Iran Resist - Liban : Les citoyens libanais et iraniens, ensembles contre le Hezbollah et les mollahs

Liban : Les citoyens libanais et iraniens, ensembles contre le Hezbollah et les mollahs
09.08.2020

Les mollahs acculés par la contestation populaire, les grèves pour les renverser, les sabotages de leurs miliciens notamment des renseignements, la perte de tous leurs contrats pétroliers, la condamnation de leur ingérence régionale par les pays musulmans concernés y compris avec les les chiites irakiens, syriens et libanais et la perspective d’un retour des sanctions onusiennes, ont opté pour le rappel de leur nuisance en explosant les stocks d’explosifs du Hezbollah pour engendrer le chaos au Liban et faire reculer leurs adversaires par la crainte de nouvelles nuisances ailleurs, mais le résultat est différent de ce qu’ils espéraient. Il y a un chaos, celui du Hezbollah. On parle de la fuite de son patron vers l’Iran ! Récit chronologique.

Il y a plusieurs faits qui s’enchainent depuis trois ans :

1. La dégradation de la situation des mollahs chez eux en raison d’abord de leur impopularité, puis la rupture de leurs miliciens de base ainsi que leurs officiers miliciens qui enchainent les sabotages pour les affaiblir.

2. La dégradation de la situation internationale des mollahs en raison de leur expulsion de la Syrie par Assad et les Russes, les actions hostiles du nouveau gouvernement irakien contre leurs milices chiites, la quasi rupture des contrats d’achats pétroliers de la Chine, de l’Inde, de la Corée du Sud, du Japon qui tous préfèrent leur haut niveau de commerce avec les États-Unis. Les mollahs ainsi isolés ont acquis la certitude au cours de l’année 2020 qu’ils seraient sanctionnés par le conseil de sécurité à la demande de Trump en octobre de cette année.

3. Les mollahs ont alors tenté de renverser les vapeurs en déstabilisant la Syrie et l’Irak avec l’aide du Hezbollah libanais, mais ils ont échoué. Ils ont aussi fragilisé le Hezbollah déjà accusé par les Libanais de servir d’autres intérêts que ceux du Liban.

4. Les Allemands ont classé le Hezbollah comme un mouvement terroriste, d’autres pays européens ont suivi son exemple. Mais la France a bloqué l’adoption de la mesure à l’échelle européenne, car les mollahs lui ont offert d’importants contrats à de très bas prix.

5. Cependant, le changement vis-à-vis le Hezbollah a permis de relancer le procès de la responsabilité du Hezbollah et des mollahs dans le meurtre de Rafiq Hariri pour condamner le Hezbollah et les mollahs et au passage les désarmer et saisir leurs avoirs.

Précisons, que l’organisation des actions terroristes du régime était alors sous la direction d’un certain Hassan Rohani que le régime présente comme un grand modéré !

6. Les mollahs menacés de perdre leur milice islamiste régionale avec armes et bagages et tout leur crédit de modération ont opté pour la provocation d’un chaos en Irak avec l’aide du Hezbollah. Le chef du Hezbollah a fait intervenir discrètement son fils, mais l’opération irakienne a échoué sur l’intervention directe des Américains grâce à l’élimination de l’officier de Pasdaran chargé de l’opération. Le Hezbollah a aussi renoncé à poursuivre les objectifs des mollahs en Irak.

7. À l’annonce d’une grève générale des ouvriers de la pétrochimie, des transports et des industries pour les paralyser et les achever, les mollahs ont opté pour un chaos dans l’épicentre de leur nuisance, c’est-à-dire au Liban, grâce à l’explosion des stocks de matières comburantes (explosives) du Hezbollah pour accuser le Hezbollah et l’impliquer à nouveau dans leur combat et rappeler leur capacité de nuisance à tous es acteurs régionaux et internationaux du Moyen-Orient pour les forcer à renoncer à leurs procès et leurs sanctions.

8. L’explosion a soufflé une grande partie de Beyrouth et a fait une centaine de morts et des milliers de blessés graves ! Tout le monde a très rapidement indiqué la responsabilité du Hezbollah pour avoir stocké ses explosifs au cœur de la capitale. Les courants de l’opposition au Hezbollah ont aussi accusé Aoun en précisant que la milice chiite au service des mollahs avait avec l’accord de l’armée désormais très chiite et avec l’accord d’Aoun le droit d’avoir des zones échappant à tout contrôle dans les ports et les aéroports libanais. Le Hezbollah n’a pas accepté de responsabilité même indirecte et Aoun n’a pas lâché son allié et n’a rien fait pour rétablir la vérité dans l’intérêt des Libanais ! La grogne interne s’est amplifiée.

9. Les mollahs, craignant de nouvelles manifestations violentes contre leurs intérêts, ont envoyé un avion d’aides aux Libanais. Mais les officiers rebelles ont annoncé qu’il s’agissait d’une couverture politiquement correcte pour rapatrier leurs agents iraniens et libanais pour les sauver.

