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Iran : La semaine en images n°428
Le cinéma des mollahs !

18.05.2016

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée par le peuple, cela va de soi, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien les supposés alliés politiques des mollahs (les réformateurs) que leurs rivaux les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce au plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) et les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister en cas d’une action populaire plus forte.

Washington, inquiet par la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour rémunérer les mollahs.

Mais les mollahs n’avaient pas osé cette petite ouverture de peur que le peuple puisse trouver la possibilité de manifester contre eux. Les Européens avaient aussi refusé la miette que leur jetait Washington. De plus les Arabes menés par l’Arabie Saoudite avaient tenté de contrer le deal en insistant sur le terrorisme régional des mollahs !

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, signifiant la normalisation des relations entre les deux pays, un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par Washington » permettant aux mollahs et associés d’espérer une certaine immunité et la possibilité de partir sans peur. Ils s’étaient tous accrochés à cette illusion avaient tous cessé leurs oppositions aux marchandages pour bénéficier de ce plan qui n’avait aucune garantie.

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington qui pouvait enfin espérer une révolution de couleur en faveur de ses pions islamo-bcbg. Il avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations des Arabes.

Les Français inquiets pour leurs contrats avaient fait mine de revenir pleinement en Iran. Les Russes avaient fait mine de donner les S-300. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et obtenir plus de garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées de facto. Les mollahs ébranlés par leurs désillusions voulaient un engagement ferme pour leur avenir.

Washington qui ne peut le leur accorder a été très fâché par leur attitude. Ils les avaient punis légèrement en reprenant la promesse de l’accès au circuit du dollar pour les ramener à la raison.

En l’absence d’un changement, il a souligné ses limites en leur rappelant leur passé terroriste, dont parle l’OCI, par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. il les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme qui les conduiront tous devant les tribunaux internationaux... Mais Washington n’en parlait pas et avait aussi maintenu la visite de son pion européen Mogherini à Téhéran, en espérant que les mollahs, mis devant le risque de résurgence de leur passé sale et un avenir très sombre, acceptent de jouer le jeu d’une ouverture leur offrant seulement la perspective des quelques immunités de facto.

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La semaine dernière, les mollahs & associés devaient recevoir Mogherini, mais ils ne faisaient aucun effort. Cette dernière a fait mine de s’adresser à leurs rivaux, les chefs Pasdaran qui sont les plus menacés par l’ouverture des dossiers de terrorisme. Les mollahs ont gardé leur distance avec Assad pour éviter de perdre le monopole des marchandages avec Washington. Ils ont été récompensés par le droit à une nouvelle rencontre avec Kerry à New York. Mais dans les discussions qui ont suivi avec Mogherini, ils ne sont pas allés plus loin et reniant le Hezbollah et n’ont pas pu parvenir à obtenir le soutien de Mogherini permettant de concrétiser un deal dans la foulée à New York.

Washington déçu par ce nouveau rebondissement des mollahs les avait punis par son pion européen Mogherini en exigeant leur alignement à propos de la Syrie et du Yémen ou encore en déplorant un les violations des droits de l’homme en Iran, mais il avait maintenu la rencontre de New York dans l’espoir de les dominer après ces nouvelles pressions.

Les mollahs, qui restaient visiblement dans l’optique d’obtenir des garanties fermes, devaient alors se montrer forts, mais ils ont manqué de troupes à l’occasion de la journée de l’armée. Leur défilé était factice et on y a constaté que les Russes n’avaient pas tenu parole et leur refusaient encore les missiles du système défensif S-300. La panique interne s’est alors amplifiée.

Le clergé et ses pions s’étaient alors réfugiés dans la propagande tout en restant en dialogue avec Kerry. Ils cherchaient donc à calmer les paniqués pour continuer en cachette des négociations où ils n’avaient aucune chance de s’imposer ! Les chefs Pasdaran qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, ont alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant un avertissement discret qu’ils pourraient enflammer la région pour faire reculer Washington !

Washington a esquivé. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié privant les chefs Pasdaran de leur chantage à la déstabilisation de la région.

Les chefs Pasdaran ont fait mine de retourner leur veste et devenir les agents islamistes de Washington ! En l’absence d’un signe positif, ils ont encore changé de position se disant fidèles au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Mais les 5-1 ont bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien (le processus 5+1).

La situation s’est ainsi à nouveau bloquée enfin de la semaine dernière pour les mollahs. Washington n’a pas renoncé à la menace d’accusation de terrorisme qui avait rendu les Pasdaran très instables. Ces derniers pouvaient encore créer la surprise et Washington pouvait se montrer plus dur. Les mollahs pouvaient aussi être attaqués indirectement à l’occasion du 2nd des élections. Pour se maintenir au pouvoir et garder la direction des chantages et des marchandages, les mollahs ont appelé à l’unité et choisi la fuite en avant en évoquant le droit au nucléaire militaire !

Washington a esquivé leur propos et a encore insisté sur la neutralisation de leur accès à la bombe grâce au dialogue (sanctions et menaces). Kerry a même affirmé le droit au business avec les mollahs, donc l’accès au circuit du dollar) avant sa dernière rencontre avec leur représentant Zarif à New York, mais sans dénoncer la saisie et surtout l’accusation de terrorisme afin d’avoir un vrai moyen de pression sur son interlocuteur. Ce dernier ne pouvait pas céder avec le maintien de cette accusation. La rencontre a échoué.

Washington a mis ses espoirs en son prochain médiateur, le président sud-africain affairiste Zuma (qui devait éloigner le régime de sa focalisation sur le Moyen-Orient).

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Cette semaine, les mollahs devaient organiser le 2nd tour de leurs élections dont l’issue est de définir leur tendance politique pour les 4 prochaines années. Ils devaient célébrer l’échec grâce à Dieu de la mission militaire américaine de libération des otages. Enfin, ils devaient rencontrer Zuma, le dernier médiateur de Washington et grâce à lui sortir des sujets épineux comme la Syrie et ainsi aplanir la voie pour parvenir à un deal.

Mais cela était très loin de la ligne dure que les mollahs venaient de choisir pour contenir les chefs Pasdaran devenues instables par la faute de la menace qui pèse sur eux et pour garder le contrôle des marchandages.

Aucune ouverture n’était possible. Washington se berçait d’illusions ! Il ne pouvait qu’être déçu et obligé de malmener les mollahs, neutralisant de facto ses efforts pour les rendre fréquentables.

Les mollahs au retour pouvaient se retrouver déchirés entre la nécessité de se montrer forts et l’obligation de profiter des occasions pour trouver un arrangement avant que leur déclin ne provoque leur chute. Ils devaient donc reculer un peu de temps en temps. Les deux parties étaient contraintes à avancer et reculer sans cesse et sans doute, en désaccord ! Voici le récit en images d’une semaine de n’importe quoi, à la mode des Yankees et des mollahs !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 1er mai 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.



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La semaine dernière, Washington espérait encore de parvenir à un deal avec les mollahs, grâce à la menace sous-entendue d’une fin très sombre par la réouverture de leur dossier de terrorisme et sa disposition à remplacer cette sombre perspective par un processus d’ouverture et de « démocratisation reconnue par son pays », leur permettant une fin nettement plus lumineuse. La très grande contradiction entre les deux offres empêchait Washington de nuancer la menace et la diminuer pour garder la pression nécessaire sur les mollahs tout en permettant d’entrer dans le processus d’un arrangement et d’une ouverture. Washington devait en tirer la conclusion qu’il poursuivait un objectif impossible.

Mais Washington ne l’a pas fait, car il est difficile de renoncer à un projet lancé comme un train sans frein depuis plus de 40 ans. Et par ailleurs, Washington a persisté dans le projet de prise en main du régime agitateur et islamique parce que les grandes compagnies qui financent le pouvoir politique américain ont plus que jamais besoin de dominer la sphère pétrolière pour contenir les grandes économies émergentes qui les menacent.

