a le pouvoir de complètement détruire Israël, alors qu'une contre-attaque israélienne ne peut causer que des dégâts mineurs au monde musulman » (la destruction de l’Iran n’étant à ses yeux qu’un détail).
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