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Avertissements et menaces des Mollahs
22.09.2005 ( carte & nos commentaires )

L’Iran a menacé mardi de reprendre l’enrichissement d’uranium, d’empêcher les inspections poussées de ses sites nucléaires et même éventuellement de quitter le Traité de non prolifération nucléaire (TNP), en cas de transfert de son dossier nucléaire au Conseil de sécurité de l’ONU.



Il a également averti qu’il réviserait la question de la participation dans son secteur pétrolier de pays qui adoptent une position hostile à Téhéran concernant la dispute nucléaire.

Ces menaces brandies par le responsable nucléaire, Ali Larijani, surviennent au moment où Londres, Paris et Berlin s’emploient à convaincre l’exécutif de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), réuni mardi à Vienne, de saisir le Conseil de sécurité du dossier nucléaire iranien.

« Si l’on veut utiliser le langage de la force, l’Iran n’aura plus d’autres choix que de sortir du cadre du TNP (c’est-à-dire) de ne plus appliquer le protocole additionnel et de reprendre l’enrichissement, afin de préserver ses acquis techniques », a dit Larijani (l’ancien milicien) dans une conférence de presse à Téhéran.

Le protocole additionnel autorise des inspections surprises des sites nucléaires iraniens.

Larijani a agité la menace de priver les pays qui adoptent une attitude hostile à Téhéran sur le dossier nucléaire, de contrats pétroliers juteux.

« L’Iran décidera de la participation (dans ses projets pétroliers) en fonction du soutien que les pays apporteront à la défense du droit national de l’Iran » dans le domaine nucléaire, a-t-il souligné.

Interrogé si cette menace concernait le Japon et sa participation à l’énorme champ pétrolier d’Azadeghan, Larijani a déclaré : « Il n’y a pas seulement le Japon. D’autres pays sont concernés. Nous examinerons leurs attitudes ».


Les Mollahs ont très peur du Conseil de Sécurité. Ils multiplient les avertissements et brandissent cette menace vide de sens du boycott pétrolier : s’ils sont traînés devant le Conseil de Sécurité, les sanctions économiques les priveront du droit d’exporter leur pétrole. Les Américains qui disposent de bases militaires dans l’ensemble des pays qui entourent l’Iran (carte) pourront contrôler un embargo sur l’Iran.

Les mollahs seront privés de l’argent du pétrole, mais ils devront continuer à rémunérer leurs imposants services d’ordre :
- 2 millions de Bassidjis
- 40,000 mille Agents de Renseignements
- 750,000 Gardiens de la Révolution
- 10,000 excités d’Ansar Al Hezbollah
- 30,0000 djihadistes de l’armée d’Al Badr (irakiens de la division d’Al Qods)
- Les groupes terroristes islamiques (Voir liste sur notre site), le Hezbollah, le Hamas, le Djihad Islamique, les mercenaires étrangers qui travaillent en Iran [1].

Les mollahs ont beaucoup de bouches à nourrir : les sanctions tomberont à pic pour paralyser cette armée de miliciens et donneront au peuple l’opportunité de se soulever.

Les mollahs ne pourront plus vendre « le pétrole iranien » par décision du Conseil de Sécurité. Par ces menaces ridicules, ils voudraient faire croire que c’est eux qui refuseraient de vendre « leur pétrole » alors que c’est le contraire…


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Pour en savoir + :
- Iran – Etats-Unis : Les vases communicants !
- (26 février 2010)

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