En l’absence d’une menace adoucie, les mollahs qui risquent à présent leur peau n’avaient pas continué à s’éloigner d’Assad en prenant leur distance avec le Hezbollah ou la Russie alors que le premier ne leur obéit plus depuis son accession au pouvoir et la seconde ne leur montre aucune amitié et se montre proche pour contrarier Washington.

Mis en danger et bien seul pour se défendre, les mollahs devaient rebondir par une démonstration de force lors de la journée de l’armée. Ils avaient mis au point un discours louant le soutien armé de leurs généraux miliciens qui permettait d’être en position de force dans les négociations !

Mais c’était un bluff, car les images diffusées pour le défilé provenaient principalement des archives du régime ! C’est aussi un bluff, car on a constaté que les Russes n’avaient pas tenu parole et leur refusaient encore les missiles du système défensif S-300. La panique interne s’était alors amplifiée.

Le clergé et ses pions s’étaient alors réfugiés dans la propagande économique triomphante tout en restant en contact avec les Américains à New York. Ils cherchaient donc à rassurer les paniqués pour continuer en cachette des négociations où ils n’avaient aucune chance de s’imposer et réussir à faire sauter les accusations de terrorisme à leur encontre ! Les fondamentalistes rivaux des mollahs n’avaient pas profité de ce vide politique et étaient restés collés aux mollahs pour profiter de tout éventuel deal, quel que soit son contenu !

Les chefs Pasdaran qui sont en première ligne des accusations de terrorisme avaient alors tiré sans ramdam un missile capable de porter une tête nucléaire, lançant ainsi un avertissement discret à Washington qu’ils pourraient enflammer la région pour le faire reculer du moins sur l’accusation de terrorisme !

Washington avait esquivé, privant les chefs Pasdaran de possibilité de jouer à l’arbitre ou d’exiger des passe-droits. Moscou avait alors révélé le tir donnant une mauvaise image positive du régime pour couler définitivement la possibilité d’un deal. Washington avait encore esquivé en insistant sur le dialogue en cours.

Les chefs Pasdaran dépités de ne pouvoir jouer les troubles-fêtes avaient fait mine de retourner leur veste et devenir les agents islamistes de Washington ! Mais en l’absence d’un signe positif, ils avaient encore changé de position en se disant très fidèles au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement proposé par Washington.

Les 5-1 (EU3+Russie+Chine) avaient alors bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle par une réunion du groupe onusien 5+1 à Vienne sur l’application de cet accord par les mollahs. Il y avait des risques de blocage, car le régime n’avait pas réduit son stock d’eau lourde et l’avait même augmenté en continuant en violation de l’Accord de Vienne à produire de cette matière intervenante dans a fabrication d’une bombe nucléaire.

La situation s’était ainsi à nouveau bloquée pour les mollahs en fin de la semaine dernière. Washington n’avait pas alors renoncé à la menace d’accusation de terrorisme qui avait rendu les Pasdaran très instables et avait continué à promouvoir le dialogue sous cette menace.

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Vendredi | 22 avril 2016 | 4 ordi-behesht 1395 | dernier jour de la semaine dernière, avant la rencontre prévue entre Kerry et Zarif (le représentant des mollahs), Washington a proposé de racheter contre 8 millions de dollars le surplus d’eau lourde par rapport au seuil autorisé par l’Accord de Vienne pour enlever tout prétexte de sanctions par les 5+1. Il est aussi revenu à une position favorable au business avec les mollahs (donc à leur accès au circuit du dollar) pour agiter les Européens et briser leur résistance via les 5-1, et avoir les mains libres pour ses marchandages sous la menace !

Les mollahs devaient saisir l’opportunité de marchander avec Washington et réussir malgré la menace persistante de l’accusation de terrorisme en raison de l’instabilité alarmante de leurs chefs Pasdaran. Ils ont joué sur deux plans.

Le 2nd négociateur nucléaire Araqchi a tenté de rassurer les paniqués à propos de l’accusation américaine (pour terrorisme) en affirmant dans un entretien accordé à IRNA qu’il n’y avait aucune perte, car il ne s’agissait de revenus pétroliers, mais des bonds acquis via Clearstream en Europe entre 2002 (sous Khatami) et qu’il y avait un vieux procès en suspens sur le terrorisme !

Mais le clergé lui-même s’est montré offensif à la fois vis-à-vis de Washington, mais aussi de ses rivaux Pasdaran, en appelant à l’unité intégriste pour le bien du régime et en allant plus loin que leurs miliciens instables, à la limite de toutes les provocations, en dénonçant la discrimination du TNP et insinuant être prêt à franchir le seuil du nucléaire militaire !

L’ensemble des pays des 5+1 avaient ignoré ce discours pour ne pas perdre le contrôle du régime et ne pas devoir donner des garanties de sécurité à ses dirigeants malpropres se privant d’office tout avenir en Iran ! Washington avait néanmoins gardé l’option d’un deal avec les mollahs en insistant sur l’accès du circuit du dollar pour les échanges autorisés par ses lois avec les mollahs et l’achat de 32 tonnes de leur surplus d’eau lourde à son prix du marché soit 8 millions de dollars.

Les 5-1 ont bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle sans entrer dans les détails de ce qui était fait ou pas par les mollahs. Leur porte-parole allemande a parlé de progrès pour la levée des sanctions (alors que par le passé cela avait été donné comme un acquis). Le représentant de la Russie a clarifié le rejet de tout arrangement pour un temps infini en affirmant que la levée des sanctions était dans très longtemps.

Les mollahs ont aussi refusé l’arrangement devenu impossible, car l’accepter malgré l’accusation de terrorisme à leur encontre aurait été une preuve qu’ils l’admettaient eux-mêmes. Ils ont formulé leur refus en affirmant l’échec du dialogue en raison du rejet de l’autorité de la Cour suprême américaine par leur représentant Zarif évitant ainsi de citer les accusations qui leur font peur de peur d’ouvrir une polémique dangereuse à ce sujet et leur passé terroriste !

Mais Kerry a demandé que le dialogue (c’est-à-dire les marchandages sous la menace) continue et Zarif a dit oui, confirmant par son accord l’extrême besoin de ses patrons de trouver une issue sécurisée pour fuir, car ils ne se voient pas rester au pouvoir en Iran.

Le régime a concluant cette journée pleine de revers par la nouvelle apaisante de la présence du faux dissident Jaafar Farhadi à leurs côtés dans le festival Fajr qui salue l’avènement de la révolution islamique en Iran. Mais le retour de ce bon intégriste n’a pas redonné l’espoir face à la menace de tomber pour terrorisme dans un monde enfin ligué contre le terrorisme islamique. Les artistes attitrés du régime n’ont pas afflué en masse pour donner au régime l’image d’une famille heureuse et sereine.

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Samedi | 23 avril 2016 | 5 Ordi-Behesht 1395 | Le clergé et le gouvernement, tous les deux en sursis et soupçonnables de vouloir plier, n’évoquaient pas la campagne du 2nd tour des élections qui allait définir la couleur du régime pour faciliter l’arrangement nécessaire à leur survie. Le clergé et le gouvernement ne voulaient pas envisager une capitulation ou le laisser supposer à leurs compagnons paniqués. Ensemble, ils évoquaient le refus du verdict de terrorisme et la visite de Zuma, insinuant que Washington pouvait changer sa position. Ils étaient clairement dans une position de propagande et de bluff, du blabla qui signifiait qu’ils n’avaient pas trouvé une solution pour agir contre Washington et s’en remettaient à la chance ou à Dieu !

