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Iran : La semaine en images n°203
10.01.2012

Depuis des mois, les Pasdaran boycottent les manifestations officielles à la gloire du régime et de la révolution islamique comme les autres Iraniens. Ce boycott hostile au régime a semé d’emblée la panique chez les nantis du régime : ils se sont mis à vendre massivement leurs divers avoirs et à acheter à la place de l’or et des dollars en vue de fuir le pays si le régime était inquiété par des Pasdaran qui se sont ralliés aux partisans d’un changement de régime. Régulièrement, nous assistons à des vagues de paniques après chaque nouveau boycott.

La semaine dernière, la panique est montée d’un cran car les associés du régime craignaient l’échec de la Journée annuelle de soutien du peuple au Guide au moment où le principal opposant au régime, Reza Pahlavi, a demandé au peuple de renverser le Guide pour le traîner devant la Cour pénale internationale. On n’était pas face à un boycott normal, mais dans une démarche d’union nationale pour un changement de régime.

A la fin de la semaine dernière, le vendredi 30 décembre, lors de la Journée annuelle de soutien du peuple au Guide, nous avons noté que le régime n’avait publié que des images d’archives ! Ce qui veut dire que pour la première fois depuis le début du boycott des Pasdaran, aucun élément lié au régime n’est descendu dans les rues iraniennes : 100% des Iraniens et 100% des collaborateurs de base du régime ont rejeté l’homme qui symbolise le régime et la révolution islamique.

Cette semaine, une nouvelle panique encore plus forte allait gagner les associés économiques du régime. Il était certain que ce samedi, dès l’ouverture de la bourse, ils se mettraient à vendre des actions avant de se précipiter au Bazar pour acheter encore de l’or, des dollars ou toutes autres devises avant que le régime ne s’effondre, emportant dans sa chute ses banques et leur fortune. Le régime a décidé de tirer des missiles dans le détroit d’Ormuz pour détourner l’attention du peuple de la crise interne qui allait le déstabiliser.

Washington qui ne veut pas un conflit, mais un arrangement avec les mollahs a esquivé. L’Europe qui leur achète secrètement près de 1,5 million de barils par jour via des contrats buy-back a également esquivé. La crise continuait. La bourse venait d’enregistrer un premier crasck. Le dollar montait d’heure en heure.

Le régime devait montrer qu’il avait le moyen de contrer l’opposition pour calmer la crise, mais cela semble impossible. Dès lors, il ne lui restait que d’injecter des dollars sur le marché pour limiter la crise. Or, sous l’effet des sanctions américaines, il manque de dollars et doit agir avec parcimonie.

Cette semaine, régime était bien en difficulté. Alors qu’il était au bord du précipice, Washington l’a sauvé du gouffre en laissant l’un de ses alliés lui proposer l’équivalent d’une année de revenus pétroliers. Le régime a injecté des dollars sur le marché, mais il n’a pas pu arrêter la crise, il a seulement aiguisé l’appétit de ses associés qui visiblement croient le régime perdu car il a un peuple devant lui. Voici les images d’une semaine exceptionnelle qui nous montrent tout de même un régime épuisé et prêt à tomber.



Samedi 31 décembre (10 Dey), le régime venait d’être boycotté à 100% par le peuple et par ses serviteurs de base : les Pasdaran, les Bassidjis, les militaires, les mollahs de base et les Bazaris. Il était clairement réduit à ses dirigeants et quelques hauts fonctionnaires. Cela ne pouvait que paniquer encore les hommes d’affaires issus du régime et les pousser à vendre massivement leurs actions pour convertir leurs rials en dollars en vue de pouvoir quitter le pays si la masse imposante des mécontents décidait de remplacer le boycott par des manifestations hostiles à leur régime.

Ce dont nous parlons est un processus lourd et visible car il faut vendre les actions, puis transférer les fonds vers les banques pour les retirer au guichet et aller physiquement acheter des dollars au Bazar. La bourse de Téhéran, les banques et le Bazar devaient être en ébullition donnant au centre ville l’aspect agité du pont supérieur de Titanic au moment de son naufrage.

