![]() | |
BIDEN-IRAN | ACTE 4 La danse malsaine des menaces 24.02.2021 Biden veut sans cesse négocier avec les mollahs malgré leurs provocations et manoeuvres dilatoires. On a vu cette double polka agaçante également sous l’administration démocrate d’Obama. Cela est dû au fait que les démocrates ont depuis longtemps une politique de soutien aux islamistes au Moyen-Orient, pour ravir à la Grande-Bretagne sa maitrise dans ce domaine qui lui offre une suprématie mondiale dans le domaine pétrolier, et aussi pour déstabiliser la Chine et la Russie grâce à leurs minorités musulmanes (Tchétchènes ou Ouïghours). Les démocrates ont inauguré cette diplomatie de chaos contrôlé en Iran par l’idéologie islamo-gauchiste (c.-à-d. une lecture marxiste du Coran) pour allier les gauchistes iraniens et d’ailleurs [1] aux jeunes islamistes et contourner les mollahs alliés historiques des Anglais, mais leurs pions n’ont pu prendre le pouvoir par une révolution islamiste. Les démocrates ont dû s’associer avec les Anglais pour profiter de leurs pions, les mollahs. Ils ont alors redéfini leur projet comme un front contre l’URSS et la Chine. Les Anglais ont participé, mais ont viré les pions des démocrates. Ces derniers font tout pour affaiblir les mollahs sans les renverser pour les obliger à ouvrir le régime à leurs pions. Les mollahs ont longtemps résisté avec l’aide des Anglais, du terrorisme et des négociations par intermittence. Mais in fine, ils ont accepté de dialoguer avec Obama. Ils ont alors perdu le soutien des Anglais, mais aussi des Européens, des Chinois et des Russes qui profitaient de leur guerre contre les États-Unis. Ces derniers ont imposé l’accord nucléaire de 2015 aux mollahs pour bloquer le deal espéré par Obama, mais les mollahs ont continué à provoquer ce dernier pour parvenir à un deal avec lui. Trump [2] a mis fin à l’islamisme pernicieux des démocrates et a mené une diplomatie d’affaiblissement des mollahs et leur terrorisme, mais Biden est revenu en arrière ravivant les mêmes résistances anglo-euro-russo-chinoises. Les mollahs sous ces multiples pressions, mais aussi bien affaiblis par Trump et par une forte opposition des Iraniens ont aussi repris leur résistance, mais avec des chantages terroristes et nucléaires plus anxiogènes pour forcer leurs adversaires à capituler. La semaine dernière, l’administration Biden [3] a souligné son envie d’entente avec les mollahs en nommant Robert Malley responsable de sa diplomatie iranienne. Les Européens ont contré toute possibilité d’entente en annonçant que le régime semblait avoir un programme nucléaire militaire et ont aussi condamné des gens du régime pour terrorisme ou trafic d’êtres humains. Les Russes ont aussi mis en garde les mollahs condamnant leur choix de renforcer leurs activités nucléaires anxiogènes. Les Iraniens qui dans une très large majorité sont en guerre contre le régime par des grèves qui durent depuis plus de 6 mois ont aussi sanctionné le régime en boycottant les rassemblements de la décade révolutionnaires, dont l’anniversaire de la révolution islamique. Le boycott d’ordinaire important chez les proches du régime a atteint les 100% au point que les responsables, isolés et abandonnés, n’ont pas osé sortir eux-mêmes de leur planque. Les autres puissances ont contré ces démarches, les mollahs ont aussi choisi la surenchère anxiogène.
© IRAN-RESIST.ORG Les Anglais ont misé sur la révélation de la nature agressive du régime par des révélations canadiennes sur l’avion d’air Ukraine abattu par les mollahs l’an dernier. Les mollahs ont accéléré leur fuite en avant en annonçant via leur ministre l’intérieur que s’ils étaient acculés, ils sortiraient les griffes comme un chat et développerait la bombe nucléaire.
© IRAN-RESIST.ORG Les mollahs n’ont pas commenté l’affaire, mais ils ont certainement apprécié cette gaffe des démocrates. Les démocrates ont durci le ton. La Turquie islamiste, proche des démocrates, a intimidé les mollahs en annonçant l’arrestation d’un diplomate du régime pour le meurtre d’un opposant exilé ! Dans un rapport onusien, les Anglais ont mis en avant la répression des homosexuels par les mollahs pour empêcher toute entente entre ces derniers et les démocrates. Les Russes ont appelé les mollahs à cesser leurs violations de l’accord de 2015.