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Les chefs Pasdaran déstabilisés par la peur de la potence parlaient de la saisie comme d’un tir de canon d’une calibre de 2 milliards de dollars contre l’accord de Vienne, demandant implicitement la remise en cause de l’accord pour aller vers une très grande crise grâce laquelle Washington serait obligé de revoir sa conduite (espérant qu’il retire le verdict à leur encontre) ! Dans cette position, ils étaient plus offensifs que le clergé, mais sans une action, ils faisaient aussi de blabla qui montrait leur incapacité à agir et en quelque sorte en espérant le retrait u verdict, ils s’en remettaient à la chance ou à Dieu !

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Enfin Keyhan, la voix des insolvables du régime, se moquait de l’accord en faisant remarquer qu’il avait enfin permis de dégager des avoirs, mais au profit de Washington !

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Washington montrait en revanche une voie de sortie aux mollahs & associés désespérés et impuissants en qualifiant dans les médias du jour l’Arabie Saoudite, de Démon que nous connaissons, laissant supposer des accusations de terrorisme à son encontre permettant de déclasser le régime des mollahs du titre de l’Ennemi public N°1 des États-Unis. Mais cela était bien insuffisant pour donner de l’espoir aux mollahs et associés.

Rohani désespéré a pris la parole à l’occasion d’une conférence nommée Écologie, Culture & Religion et s’est vite écarté du sujet affirmant l’utilité du régime comme un bouclier anti-Daesh au Moyen-Orient (contre l’Arabie Saoudite accusée de soutien à Daesh par Washington qui ne veut pas reconnaître sa paternité). Le clergé proposait ainsi sa réhabilitation pour un deal basé sur le slogan (bouclier anti-Daesh) pour rattraper les ratés de la semaine dernière et aussi faire taire les 5-1 !

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Les chefs Pasdaran étaient inclus dans le deal en étant officiellement les artisans de bouclier anti-Daesh (B.A.D), c’est pourquoi leurs jeunes collaborateurs des milices universitaires ont arrêté les communiqués sur l’Amérique voleuse en référence à la saisie pour exiger la sortie de l’Accord pour arriver à une escalade bénéfique à leurs chefs avec l’aide Dieu !

Seuls les fondamentalistes ont continué sur ce thème, car l’effort général pour devenir le bouclier dans la main de l’oncle Sam supposait leur éviction du régime au profit des réformateurs ! Presque tous les gens qui avaient cessé les critiques contre Rohani dénonçaient la récession sans fin, son silence sur la saisie dans ces conditions, sa reculade face à l’ennemi qui ne cessait de mentir et en conséquence, demandaient la suspension de l’accord de Vienne pour contrarier le deal qui pouvait voir le jour si Washington acceptait les mollahs et les chefs Pasdaran comme étant le bouclier anti Daesh !

Le Conseil de Discernement (organe officiellement plénipotentiaire, mais en déclin par la faute du déclin personnel de son chef Rafsandjani) s’est réuni sous l’égide de ce dernier pour parler la situation (le choix de Rohani) et les membres se sont séparés sans le communiqué de rigueur. CE qui voulait dire que ce groupe comprenant d’ex-responsables du régime, mais aussi les frères Larijani ou encore le chef des supposés réformateurs Aref, avait décidé de garder le silence pour voir si Washington donnait au pas son accord.

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Tout le monde espérait un deal avec Washington ! Personne ne critiquait la saisie et l’accusation des Américains. On avait ainsi un début très silencieux pour le 2nd tour des élections du régime !

Cela n’a pas plu aux nantis au passé sale qui perdront tout en cas de changement de régime. La panique s’est réinstallée à la bourse de Téhéran et l’indice a vite chuté malgré le coup de pouce habituel d’achat par le régime des actions des compagnies en faillite (mais retenues par la force en activité boursière) ou la baisse délibérée des taux de l’or et du dollar pour dévoyer les vendeurs de la vente à la bourse !

Mais finalement Washington n’a pas réagi à la proposition des mollahs sans doute en raison de l’implication sous-entendue des chefs Pasdaran qu’il n’a cessé de représenter en diables et qu’il ne peut réhabiliter alors qu’il se montre sourcilleux sur la qualité de ses alliés ! Les chefs Pasdaran ont réalisé qu’ils n’avaient aucune perspective de survie ! Leurs collaborateurs des milices universitaires ont reparlé de l’Amérique voleuse pour contraindre Rohani de quitter l’accord de Vienne !

Le rejet de la proposition du régime pour un deal simplifié et le retour au chaos normal du régime n’ont pas calmé la panique des nantis du régime, car les responsables restaient menacés par l’accusation de terrorisme et pouvaient plier face à Washington ou le régime pouvait in fine disparaître dans de plus pires conditions.

Rohani, qui ne voulait pas subir cette pression en plus de celle des fondamentalistes, a accusé ces derniers via son ami Seyf, le patron de la BCI, d’être les responsables de la perte de ces 1,8 milliards de dollars de bonds saisis par Washington, car Ahmadinejad les avait achetés (à Clearstream après le gel des avoirs iraniens par Bush) ! L’affirmation était fausse, car plus tôt l’adjoint de Zarif avait parlé d’achats effectués sous Khatami. En changeant la responsabilité, Rohani se protégeait personnellement, car il pouvait être mis en cause pour avoir autorisé les achats en tant que secrétaire général du conseil de sécurité du régime !

On avait là une situation incroyable alors que Washington avait refusé la proposition de deal des mollahs et continuait à les menacer. Le président en place n’avait rien trouvé de mieux que falsifier l’histoire du régime pour effacer ses erreurs passées et les attribuer à ses rivaux afin ne admettre la défaite de sa mission de sauvetage du régime et ne pas devoir suivre la proposition de ses rivaux de rompre de l’accord par peur de perdre la possibilité personnelle d’un deal avec Washington ! Ci-dessous, le site de cette défaite que nul iranien ne visite !

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Ainsi face au danger, le capitaine du régime accusait les joueurs du régime au lieu d’accuser l’ennemi ! Il était à parier que ce bonhomme était prêt à sacrifier beaucoup de gens de sa propre équipe pour son propre intérêt !

La panique boursière s’est évidemment intensifiée, car les plus mal placés n’avaient aucune chance d’être sauvés. Le régime a tenté de relancer l’indice en misant un gros paquet sur les titres en faillites en plus des rachats des actions vendues, mais la reprise de l’indice a duré 5 minutes et la bourse a finalement terminé sur 671 milliards de tomans de ventes, 3,3 fois le volume normal des ventes et une perte équivalente à 191 millions de dollars de sa poches vers celles des paniqués et vite convertis en devises en plus à un bon taux puisque le gouvernement avait baissé les taux pour dévoyer les ventes boursières !

C’était une journée pénible pour les mollahs et aussi pour leurs rivaux. Ils n’ont cessé de s’agiter. Les mollahs ont soufflé un peu avec l’arrivée en avance de l’équipe de Jacob Zuma. Au même moment, les médias américains ont fait état du rejet du verdict contre les mollahs par le juge Roberts patron de la Cour suprême et l’une de ses collègues, la médiatique Sonia Sotomayor. Les mollahs devaient donc accepter de reculer de leur position pour permettre à Washington d’annuler le verdict par l’acceptation de leur appel par ses juges !

Le ministre de l’Économie des mollahs a vite rencontré son homologue sud-africain pour trouver des bases d’entente et éviter une nouvelle panique nuisible à la santé économique chancelante du régime !

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Mais il n’y eut aucune annonce de la part des gens du régime, mais aussi des Sud-Africains ou des États-Unis, ce qui n’était pas vraiment un bon signe ! Le régime n’avait pas jugé intéressant la proposition de l’appel qui était une procédure longue et statiquement incertaine et qui de plus médiatisait les accusations permettant des polémiques bien néfastes sur son passé terroriste !