Au merveilleux pays des mollahs où la presse est d’opposition sur ordre de la direction du régime, il n’y avait évidemment eu aucune info sur ces ventes d’actions et les transferts massifs des fonds vers les banques et les allers et venues. On peut cependant situer l’heure de pointe de l’agitation à 10h30 du matin car c’est à ce moment que le système informatique de la bourse et des banques a été bloqué au prétexte d’une panne du réseau ADSL suite à la rupture d’un câble et ce alors que le réseau ADSL iranien est satellitaire ! Il est intéressant de noter que ce genre de panne est souvent réparé en très peu de temps, mais celle-ci qui arrangeait bien le régime a duré toute la semaine et continue encore !

C’est à peu près au même moment que le régime s’est mis à tirer des missiles dans le détroit pétrolier d’Ormuz pour détourner l’attention des observateurs iraniens et étrangers de la crise interne qui l’inquiétait. Les Européens ont poussé des cris d’horreur, mais n’ont rien dit qui puisse provoquer une escalade car ils ont d’importants contrats pétroliers en Iran et ne peuvent prendre le risque de le secouer à un moment où il est fragilisé. Washington est aussi resté silencieux car il ne veut pas une guerre pour renverser les mollahs, mais juste continuer à les sanctionner pour les forcer à céder leur place à ses pions. La passivité des Européens et des Américains privait les mollahs d’un bon tapage médiatique capable de couvrir les bruits de dissidence venus du Bazar et des couloirs de la Bourse.

Pendant cette journée, sous l’effet de la demande de devises, le dollar a progressé de 100 tomans ou 6% pour atteindre le prix de 1800 tomans.

Dimanche 1er janvier (11 Dey), les médias ont succinctement évoqué la chute des indices de la bourse et une certaine hausse du dollar. Afin que les prix ne partent en hausse vers 2000 tomans ou plus, le régime a décidé d’intimider ses associés paniqués pour les dissuader de continuer leurs achats. Puisqu’il manque de troupes pour un déploiement dissuasif de force dans les rues, le régime a diffusé des rumeurs faisant état de grands déploiements de policiers dans le quartier des agents de change. Cela n’a pas trop fonctionné, le régime devait montrer des uniformes pour convaincre !

Il a alors annoncé un grand séminaire de tous ses chefs de la police pour étudier les moyens les plus efficace de rétablir l’ordre. Suite à des débats et d’une proposition faite par le ministre de la culture issue de la sinistre milice universitaire BCU, il a été décrété que la présence policière était nécessaire, mais qu’une trop grande présence policière nuisait à la l’efficacité donc la sécurité. Il a été décidé que la police du régime allait diminuer sa présence (ben voyons) et agir en secret et en profondeur ! Mais à voir les têtes des participants, nous pensons qu’ils songent surtout à s’enfoncer dans un trou et disparaître.

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Dans cette journée d’intimidation, le régime devait harceler ses adversaires en les bombardant de menaces. C’est pourquoi il a également évoqué une grande conférence chez les Bassidjis en mémoire d’un martyr de la guerre Iran-Irak. Quand on dit Bassidjis, on pense à des jeunes chargés de l’anti-émeute. Là, le régime avait aligné des retraités de cette milice car ses jeunes membres ont été les premiers à larguer le régime en 2008. De plus le cadrage est serré pour dissimuler que la salle était plutôt vide.

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En début d’après-midi, le régime a parlé d’une conférence de ses mollahs jihadistes. Mais nous n’avons pas vu des centaines de vaillants gaillards, mais encore vieux qui ne peuvent même pas soulever un crayon.

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Accessoirement, cette semaine, un mollah instructeur chargé de la formation des jeunes mollahs a avoué que ses élèves refusaient de porter les habits religieux dans les rues, même à Qom, de peur de se faire molester ou insulter par les passants !

Quand on entend ce genre d’anecdotes, on comprend que le régime ne pouvait pas avoir intimidé ses adversaires. Le dollar a d’ailleurs continué à monter à 1700 selon le régime, à 1900 selon nos sources.