© IRAN-RESIST.ORG Les forces rebelles ont incendié des camions de carburants destinés aux Talibans pour priver les mollahs d’un précieux revenu et de centaines de camions-citernes qui leur permettent de détourner ainsi les sanctions et enfin priver les mollahs de leur alliance avec les Talibans. L’incendie a provoqué l’explosion en chaîne de plus 500 camions ! Les mollahs ont fait état de 50 routiers tués. Mais l’information n’a pas été confirmée par l’association des routiers en grève.
© IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont dû orchestrer les attaques terroristes en Irak pour rassurer leurs proches ! Biden n’a pas réagi en annulant son projet de négociations avec les mollahs. Un tremblement de terre et une vague de froid dans les zones touchées, mais zéro intervention et secours de la part des mollahs ont amplifié l’opposition à leur régime.
© IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG Vendredi 19.02.21, Biden a remis en cause les négociations tant que le régime se montrerait violent ! Les Reporters Sans Frontière, courroie de pressions des démocrates, ont aussi titillé les mollahs avec l’arrestation d’une photographe ! Deux pressions soft qui n’ont guère intimidé les mollahs et les ont même incités à reprendre leurs provocations.
© IRAN-RESIST.ORG Les mollahs ont cessé la distribution de vaccin de covid19 pour détourner l’attention de leur refus et de leur malaise. Ils ont aussi multiplié les annonces horribles comme la condamnation d’un conducteur ivre à la peine capitale ou la pendaison d’une mère à la place de sa fille coupable et après qu’elle ait été victime d’une crise cardiaque. Les démocrates et les Européens ont zappé ses annonces pour ne pas discréditer le régime et leurs négociations à venir avec lui.
© IRAN-RESIST.ORG Le régime a relancé sa vieille pratique de manœuvres diplomatiques dilatoires (1 pas en avant & 2 pas en arrière) lors de sa rencontre avec le directeur de l’AIEA à Téhéran en annonçant qu’il suspendait le protocole additionnel et la communication de ses vidéos d’activité nucléaires à l’AIEA pour obtenir l’annulation de toutes les sanctions à son encontre et s’il n’obtenait pas gain de cause au bout de 3 mois, il détruirait les rapports. Le directeur de l’AIEA bien que très nati-mollahs a minimisé le chantage et la provocation de ces et surtout son propre échec (sous pression de Biden) en affimrant qu’il avait obtenu un accord sur 3 mois ! En l’absence de l’escalade espérée, le MAE du régime a lâché la méthode des manœuvres dilatoires pour revenir à la fuite en avant et l’escalade anxiogène en exigeant l’annulation de toutes les sanctions américaines y compris celles pour terrorisme et le paiement de 1000 milliards de dollars d’indemnités comme conditions préalables aux négociations ! Cependant, analysée sous un angle mercantile, la somme est la rançon exigée par les mollahs pour transférer le régime aux pions islamistes des démocrates ! Ainsi après avoir détourné le double de la somme demandée au cours de 43 dernières années et endettées le pays pour des décennies, les mollahs entendent repartir avec la garantie d’un exil en or massif ! L’administration démocrate a esquivé pour éviter l’escalade souhaitée par les mollahs, mais étant totalement obsédée par son projet, elle pourrait arroser les mollahs et leurs officiers avec quelques milliards de dollars.
© IRAN-RESIST.ORG Les Allemands ont réagi à la provocation des mollahs en leur demandant de négocier avec Biden ! Les mollahs n’ont pas répondu à cette critique sans conséquence pour leur avenir. Les mollahs ont conclu à la faiblesse de leurs adversaires et ont encore choisi l’escalade par des tirs de roquettes sur l’ambassade américaine dans la zone verte à Bagdad !
© IRAN-RESIST.ORG Les Anglais ont rejoint l’offensive via une demande d’enquête par le bureau canadien du commissariat des droits de l’homme de l’ONU sur la mort du prisonnier politique (Behnam Mahjoubi). Washington n’a pas suivi ! Les mollahs ont profité de la mollesse de Biden et ont haussé le ton en affirmant qu’ils envisageaient d’enrichir l’uranium à 60% ! Personne ne les a sanctionnés ! C’est bien sûr la procédure pour éviter l’escalade anxiogène souhaitée par les mollahs, mais cette approche ne peut que les inciter à faire pire !
© IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG Mais cette double fatalité peut sauter si les démocrates renoncent à leur projet mort-né depuis 43 ans et leur flirt stérile avec le régime source de tous les problèmes dans la région ; ou bien, si les autres grandes puissances, prennent la partie du peuple iranien, qui ne rate aucune occasion pour défier, contester, bousculer le régime sans aucun moyen de communication ou de soutien extérieur, mais s’est posée cette semaine comme la seule force capable de déstabiliser et paralyser les mollahs [4] [5] [6], ragaillardis depuis le retour des démocrates et leur projet dégénéré. © IRAN-RESIST.ORG |