Washington déçu par cet échec a tenté de montrer sa bonne foi par une visite de 4 jours du vice-président d’Uruguay, un autre allié non moyen-oriental pour sortir de la focalisation du régime sur le Moyen-Orient et parvenir à un deal avec Washington en renonçant à leur projet raté de conquête de l’Amérique latine.

Les mollahs et associés étaient sans doute ravis, car ils avaient alors une nouvelle preuve de leur déclin par l’absence de mobilisation pour la dernière journée de retraite religieuse d’Etekaf.

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Samedi | 24 avril 2016 | 6 Ordi-Behesht 1395 | Dans Tehran Times, les mollahs insistaient, en anglais, sur le concept de bouclier anti Daesh, restant figé sur le Moyen-Orient qui est un bon filon de chantage. Ils rejetaient donc l’apaisement au prétexte d’un alignement sur Washington à propos de l’Amérique latine et le deal dans lequel en n’offrant rien ils ne pouvaient rien espérer au retour.

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Dans Iran, le gouvernement des mollahs parlait de la saisie comme étant la faute d’Ahmadinejad pour se libérer de tout devoir de riposter, car il n’osait pas provoquer une polémique sur son passé terroriste avec les Américains survoltés par leur campagne présidentielle. Par ailleurs, dans Tejarat (commerce), il avait inventé un accord bancaire entre Kerry et Zarif pour rassurer les nantis qui avaient davantage paniqué après son refus d’admettre son rôle dans la perte de ces avoirs.

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Les chefs Pasdaran, déçus par leur rejet par Washington, étaient de retour en position très critique contre Rohani en affirmant qu’il était baladé tel un ballon de foot entre les 5-1 et les Américains.

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On avait une situation de guerre interne, mais il y avait un point d’entente entre les clans du régime : aucun ne parlait de l’anniversaire du crash des avions et des hélicos de la mission américaine de sauvetage des otages de l’ambassade américaine. Les clans étaient en guerre non pas pour ou contre les Américains, mais pour avoir un accès prioritaire aux marchandages avec ces derniers.

Les fondamentalistes sont restés agités, car ils étaient de facto en voie de céder leur place aux réformateurs, qui sont les catalyseurs pour le deal envisagé par les mollahs et les chefs Pasdaran.

La bourse a démarré en crise avec plus 10% de ventes (acceptées comme d’habitude par le régime pour éviter un méga panique fatale à ses banques).

Rohani a alors reçu Zuma. La rencontre a excédé sa durée habituellement inférieure à une heure. Les paniqués ont cessé de vendre et l’indice s’est mis à remonter légèrement et lentement. In fine, les transactions ont été de 671 milliards de tomans, dont une moitié de vente. Une bonne affaire pour le régime, mais cela risquait de ne pas durer, car la rencontre avec Zuma s’est terminée sans effet positif pour le régime : le président affairiste sud-africain n’avait signé aucun contrat pétrolier avec les mollahs comme il le leur avait promis, il ne les avait pas soutenus en condamnant la saisie américaine par solidarité en tant qu’État non aligné et enfin, il avait insisté sur la nécessité pour le régime de rester dans le nucléaire pacifique et dans l’application stricte de l’Accord de Vienne.

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La guerre interne a continué alors que tout allait mal. Les fondamentalistes critiquaient Rohani pour le déstabiliser avant qu’il ne donne la victoire à leurs rivaux. Les mollahs ont tenté de réussir face à Washington en invitant Zuma chez le Guide pour l’inciter à condamner Washington au nom de leur attachement commun au non-alignement, mais le vieux ripou sud-Africain en difficulté dans son propre pays a évité de s’en prendre à Washington qui reste son dernier défenseur.

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Washington a puni les mollahs par un soutien officiel à la saisie d’1,8 milliards de dollars pour terrorisme avéré. Le vice-président d’Uruguay s’est aussi rendu en touriste à Ispahan, évitant un deal qui semblait perdu pour inciter les mollahs à se ressaisir ! Washington a aussi mis la pression au régime par une offre d’équipements aéronautiques par le Canadien Bombardier pour contrarier la France qui la semaine dernière s’était montrée impertinente.

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Les mollahs tenus en échec allaient sans doute avoir droit à une nouvelle salve de critiques internes à propos de leur passivité face à Washington et son accusation de terrorisme. N’osant pas défier ce dernier, ils ont décidé de soutenir la thèse de minimalisation de cette affaire.

Le négociateur Araqchi (qui avait initialement attribué l’achat des bonds saisis à Khatami) devait revoir sa déclaration. Il a été envoyé à la télévision, mais il ne s’est pas contredit ! Il a atténué la responsabilité de Khatami et Rohani qui le servait à l’époque en affirmant qu’Ahmadinejad avait suivi dans la même voie malgré les menaces de gel des avoirs iraniens émises par Bush.

Par ailleurs, Araqchi a ajouté que le régime n’avait jamais promis la fin de l’embargo sur le dollar, car il voulait de débarrasser de l’emprise du dollar ! Et après une étonnante annonce de sa satisfaction que cette sanction demeure, il s’est montré rassurant en promettant une nette amélioration de la situation, car les sanctions étaient levées et il ne restait que quelques problèmes bancaires mineurs à résoudre. Donc toujours plus de mensonges et de propagande qui ne pouvait qu’augmenter la panique interne.

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Lundi | 25 avril 2016 | 7 Ordi-Behesht 1395 | Les mollahs, leur gouvernement et même les chefs Pasdaran parlaient de la bonne rencontre de la veille avec Zuma, niant leur échec de la veille lui et cherchant à faire diversion à l’annonce de soutien officiel de Washington aux accusations de terrorisme à leur encontre.

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Rafsandjani, qui est en première ligne des accusations de terrorisme, faisait diversion en parlant d’un procès contre son pion Ahmadinejad !

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L’accusation de terrorisme préoccupait gravement les mollahs & associés. Ils n’osaient même pas riposter à Washington. Leur destin était de plier. Les États arabes du golfe persique soulignaient dans Gulf Today que les mollahs ainsi en dérive étaient aussi exclus du système Swift et n’avaient pas de moyen de redresser leur économie !

Les fondamentalistes exclus du jeu en cas d’un deal ont montré leur colère en affirmant que la passivité de Rohani allait ruiné davantage le régime. Ils ont aussi parlé de la responsabilité de Khatami pour revenir à celle de Rohani pour le mettre sous pression afin qu’ils ne préparent pas le régime pour une capitulation en attribuant en fin de semaine la victoire sans le second des élections aux réformateurs.

Washington a alors entamé le dialogue par le vice-président d’Uruguay avec Ali Larijani, insinuant un deal avec lui qui n’avait pas eu de rôle clef dans la promotion du terrorisme et de fait ne conditionnait pas les marchandages à la levée de cette accusation.

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Au même moment, Washingtn sondait aussi la disponibilité des mollahs pour un deal via le mae de son allié la Macédoine ! Le mae des mollahs a condamné la saisie et a annoncé une plainte internationale à ce sujet refusant donc net le dialogue sous la menace de l’accusation pour terrorisme ! En échange, la rencontre s’est terminée sans aucun contrat pour le régime. Washington a également encore réaffirmé son soutien au verdict sur le terrorisme des mollahs par la Cour Suprême de justice.

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Les mollahs se sont alors positionnés comme les meilleurs partenaires pour Washington par le Guide affirmant devant un parterre de penseurs du régime que sa doctrine excluait la constitution d’un empire islamique !

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La bourse a commencé en panique avec l’indice en déclin. Elle a stoppé sa chute et a même commencé à monter dès l’annonce d’une plainte contre Washington, mais elle a fini en déclin quand les mollahs ont encore plié par peur de l’officialisation définitive de l’accusation de terrorisme à leur encontre.

Les réformateurs, roues de secours des mollahs, ont alors pris la parole pour insister sur la participation aux élections en soutien à l’indépendance du pays depuis l’avènement de ce régime ! Leur chef Aref a aussi promis de lutter contre la corruption (des mollahs) pour convaincre le peuple qu’il était différent et les choses pouvaient changer !