En dernière instance, le régime a oublié la piste des rassemblements de combattants risibles pour tenter d’intimider ses associés paniqués avec des rumeurs de reprise des pendaisons collectives. L’annonce a été faite par HRA, une association soi-disant dissidente, qui annonce des arrestations et des « pendaisons occultes » à chaque fois que le régime est en danger.

Cette fois cette association a annoncé la pendaison imminente de Gholam-Reza Farough Babol-Zehi, Aziz Shokri, Mohsen Kakavand, Hassan Panahi, Mahmoud Kermani, Yadollah Mohammadi, Abdol-Raouf Barouhi, Asgahr Sheikh-Sotudeh, Abdol-Hamid Dah-Mardeh, Saïd Reza-Zadeh, Mohammad Darvishi ainsi que 4 inconnus. Le régime ne diffuse l’identité des condamnés que dans le cas où il s’agit d’un prisonnier politique. L’association HRA n’a pas précisé ce point : elle a juste répété le motif officiel de la condamnation, c’est-à-dire le trafic de drogue. Elle a ainsi aidé le régime à intimider ses adversaires et le peuple sans pour autant l’accuser d’un crime supplémentaire.

Lundi 2 janvier (12 Dey), la journée d’intimidation de la veille n’a guère dissuadé les associés paniqués du régime. Ils ont continué à acheter des dollars : le billet vert a atteint et dépassé 2000 Tomans, outre le passage d’un seuil symboliquement fort cela représente 55% de hausse en seulement deux mois !

Le régime a annoncé d’autres tirs de missiles dans le détroit d’Ormuz pour détourner l’attention de cette incroyable baisse de confiance de ses associés en son avenir. En regardant les images, nous avons découvert qu’il venait de diffuser des photos déjà publiées la semaine dernière (voici des exemples en mode "capture d’écran").

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Le régime était dans l’annonce et non dans l’action, peut-être un manque de missiles ou une rupture des commandos qui s’étaient prêtés au jeu et n’ont pas souhaité aider un régime à 100% boycotté par leurs compatriotes.

On peut nous dire que nous extrapolons, mais tout de même le même jour, le régime a annoncé une réunion en mémoire du succès de la journée du Soutien au Guide !

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Ce recours à la diversion médiatique au lieu de vraies mesures comme l’injection de beaucoup plus de dollars sur le marché a alerté Washington. Il a eu peur que ce régime qu’il veut transférer à ses pions ne s’effondre, il a envoyé à Téhéran un membre du gouvernement islamiste turc (qui a ses faveurs) pour proposer le deal d’un transfert des pouvoirs vers ses pions avant qu’il ne soit trop tard.

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Mardi 3 janvier (13 Dey), les associés du régime n’apprécient guère l’arrivée des émissaires américains car cela indique que le régime dont il font partie est très en difficulté. Ils craignent par ailleurs que leurs dirigeants acceptent le deal et qu’ils les sacrifient en échange de leur immunité. Ce jour, le marché a connu la plus forte hausse avec +10% pour l’Euro !

Cela pouvait dire que le dollar a peut-être augmenté de 10% ou alors que le manque de dollar a poussé les acheteurs vers l’Euro. Ce qui est certain est que la demande de devises était toujours très forte. La situation s’était aggravée.

Le régime a réuni ses derniers juges fidèles (moins du tiers d’il y a un an) pour annoncer qu’il briserait toute personne ou groupe qui mettrait sa survie en péril.

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Le même jour, l’association HRA chargée de diffuser des annonces démoralisantes de pendaisons occultes a annoncé la pendaison des 22 prisonniers dont les 13 qu’il avait déjà cités.

Washington a vu que le régime s’engageait dans une voie susceptible d’accélérer l’envie de fuite chez ses hommes d’affaires. Il a expédié un second émissaire turc en Iran : le ministre des affaires étrangères Ahmet Davoutgulu avec une offre de 15 milliards de dollars d’investissement supplémentaire turcs en Iran pour secourir le régime qui allait vers des problèmes graves de trésoreries alors qu’il semblait déjà en difficulté pour calmer la crise en injectant plus de 120 millions de dollars par jour sur le marché.

