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Iran : Le coronavirus exacerbe les problèmes des mollahs
07.04.2020

Le FMI a refusé l’aide de 5 milliards de dollars demandée par les mollahs pour rebondir après le choc économique provoqué par le coronavirus. Ce refus a mis les mollahs déjà très en difficulté dans une situation encore plus critique.



Les mollahs ont abordé l’arrivée de coronavirus en Iran sous un angle pragmatique en surévaluant la contamination pour cacher le boycott de leurs dernières élections, aussi cloitrer les gens qui manifestaient chaque jour contre eux et enfin pour se victimiser et faire annuler les sanctions à leur encontre  !

Mais les mollahs ont échoué, car leurs annonces de contamination ont provoqué un plus grand rejet de leur régime ainsi que la grève générale souhaitée par de nombreux opposants qui n’arrivaient pas à coordonner leurs efforts pour y arriver. Les gens désignent aussi à présent les mollahs comme un virus mortel pire que le covid-19 et il n’y a pas un jour sans un slogan ou un dessin sur ce sujet qui fédère tous les Iraniens ! Le covid-19 médiatiquement trafiqué des mollahs est devenu un facteur de l’unification de la lutte contre leur régime !

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© IRAN-RESIST.ORG

Les mollahs n’ont également pas réussi à annuler les sanctions américaines et européennes contre leur régime en invoquant des raisons sanitaires, car les produits médicaux n’étaient pas sanctionnés.

Ils ont continué à surévaluer la contamination en demandant une aide de 5 milliards de dollars au Fonds monétaire internationale. Cet organisme ne les a pas retenus comme éligibles de ses aides aux pays victimes de la récession provoquée notamment par la gestion désastreuse de coronavirus par la France et l’Italie.

Les mollahs ont affirmé que Washington s’y était opposé, mais au sein de leur régime certains ont révélé que le refus avait été dû au refus des dirigeants du régime d’adhérer aux conventions de la lutte contre le financement du terrorisme. Cela a souligné un consensus mondial anti-mollahs et a entraîné une vague de panique au sein du régime.

Après l’annonce, le dollar est monté de 11% et le nombre de ventes d’actions a augmenté à la bourse de Téhéran dès sa réouverture mercredi après les vacances pour le Nouvel An iranien.

Le prix du dollar est fixé par la banque centrale iranienne et elle monte quand la demande augmente et menace les fonds en dollars du régime, fonds indispensables à sa survie, car l’Iran dirigé par les mollahs a perdu ses superbes capacités de production et dépend notamment de l’étranger, notamment de la Chine et de l’Europe, pour nourrir les Iraniens et aussi pour empêcher un nouveau soulèvement.

La hausse de cette semaine a été provoquée certes par le refus de FMI, mais aussi l’impossibilité de compter sur la Chine et l’Europe pour assurer de nouveaux revenus au régime et permettre de nourrir les Iraniens pour éviter la reprise forte des contestations.

La hausse de cette semaine a été également provoquée par le fait que cette très mauvaise situation ne risque pas d’évoluer en faveur du régime car la Chine et l’Europe, respectivement confrontées à 20% et 80% de récession, doivent privilégier les clients les plus stables pour se reconstituer et les mollahs n’en font pas partie en raison de leur impopularité, les manifestations contre leur régime et le recours permanent au terrorisme pour menacer les transports pétroliers afin d’obtenir les soutiens qu’ils manquent en Iran.

La hausse de cette semaine a été enfin et surtout provoquée par le fait que les mollahs ne pourront pas renoncer à leur terrorisme en raison de représailles certaines pour les très sanglants attentats qu’ils ont commis par le passé. Leurs collaborateurs financiers, eux-mêmes issus du terrorisme, approuvent ce maintien du cap terroriste par les mollahs par peur d’être sacrifiés in fine par ces derniers. Mais de fait, ils n’ont aucun autre choix de survie que de vendre leurs actions, acheter des dollars et s’enfuir. D’où leur ruée sur le dollar et des ventes massives d’actions à la bourse.

Pour atténuer le choc de cette nouvelle ruée sur le dollar, le régime a protégé ses réserves en relevant son taux de change et a exigé la présentation des bons de commande pour des produits étrangers.

À la bourse, le régime a été confronté à une chute de l’indice (indicateur de viabilité) alors qu’il avait récemment exclu les ventes massives du calcul de l’indice en les qualifiant de tentatives malsaines de spéculation ! La présente chute de l’indice boursier du régime était due à des ventes d’actions par ses responsables.

Il faut rappeler que la bourse iranienne est un lieu de rémunération des bons collaborateurs financiers du régime qui sont une centaine. Chaque matin, le régime leur achète un grand nombre d’actions pour booster l’indice tout en satisfaisant des proches paniqués pour qu’ils restent à ses côtés.

Cette semaine, le régime a annoncé la désactivation des logiciels permettant aux gros actionnaires d’être en première ligne en espace de quelques millièmes de secondes pour bénéficier de ses cadeaux. Il a précisé que les demandes ainsi téléguidées seraient lues en différé, deux minutes après leur émission, et que par ailleurs trop de demandes, dépassant 6 millions de dollars par jour, par des canaux différents conduiraient à l’annulation d’accès de leurs émetteurs. Il a aussi évoqué la possibilité d’au moins 5,5 milliards de dollars d’impôts pour financer le déficit provoqué par le coronavirus  !

Nous avons compris que le régime menaçait les plus gros actionnaires, limitant la capacité à réunir les fonds pour s’enfuir, qu’il essayait aussi de récupérer ses actionnaires de seconde zone, ses responsables administratifs ou sécuritaires, qui hésitent à le défendre. Mais en l’absence d’un geste de leur part et leur préférence à vendre des actions, il leur a imposé un plancher de vente de 500,000 tomans soit le tiers de leur salaire, en précisant qu’ils devaient d’abord acheter des actions pour dépasser le plancher avant de pouvoir revendre tout. Ceci étant impossible pour les petits porteurs et ne peut que les décevoir et les éloigner du régime.

En résumé, le régime a menti sur le nombre des morts (tout en utilisant de la chloroquine pour le traitement des malades), cherchant à surfer sur le hoax de la contamination maximale sans pour autant provoquer des victimes et plus de mécontentements, mais sa propagande anxiogène a renforcé la haine des Iraniens ainsi que leur constatation et a miné davantage son économie moribonde.

Le régime a aussi déçu ses proches en ne parvenant pas à mettre fin aux sanctions et en obtenant des fonds pour compenser leurs pertes. Il a aussi déçu ses proches en renforçant la haine du peuple à leur égard, puis en les punissant pour avoir eu peur  ! Il est plus seul que jamais.

La fausse contamination du régime, loin de l’aider, a sérieusement aggravé ses « comorbidités » politico-économico-sociales. La fausse crise sanitaire qui devait le sauver est en train de l’étouffer !

© IRAN-RESIST.ORG

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