Washington a encore rappelé son soutien au verdict du terrorisme du régime sans que cette fois, ses juges opposés au verdict se manifestent, mettant ainsi fin à son offre d’un appel pour atténuer ou annuler le verdict.

Le régime a encore tenté de se montrer rassurant en concluant cette journée pleine de revers en annonçant un grand succès pour la clôture de son festival de film bidon ! On avait encore un bluff, car la salle était presque vide et on n’a vu aucune des grandes-gueules artistes du régime. Ce qui signifiait que le peu de gens présents n’avait rien à voir avec le cinéma et était des figurants et les gens du gouvernement jouant les figurants pour masquer le désaveu du régime par ses serviteurs à l’heure où il ne peut espérer un deal intéressant intéressant en raison de l’accusation de terrorisme à son encontre.

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Mardi | 26 avril 2016 | 8 Ordi-Behesht 1395 | Le clergé et les chefs Pasdaran avaient mis en avant la doctrine de l’islam pacifiste du clergé pour s’attirer la sympathie de Washington !

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Le gouvernement parlait de « mesures à venir » pour l’annulation de la saisie retardant le procès qu’il avait promis pour lutter contre l’accusation du terrorisme ! Dans le temps, Zarif interviewé par le New York disait qu’il n’avait plus de respect pour la justice américaine, une formule attribuant une grande valeur à cette institution qui a toujours été hostile au régime, ce qui était un appel de pied pour un règlement de l’affaire par un appel avec l’aide de Roberts et Sotomayor, permettant même de déboucher sur un deal !

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On avait un exemple concret du pacifisme prôné la veille. Les mollahs et les chefs Pasdaran s’étaient entendus pour amadouer l’ennemi par un langage policé.

Mais Washington n’a pas montré de l’intérêt de cette danse amoureuse des mollahs en y répondant par des articles teintés de complaisance. Bien au contraire, Washington mécontent de se faire dicter sa conduite (comme pour le bouclier anti Daesh), est intervenu via un article du site économique Bloomberg pour qualifier les propos de Zarif dans le New York Times de manques de respect à son égard. Washington a aussi menacé les mollahs grâce à l’appel lancé par cet article demandant un traitement identiquement irrespectueux contre eux !

Par ailleurs, le journal 100% américain d’Israël Times a enfin parlé du tir de missile des chefs Pasdaran, insinuant une possible sanction américaine à ce sujet ou une frappe israélienne approuvée par Washington. Puis, Washington a confirmé ce recours à l’option militaire indirecte par un article affirmant que désormais les missiles de Koweït les visaient aussi.

Les mollahs et les chefs Pasdaran ont esquivé ces réponses négatives bien musclées de Washington, mais ils n’ont pas osé revenir à une attitude hostile, car ils n’ont aucune DCA digne de ce nom pour se défendre.

Ils avaient cependant une possible échappatoire, car au même moment, le milicien Dehghan, le ministre de Défense des mollahs, était arrivé Moscou, suite à une invitation lancée il y a 10 jours, pour une conférence dédiée à la sécurité mondiale. Au moment de cette invitation, les Russes avaient précisé que ce voyage servirait de support pour vendre aux mollahs les armes défensives qu’ils ne cessent de réclamer.

Mais en ce jour, le milicien Dehghan n’a pu rencontrer aucun responsable russe et il n’y a eu plus aucune allusion russe à ces ventes, car les mollahs et leurs chefs de la milice avaient fait les yeux doux à Washington et pouvaient utiliser ces armes afin de continuer leur effort par le chantage pour parvenir à un arrangement.

Le milicien Dehghan s’est adressé aux représentants de l’Inde et d’autres pays producteurs d’armes ou même ci-dessous, l’Arménie, croisés dans les couloirs pour des achats d’armes. Mais il n’a rien pu obtenir d’eux et par ses échecs, il a seulement souligné la méfiance que le régime inspire à ses rares interlocuteurs !

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Au même moment, Larijani, redoutant un succès de Rohani à Moscou, avait organisé une réunion de l’Asian Parliamentary Assembly (APA) à Téhéran avec les Chinois en principaux invités, pour obtenir leur soutien par des discours contre la présence américaine dans la région.

Mais ce projet a été un fiasco car les Chinois se sont gravement fâchés à leur arrivée en raison de présence des drapeaux de Taïwan, du Tibet et de Macao que la Chine considère comme étant ses provinces sur le tableau d’honneur de la conférence ! les Chinois très énervés ont demandé que l’on déchire la toile et on enlève les drapeaux qui étaient une insulte à leur honneur sinon ils quittaient Téhéran !

Le mollah Abou-Torabi, qui assiste Larijani pour la direction du Parlement et avait en charge ce projet pour séduire les Chinois, a demandé que l’on enlève vite les drapeaux en question et s’excusant pour son erreur ! Puis il a fait son discours pour demander l’aide des Chinois et des autres membres contre la saisie et l’accusation de terrorisme qu’ils n’avaient pas encore condamné, mais il n’a rien obtenu. Les pays membres de l’APA ont reconnu par leur esquive la pertinence de l’accusation de terrorisme et l’ont même confirmé en apportant leur soutien aux Palestiniens (que les mollahs paniqués par l’accusation de terrorisme avaient négligemment oubliés).

À la suite des 3 grands échecs du régime, la bourse a encore sombré dans la panique. Le gouvernement a immédiatement retiré un grand nombre des grandes entreprises agitées de la vente (nombre censuré), mais il n’a pu contenir ses pertes et a tout de même perdu 486 milliards de tomans soit 138 millions de dollars.

Les mollahs inquiets par les échecs significatifs de cette journée se sont tournés vers une option de recours à leur faux dissidents en focalisant leurs médias sur la discrimination à l’égard des réformateurs et plus particulièrement une candidate de cette tendance à Ispahan.

Mais les chefs Pasdaran inquiets par les échecs significatifs de cette journée ont jugé ce choix dangereux et ont tenté de démoraliser les espoirs de changement de régime et les initiatives dans ce sens par un très long entretien avec un des responsables du journal Keyhan pour dire ouvertement que les dissidents du régime étaient effectivement de faux opposants, et d’ajouter par des raisonnements très poussifs que tous les opposants royalistes (qui représentent une alternative) étaient aussi au service du régime !

Ali Larijani s’est montré plus constructif en proposant l’idée d’une conférence jeudi avec les chefs Pasdaran sur la géopolitique régionale pour proposer des choix plus musclés et obtenir le soutien des Russes et des Chinois et priver les mollahs de leur monopole sur la diplomatie.

Les mollahs ne pouvaient pas continuer sans l’apport des chefs Pasdaran comme en 2009 lors des premiers jours de la fausse révolution de couleur sous la direction de Moussavi. Les mollahs devaient changer de ligne. Leur gouvernement a affirmé avoir choisi l’offensif contre les Américains en convoquant l’ambassadeur de la Suisse qui les représente pour l’informer d’une plainte internationale à leur encontre !

Washington a vite précisé n’avoir rien reçu et a encore confirmé son soutien à la saisie et à l’accusation de terrorisme visant les mollahs !

En niant l’action des mollahs, Washington encourageait leurs rivaux à leur tenir tête. Il voyait d’un bon œil les divisions internes du régime. Pour les amplifier, il a aussi insisté sur le maintien certain des sanctions des États américains et a insinué une nouvelle saisie en parlant d’une enquête du Congrès sur les sommes illégalement versées au régime !

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Mercredi | 27 avril 2016 | 9 Ordi-Behesht 1395 | Il n’y avait rien sur les revers subis la veille notamment la confirmation du soutien du département d’État au verdict de la Cour suprême américaine. Les mollahs s’étaient réfugiés dans la propagande rassurante en parlant de la visite du vice-président d’Uruguay comme la preuve de leur succès en Amérique latine !