10. Le président français est arrivé au Liban ! Il a demandé à rencontrer les chefs des partis politiques libanais et d’aider le gouvernement à reconstruire le pays sans tenir compte de la responsabilité du Hezbollah et la grogne populaire. Il a aussi refusé d’aider le peuple libanais en faisant hypocritement référence à la souveraineté du peuple libanais et la nécessité pour les Libanais d’agir seuls.

11. Eh bien, les Libanais ont suivi sa recommandation en manifestant violemment contre le gouvernement Aoun et le Hezbollah en attaquant comme au cours des mois passés le Parlement libanais. Aoun a envoyé l’armée pour les refouler.

12. Aoun a continué à refuser tout changement en refusant toute enquête internationale et en annonçant une enquête par l’armée libanaise (à majorité chiite) ! Nasrallah, le chef du Hezbollah a aussi nié que le nitrate lui appartenait. Il s’est aligné sur Aoun pour l’enquête et encore parlé de sa mission de lutter contre Israël.

13. Les manifestations se sont amplifiées. La France n’en a pas parlé.

14. Hier (samedi 8.8.20), les manifestations anti-Aoun et surtout anti Hezbollah se sont amplifié encore au Liban . À Beyrouth, les manifestants ont pendu des mannequins en carton à l’effigie d’Aoun et de Nasrallah (le chef du Hezbollah) avant de se lancer à l’assaut des ministères détenus par le Hezbollah ou par les amis d’Aoun. Aoun a déployé l’armée en autorisant les miliciens du Hezbollah de participer à la répression ! L’intervention a fait plus de cinquante morts et des centaines de blessés.

15. Les officiers rebelles iraniens ont montré leur soutien aux Libanais en abattant par un team à moto deux hauts membres libanais du Hezbollah, Mariam et Habib Davoudi, qui venaient d’arriver à Téhéran pour rencontrer les membres du Hezbollah irakien et organiser des renforts !

16. Dans la foulée, un garde du corps d’un chef du Hamas (autre allié régional des mollahs) a été abattu au volant de sa voiture par un team moto opérant de la même manière. On a compris que les officiers rebelles se donnaient la mission de neutraliser les mollahs en dehors du pays (là en avertissant les chefs du Hamas pour qu’ils restent passifs).

17. Les manifestants ont tenu bon et sont parvenus à envahir et prendre 6 ministères, puis les banques du Hezbollah !

18. Le gouvernement libanais a proposé des élections anticipées sans parvenir à calmer les manifestants. Ces derniers ont continué et ont pris le contrôle de la banque centrale libanaise !

19. La France n’a rien fait pour aider les Libanais, car on n’a entendu aucune intervention diplomatique et les médias à la botte du pouvoir comme BFM, on fait exactement comme la télévision des mollahs, en se gardant de parler des morts, du ciblage du Hezbollah, du rôle négatif de l’armée aux ordres d’Aoun. Ils ont même dépassé les mollahs en organisant des débats irréalistes et insipides sur les élections proposées par Aoun et le Hezbollah !

20. En revanche, Trump a soutenu le soulèvement contre le Hezbollah et a promis de faire voler ses avions F15 pour bombarder les responsables de la répression. La France a esquissé un virage en affirmant un soutien aux sanctions contre les mollahs !

21. Les médias libanais ont annoncé des coups de feux dans le bunker de Nasrallah, puis la fuite de Nasrallah vers la Syrie ou la Turquie ! Les officiers rebelles iraniens ont indiqué qu’il se trouvait à à Mashad ou à Téhéran dans l’hôtel bunker sous terrain qui communique par plusieurs couloirs et ascenseurs sous-terrains avec la mosquée-siège du Guide Khamenei.

Dans le même temps, la grève générale s’est développée dans le secteur pétrochimique iranien et les camionneurs iraniens ont annoncé leur adhésion au mouvement dès dimanche.

Par ailleurs, les officiers rebelles ont aussi rendu hommage au manifestant anti-régime Salehi en révélant par une photo en uniforme qu’il faisait partie de la milice. Le prince Reza Pahlavi a aussi affiché son soutien à ces derniers en condamnant avec vigueur le « meurtre injuste de Salehi et qu’il ne cesserait son combat pour le venger ».

En résumé, les mollahs, menacés sur le front international par le courageux peuple libanais et en Iran par leurs officiers et les Iraniens, ont tenté de rassurer leurs derniers fidèles en annonçant un afflux de dollars dans les prochains jours.

N’ayant aucune source de dollars, leur seule possibilité est d’en fabriquer comme ils l’ont toujours fait pour payer Nasrallah. Mais à présent, ils veulent le faire avec leurs derniers fidèles pour les garder comme remparts. Si cela a longtemps marché pour le Hezbollah et ses patrons bandits vivant en marge des systèmes bancaires mondiaux, cette solution de fausse monnaie ne convient pas aux derniers fidèles qui ont besoin de vrais dollars pour assurer leurs protections.

Cette dernière improvisation des mollahs risque de leur faire perdre leurs derniers fidèles et effondre leur régime qui se fissure d’heure en heure par la faute de leurs improvisations bâclées, les interventions catastrophiques de Macron et surtout grâce aux coups imprévisibles de l’union inattendue des peuples libanais et iranien. Marhaba !

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