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15 milliards de dollars est l’exacte enveloppe des revenus pétroliers du régime si on élimine les barils vendus par avance aux Européens grâce aux contrats Buy-Back. Le régime a respiré, mais étant donné qu’il ne veut rien céder à Washington en échange de cette manne, il a annoncé des tirs de missiles anti-pétroliers (chinois C-704) Nasr !

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Dans le même genre, par la suite, le régime annonçait l’arrestation et la condamnation à mort d’un espion américain, mais aussi le lancement de l’enrichissement à Fordo.

Mercredi 4 janvier (14 Dey), il faut croire que Washington a accepté de payer quand même les milliards promis par son émissaire turc ou du moins une partie de l’enveloppe car dès le lendemain, le régime a injecté massivement des dollars sur le marché peut-être en passant de 120 millions de dollars par jour à 240 voire 360 millions car il a aussi tenté de faire baisser le prix de 33% à 1400 tomans.

Les agents de change ont été invités à vendre le dollar à ce prix et le régime a garanti de leur livrer les montants nécessaires pour stabiliser le prix à ce niveau. Le bonheur a duré de courte durée car le dollar à 1400 tomans a presque quadruplé la demande puisque la hausse qui était de 10% par jour est passée à 17% en trois heures soit 5,5% par heure ! Le prix s’est établi à 1650 à midi puis une le silence est tombé sur l’info économique.

Le régime a attribué la hausse à un manque de coordination pour distribuer le dollar à 1400 tomans comme s’il y avait un dollar à 1400 tomans qui était physiquement différent du dollar plus cher. Le projet a avorté car il a réalisé que la manne de Washington serait rapidement engloutie par ses associés car ils ne croient plus à sa survie avec un peuple dressé devant lui.

Washington qui avait perdu quelques milliards pour rien et n’avait rien obtenu en échange : ni une survie passagère, ni un geste des mollahs a facilement utilisé sa menace du retrait du triple A contre ses « amis Européens » pour les encourager à évoquer de nouvelles sanctions pétrolières contre les mollahs.

Ces sanctions sont en fait plutôt molles car elles concernent les barils produits par l’Iran et non les barils produits par les compagnies européennes en Iran. L’économie européenne ne risque rien car le volume de ses achats de barils sanctionnés est dérisoire.

Cela ne bouleversera pas non plus l’économie sous perfusion des mollahs car ils vendent ces barils également à très bas prix selon les règles de « contrats longue durée d’achat » signés d’Etat à Etat. L’enjeu pour le régime n’est pas une frappe mortelle mais une gêne. Il s’agit comme toujours d’affaiblir les mollahs pour les amener à céder. La démarche de Washington est même doublement pernicieuse car le Japon et la Chine ont commencé à diminuer leurs importations iraniennes de 50% et 35% au cours des derniers mois, Téhéran ne peut pas compter sur leur soutien pour remplacer les ventes annulées par les sanctions et il devra dépendre du bon vouloir de Washington pour bénéficier d’un achat par exemple turc. C’est un moyen de pression supplémentaire sur le régime, mais aussi un moyen de le secourir s’il se retrouve en danger.

Cela est bien sûr très fâcheux pour le peuple iranien, mais il est aujourd’hui un facteur déterminant pour l’avenir du régime car même en tant qu’opposant silencieux, il a réussi à convaincre les hommes d’affaires du régime que ce régime était condamné (Washington doit certainement fulminer).

Le régime n’a également pas apprécié le constat sans appel de ses hommes d’affaires. On le voit sur les visages crispés du Guide et de ses invités à une réunion privée sur son avis sur les affaires courantes et les droits des femmes !

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Jeudi 5 janvier (15 Dey), le régime a répondu à ses hommes d’affaires qui le condamnent sans appel : Il a clos une semaine d’agitation et de revers par la pendaison publique de trois « voleurs de banque » devant un parterre de ses derniers fidèles. C’est une image saisissante de l’isolement du pouvoir et de la limite de sa réaction. Ce jeudi, le régime nous a offert la preuve de sa faiblesse.

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