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Le gouvernement Rohani s’était réfugié dans le délire en promettant un taux de chômage à un chiffre alors que le taux réel dépasse les 75% selon les statistiques officielles à l’usage interne de l’État (divulguées en 2015 par le clan Larijani).

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Rafsandjani qui est en première ligne des accusés de terrorisme avait tenté d’aider le régime dans son propre intérêt en annonçant la livraison des S-300 ! Mais l’article associé ne contenait aucune information et parlait d’un témoin qui aurait vu un convoi !

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Les chefs Pasdaran s’étaient démarqués en dénonçant l’absence d’une vraie plainte de la part des mollahs en dépeignant les membres de leur gouvernement comme une bande de mendiants suppliant Washington de se montrer généreux avec eux ! Mais par cette approche ironique contre les mollahs, ils cherchaient à faire oublier leur lamentable complicité de la veille pour plaire à Washington ! Il n’y avait également aucune proposition de riposte. Ils restaient donc en retrait et toujours partisans d’un deal !

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L’Arabie Saoudite avait profité du rejet des mollahs par Washington, Moscou et Pékin, pour réaffirmer son engagement pour une paix durable au Moyen-Orient sur une chaîne liée à Al Jazeera en relançant par l’intermédiaire de colonel Eshqi, conseiller du défunt roi Feyçal, son plan de paix arabe de 2002 (qui évoquait 2 États et le partage de Jérusalem), et en gage de sa détermination, l’ouverture immédiate d’une ambassade saoudienne en Israël. Par ailleurs, le Conseil de Coopération du Golfe (persique) a aussi annoncé en complément à cette offre une réunion pour condamner encore les mollahs et le Hezbollah !

Les mollahs et les Pasdaran ont censuré ces annonces qu’ils ne pouvaient combattre par manque de troupes et d’alliés et les exposaient de fait à un plus grand isolement. Les mollahs ont même pris le contre-pied de cet affaiblissement en affirmant que des milliers d’ouvriers s’étaient réunis autour du Guide apportant leur soutien au régime et avaient bien aimé son discours précisant que l’agressivité de Washington était la preuve de sa défaite et sa peur face à la République islamique !

Au-delà de la propagande, on avait un mensonge, car la salle de prière du Guide a une contenance de 700 personnes et même ce nombre n’était pas présent, car on a des images globales grossièrement trafiquées (toujours plus de monde par rangées) qui ne correspondaient pas à la réalité non falsifiables dans la vue latérale.

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La bourse a encore démarré en panique ! Le gouvernement a encore davantage réduit le nombre des entreprises en vente et a multiplié les injections de fonds sur les actions faibles des entreprises en quasi-faillite pour au moins faire monter l’index et simuler une embellie, mais il chutait sans cesse...

Christine Defraigne, la présidente du Sénat de Belgique, allié de Washington, devait arriver en ce jour à Téhéran pour rencontre Larijani. Ce dernier y voyant un signe d’intérêt de Washington à son égard a rejeté le bilan de Rohani pour l’utilisation des fonds obtenus par la libération des prix en affirmant qu’il avait attribué des budgets à des projets qui avaient eu un financement dans le budget de l’année passée. Ce qui revenait à accuser Rohani de détournement de fond. Puis il a reçu la médiatrice belge de Washington pour lui demander l’amélioration des relations bancaires avec ce pays et l’Europe.

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La médiatrice belge a salué la grandeur de la civilisation iranienne, son envie de coopérer avec les mollahs (qui dénigrent cette même civilisation), mais sans répondre à la demande de Larijani. Elle a précisé que la coopération devait en priorité concerner la lutte contre le terrorisme ce qui, dans le cadre des choix américains, revenait à demander la rupture de toute relation avec le Hezbollah qui reste malgré tout la dernière assurance vie des mollahs ! Larijani et le régime ont compris que Washington avait envoyé la souriante Christine Defraigne pour demander leur capitulation !

Les mollahs ont tenté de rebondir par un discours très pro-russe de leur ministre de défense à Moscou ! Mais ils n’ont obtenu aucun contrat et un représentant russe a précisé que Moscou avait à maintes reprises et cette fois encore rappelé aux mollahs qu’ils voulaient une relation exclusive et durable avec eux (dont un engagement officiel et permanent avec eux avant de leur donner quoi que ce soit).

Les mollahs dépités ont fait appel à leur roue de secours, les réformateurs, pour demander aux gens du régime de voter vendredi pour sauver le régime !

Les chefs Pasdaran ont signalé une possible dérive vers une révolution de couleur en révélant sur un ton très critique la nomination par le gouvernement de nouveaux directeurs universitaires impliqués dans la première version ratée de ce projet !

Les miliciens universitaires ont aussi contré les réformateurs en aidant les fondamentalistes rendus responsables de la saisie en ajoutant que le gouvernement aurait mieux fait attaquer Washington et non des gens du régime. Enfin, ils ont demandé la fin de l’accord de Vienne qui ne permettait pas l’arrivée des investissements étrangers !

Cependant, les chefs Pasdaran ne sont pas intervenus eux-mêmes, ils restaient dans l’ombre et dans la passivité, espérant sans doute jouer sur les deux tableaux !

À nouveau tout le monde se montrait prêt pour un deal ! La bourse est restée agitée et en chute libre malgré les manipulations du gouvernement. Le dollar et l’or étaient aussi en hausse sous l’effet de l’augmentation de la demande sous l’effet de la panique.

Les chefs Pasdaran ont annoncé leur détermination à combattre vaillamment et sans peur les mal-voilées pour insinuer une certaine capacité de répression et dissuader les gens d’agir ! Mais encore une fois, on avait un bluff, car les derniers miliciens fidèles au régime sont très très peu nombreux et de fait n’osent pas contrarier les mal-voilées ou qui que ce soit.

L’assemblée des Experts qui assure à présent la direction du régime a annoncé via son chef l’Ayatollah Yazdi la nécessité de taux d’intérêt beaucoup plus bas, mettant ainsi en garde les nantis agités qu’ils perdraient leur superbe pouvoir d’achat s’ils persistaient à vendre leurs actions et à acheter de l’or et des dollars comme s’ils étaient prêts à fuir à tout moment ! Mais encore une fois, on avait un bluff, car le gouvernement n’a pas osé frapper les nantis paniqués de peur qu’ils accélèrent leurs transactions et entraînent la chute de nombreuses banques dont la banque centrale iranienne !

Rohani a cependant eu peur d’être pris à partie par ses rivaux. Lors du conseil de ministres, il a suivi l’exemple de ses rivaux qualifiant Washington de voleur, mais sans pourtant annoncer une mesure concrète contre eux !

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Puis en cachette, il a acheté une centrale thermique aux Belges avant d’inviter Christine Defraigne pour parler du Hezbollah et ses attentes en matière d’investissements. Mais Defraigne est restée sur ses positions.

Washington a aussi puni cette manoeuvre (de dévoiement de son pion) par une remise en cause de l’apaisement d’Obama par le Congrès. Il a aussi redémarré le procès contre Zarrab, un intermédiaire financier du régime en Turquie. Sans une réaction plaisante de la part des mollahs, il a affirmé qu’il bloquerait toutes les aides demandées par les mollahs à la Banque Mondiale.

Moscou et Pékin n’ont nullement condamné l’annonce. Aucune voix ne s’est alors élevée au sein du régime pour condamner cette sanction de facto unanime qui soulignait la faiblesse du régime. Tout le monde a gardé le silence convaincu de la pertinence de la capitulation avant que la situation interne n’entraîne une chute surprise du régime.

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Jeudi | 28 avril 2016 | 10 Ordi-Behesht 1395 | Le clergé et les chefs Pasdaran avaient choisi de nier leur décrépitude en mettant en avant le discours du Guide sur la peur des États-Unis !

