Mehdi Ghassem-zadeh et trois autres soufis (Abdollah Ghassem-zadeh, Sahand-Ali Mohammadi et Bakhsh-Ali Mohammadi) avaient été arrêtés en 2005 après un affrontement armé avec les Pasdaran. Ils avaient tous été condamnés à mort, avant de bénéficier d’une commuation de peine à 13 ans de prison. Seul Mehdi n’a pas eu droit à une remise de peine et a fini a bout d’une corde après 4 années de prison accompagnées de tortures. Mehdi avait 27 ans.

Actuellement, le régime des mollahs mène la vie dure aux soufis iraniens, notamment les Derviches de Gonâbâd, une communauté religieuse qui a eu comme membres d’illustres hommes d’Etat iraniens. Leurs temples sont attaqués et rasés ou maculés d’excréments humains. Leurs membres font aussi l’objet de traitement inhumain. L’exécution de Mehdi Ghassem-zadeh marque une escalade à l’encontre de ceux qui sont adeptes d’un islam dépolitisé et pacifique.

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En Iran, plus de 111 délits sont passibles de la peine de mort par pendaison, décapitation, lapidation ou précipitation du haut d’une falaise (peine réservée aux homosexuels).