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Le gouvernement issu du clergé insistait sur le vote du 2nd tour et la détermination du nombre des sièges pour les diverses tendances afin de convaincre ses derniers compagnons qu’ils avaient une chance d’être entendus et sauvés. Le texte ne laissait rien paraître du choix du clergé. Peut-être il ne savait pas lui-même ce qu’il ferait !

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Washington avait maintenu ses punitions en affirmant que Rohani, considéré comme un modéré, l’avait traité de voleur !

Larijani devait rencontrer les chefs Pasdaran et imposer des positions fortes aux mollahs. Mais les Chefs Pasdaran lui avaient posé un lapin et n’étaient pas là ! En revanche, d’ex-responsables de la milice proches de Rafsandjani, comme Rahim-Safavi, ex-patron de la milice à l’époque de ses grands attentats, et Vahidi, le responsable exécutif de ces projets, dont l’attentat d’Amia, étaient là dans leur intérêt personnel.

Larijani déçu par son échec n’a pu chasser ces personnages. Ils ont évidemment parlé en faveur de la Russie et la Chine, mais sans l’impact que pouvait avoir le même discours s’il était défendu par la direction actuelle de la milice.

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La conférence était un échec pour Larijani et même une catastrophe pour le régime, car les Russes et les Chinois ont compris que ses vrais dirigeants ne voulaient pas être leurs alliés.

Le clergé dépité par ce problème a vite publié une longue liste des 6 trahisons historiques des Américains en Iran pour insinuer qu’ils avaient de facto des atomes crochus avec leurs ennemis. La Russie a gardé le contact avec les mollahs, mais en montrant son intérêt limité pour ce genre d’engagement en acceptant de leur vendre, s’ils le voulaient, le droit de reproduire chez eux avec leurs faibles moyens une version locale de son superbe char T-90 (qui n’est pas une DCA), soulignant au passage leur faiblesse militaire et la nécessité de revoir leur avis.

Les mollahs n’ont pas commenté ni répondu à la proposition humiliante de Moscou. Ils ont fait diversion en célébrant avec 24 heures d’avance la Journée du golfe Persique en insistant poussivement sur l’identité iranienne de cette voie maritime en espérant au passage un conflit avec les États arabes pour faire oublier les revers qui se multipliaient mettant en évidence leur isolement ! Mais les chefs Pasdaran ne sont pas venus à la célébration refusant d’oeuvrer au bénéfice des mollahs ! La conférence a duré très peu de temps !

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Les médias des mollahs ont zappé la célébration et le régime est ainsi resté dans ses problèmes et ses querelles internes avec comme seule perspective sa décomposition annoncée !

Rohani a organisé une rencontre avec les conseils des régions pour dénoncer encore la méchanceté des Américains donnant l’impression qu’il allait agir contre eux ! Mais au final son gouvernement a fini la semaine sans aucune déclaration de guerre à Washington !

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Washington a rappelé aux mollahs leur isolement par l’intermédiaire de Sky News en parlant notamment de l’absence des Européens à leurs côtés au prétexte de manque de confiance de leurs banques, appelant ainsi les mollahs à admettre leur défaite et choisir l’ouverture nécessaire à un vrai changement en donnant la victoire législative aux réformateurs.

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Vendredi | 29 avril 2016 | 11 Ordi-Behesht 1395 | On devait voter en Iran. Mais il n’y avait pas d’images. On a seulement eu droit aux images des bureaux et des préparatifs à la veille du vote. Ce qui signifiait que tous les gens du régime avaient comme le peuple boycotté les élections organisées par le clergé.

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Le clergé devait donc s’activer pour remplir au moins quelques bureaux de vote afin de donner un poids à leur choix, quel qu’il soit : un parlement contrariant et divisé pour marchander encore ou un parlement modéré et soumis pour capituler poliment et rapidement !

Mais ses efforts sont restés vains, car on ne vit pas d’images et il n’a pas osé annoncer de mobilisation supérieure à 30% !

Le gouvernement devait se montrer fort pour obtenir le soutien de ses employés ! Mais par peur d’une polémique sur son passé terroriste, il n’a pas osé entré en conflit avec Washington !

Zarif a annoncé qu’il avait écrit une lettre ouverte à Ban Ki-moon, expliquant les attentats terroristes américains contre l’Iran et lui demandant d’user de son aura pour intervenir et obtenir l’annulation le verdict injustifiable de la Cour suprême américaine !

Cette initiative qui n’avait aucune chance de permettre l’annulation de l’accusation de terrorisme, s’est avérée une très mauvaise opération de communication, car Ban Ki-moon n’ y a pas répondu. Chacun a compris que Washington avait envie de laisser les mollahs sous pression pour les faire craquer.

Le gouvernement a alors annoncé que l’on pouvait voter un peu partout avec tout type de document d’identité sans photo en raison du nombre élevé des votants, mais on n’a vu aucune image de ce succès fou !

In fine, épuisé par son insuccès, il s’est montré ouvert au dialogue malgré l’accusation en vigueur en déplorant seulement la mauvaise attitude de Washington dans l’application de l’accord de Vienne !

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Washington leur a envoyé le ministre de l’Énergie de Pologne avec une grosse proposition d’investissement en Iran, qui devait évidemment être précédé par un alignement sur Washington pour qu’il donne officiellement son feu vert. Au même moment, le porte-parole de Ban Ki-moon a annoncé que son patron allait étudier la lettre des mollahs et pouvait se rendre disponible pour les aider.

Les mollahs ont alors annoncé un prolongement du délai pour voter dans l’espoir d’une participation de leurs collaborateurs afin de pouvoir parler d’une grande mobilisation avant d’annoncer le résultat.

Washington attendait un Parlement de modéré, les mollahs ont parlé de premiers résultats donnant une égalité au second tour entre modérés et non modéré et donc au final une victoire des fondamentalistes. Les mollahs avaient jugé la souplesse de Washington comme une faiblesse et entendaient tirer le plus possible sur la corde pour l’amener à se montrer plus généreux à leur égard !

En réponse Washington a affirmé qu’il avait appliqué convenablement ses engagements de Vienne, écartant tout changement dans sa politique de sanctions indirectes vis-à-vis des mollahs. Par ailleurs, le congrès a mis fin à la possibilité d’un contrat avec Boeing en évoquant un projet de loi rejetant tout lien entre le Pentagone (partenaire de Boeing) et les mollahs !

Mais Washington a laissé la porte ouverte aux mollahs pour un revirement (électoral) en faisant savoir que la présidente sud-coréenne arrivait chez eux lundi pour parler d’investissement et de la Corée du Nord, évacuant pour son confort et le leur tous les sujets du Moyen-Orient !

Les mollahs ont reporté l’annonce des résultats prévus pour minuit, laissant entrevoir encore du chantage pour les résultats...

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résumés & conclusions | Il y a deux semaines, Washington qui sanctionne les mollahs pour reprendre en main leur régime islamique agitateur était bien embêté, car les États arabes et musulmans de l’organisation États islamique (OCI) menés par l’Arabie saoudite accusaient les mollahs et leur régime de terrorisme et d’ingérence terroriste au Moyen-Orient. Washington risquait de perdre la possibilité d’instrumentaliser ce régime pour satisfaire ses intérêts.

Washington avait alors tenté de doubler l’organisation États islamique (OCI) et l’Arabie Saoudite hostiles aux mollahs en offrant à ces derniers l’accès au circuit du dollar et un contrat avec Boeing signifiant la fin des sanctions pour terrorisme et la normalisation des relations leur permettant la possibilité de déplacer leurs avoirs et fuir l’Iran en toute sécurité.

Les mollahs n’avaient pas cru à la possibilité d’un deal durable, car la haine qu’ils suscitent en Iran et en dehors de l’Iran pourraient amener Washington à trahir ses promesses. Washington n’était également pas fiable, car il avait trahi le Shah qui était son allié ou avait aussi gagné la confiance de Kadhafi avant de comploter contre lui. C’est pourquoi les mollahs avaient utilisé l’intérêt des Français et des Russes pour l’Iran afin d’obtenir des garanties fermes au lieu de garanties de facto.

Or, Washington ne peut leur accorder de telles garanties, car il ne pourrait alors placer ses pions en Iran. Le deal n’avait pas eu lieu et l’OCI avait classé le régime comme une entité terroriste contrariant les plans d’agitation régionale de Washington !

Washington, fâché par l’Arabie Saoudite, avait accentué sa campagne médiatique à son encontre parlant de son rôle dans les attentats du 11 septembre. Il avait aussi puni les mollahs en ravivant la menace d’être arrêtés pour terrorisme par la décision de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs pour leurs premiers attentats internationaux au Beyrouth en 1983. Par ce geste, il menaçait les mollahs de rouvrir tous leurs autres dossiers de terrorisme, susceptibles de les mener devant les tribunaux internationaux dans l’espoir qu’ils se montrent coopératifs.

Puis, la semaine dernière, Washington avait repris les négociations avec les mollahs par l’intermédiaire de son pion européen Mogherini. Les mollahs avaient tourné le dos à Assad sans renoncer à défendre le Hezbollah qui fut leur assurance vie pendant plus de deux décennies par ses actes terroristes et déstabilisateurs. Mogherini les avait punis en les critiquant pour leur ingérence régionale, renforçant les accusations de terrorisme soulignées par l’Arabie Saoudite et aussi par Washington.

Les mollahs ont accepté de poursuivre les marchandages à New York alors qu’ils étaient sous les menaces d’arrestation pour terrorisme. Ils pouvaient céder en acceptant une révolution de couleur pour se recycler au passage sans prendre en compte les autres composants du régime. Les miliciens, sans famille et contraints au fondamentalisme pour perdurer au sein du régime, se sont vus en danger. Les nantis ripoux pouvaient tout perdre dans la transition des pouvoirs vers les pions de Washington ! Les chefs Pasdaran, impliqués dans tous les attentats, ont craint d’être sacrifiés. La panique a éclaté.

Les mollahs se sont réfugiés dans la propagande économique pour dire qu’ils étaient forts et inébranlables. Mais ils n’ont pas réussi à calmer la panique. Ils ont alors avancé la date du 2nd de leurs élections législatives pour calmer les agités en les menaçant de réduire leur représentativité parlementaire.

Leurs chefs miliciens en danger ont tenté d’obtenir une place dans le deal en menaçant la stabilité régionale par un discret tir d’un missile potentiellement nucléaire !

Washington a esquivé ce tir les privant ainsi de leur chantage qui était susceptible de saboter définitivement tout deal avec les mollahs. Moscou a révélé le tir. Washington a encore nié privant les chefs Pasdaran de leur chantage à la déstabilisation de la région.

Les chefs Pasdaran désespérés ont fait mine de retourner leur veste en faveur de Washington ! Mais ce dernier les a ignorés et ils sont revenus vers les mollahs pour bénéficier à leurs côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington.

Les 5-1 (EU3+Russie+Chine) ont bloqué tout arrangement en insistant sur leur rôle onusien de l’Accord de Vienne.

Les mollahs mis en danger d’être privés d’un deal par la faute de leurs chefs miliciens déstabilisés par la peur ou par la faute des 5-1, ont choisi la fuite avant, le chantage absolu lors de leur sermon de vendredi en dénonçant le TNP et réclamant le droit ua nucléaire militaire pour forcer Washington à leur accorder des garanties plus fiables pour leur exil.

Washington a neutralisé ce chantage en insistant sur son succès d’avoir empêché leur accès la bombe grâce au dialogue (sanctions et menaces). Washington a alors insisté sur sa disposition pour un deal selon ses possibilités en reparlant de leur accès au circuit du dollar avant la dernière rencontre à New York avec leur représentant Zarif. Mais ce dernier ne pouvait pas céder avec le maintien l’accusation de terrorisme qui agitait le régime et menaçait ses patrons. La rencontre avait échoué.

Cette semaine, Washington a continué ses marchandages par l’intermédiaire du président sud-africain affairiste Zuma pour éloigner les débats du Moyen-Orient, devenu un outil de chantage pour les mollahs et aussi un outil de pression de ses alliés arabes contre les mollahs. En parallèle, il a aussi proposé une échappatoire de la condamnation pour terrorisme prononcée par sa Cour suprême grâce à l’opposition du président de cette cour et l’une de ses 8 autres juges au verdict, permettant aux mollahs de faire appel et obtenir une réduction de peine voire même son annulation.

Les mollahs n’ont pas saisi cette opportunité judiciaire, car ils n’ont pas le temps pour une longue procédure judiciaire incertaine et ne veulent en aucun cas une polémique sur leur passé encombrant. Ils ont aussi refusé d’oublier le Moyen-Orient et en ont sans cesse parlé avec Zuma pour fustiger Washington et lui demander d’en faire autant ! Il est reparti sans les approuver ou les aider. Washington a aussi puni l’anti-américanisme gênant des mollahs par son soutien au verdict de condamnation pour terrorisme.

Les mollahs en danger ont parlé de leur doctrine d’Islam non expansionniste et pacifique pour effacer leurs propos agressifs de la semaine dernière afin d’amadouer Washington. En l’absence d’une réponse, ils ont tenté de draguer Moscou et Pékin. Ils n’ont rien obtenu d’aucun de ces 3. La panique interne s’est intensifiée. Les querelles ont refait surface dans le cadre de la campagne du 2nd tour de leurs élections.

Les mollahs ont fini la semaine en crise et sans savoir quelle orientation choisir à l’issue du vote du second tour : le fondamentalisme pour aller vers un nouveau bras de fer ou le réformisme pour un deal immédiat !

Washington a rappelé son envie de deal les encourageant à choisir la seconde solution et a proposé un dialogue via la Corée du Sud, pour évacuer encore le Moyen-Orient et ses polémiques et aller vers un deal au prétexte de leur rupture avec la Corée du Nord.

Les mollahs devaient choisir la victoire des modérés synonyme d’une envie de changement, pour aller vers une révolution de couleur. Ils ont pris la décision inverse en annonçant une première estimation donnant la victoire aux fondamentalistes, privilégiant ainsi le chantage à la capitulation.

Et on les comprend. Ils ont un passé chargé qui empêche de croire à une issue heureuse. Ils doivent continuer le chantage et le bras de fer face à Washington et l’intimidation contre le peuple qui les subit. S’ils y renoncent et songent à un deal à minima, leurs miliciens déstabilisés par la peur prendront le relais. Les mollahs & associés sont dans un engrenage fatal dû à la nature terroriste de leur régime.

Washington ne peut parvenir au deal qu’il veut selon ses critères car ils ne peuvent pas répondre aux attentes des mollahs et leurs associés assassins. Il insiste et il envenime les inquiétudes internes engageant malgré lui les clans du régime dans un domino de chantage désespéré. Il va tuer ce régime en essayant de le récupérer.

Ça ne passe pas comme dans ses films d’action. Washington doit renoncer à le récupérer pour y arriver. Il doit aider une vraie opposition et non ses pions fantoches pour ébranler le régime et récupérer quelques choses. Il doit miser gros pour gagner gros. Mais il ne l’ose pas, car il peut aussi perdre gros en permettant aux vrais opposants d’animer un peuple déçu par ses opposants fantoches. Il reste donc un joueur timoré dans une partie de poker sans intérêt qui peut durer longtemps ! Les mollahs ont donc encore du temps devant eux pour faire leur cinéma et pour jouer avec Washington (et les autres pays qui redoutent un changement en Iran).