Cependant, la Chine est peuplée de 1 milliard 321 millions d’habitants alors que l’Iran a un peu moins de 69 millions d’habitants. L’Iran est 19 fois moins peuplé que la Chine, mais en nombre d’exécutions les deux pays se valent.

A cette statistique déprimante, il convient d’ajouter qu’en Iran, le régime des mollahs ne reconnaît pas l’existence de prisonniers politiques : il y a parmi ces 317 hommes et femmes pendus en 2007, un certain nombre d’opposants. Ces derniers sont non seulement condamnés pour des crimes humiliants (viol, trafic de drogue, meurtres), mais ils sont en plus contraints de reconnaître leur culpabilité dans ces crimes devant les caméras de télévision avant d’être pendus.

Avec le Yémen et l’Arabie saoudite, l’Iran figure parmi les trois derniers pays à condamner et exécuter des mineurs au nom de la charia qui fixe la majorité pénale à 9 ans pour les filles et à 13 ans pour les garçons. En 2007, un iranien de 13 ans a d’ailleurs été le plus jeune condamné à mort au monde. Toujours au nom de la charia, le régime des mollahs condamne les homos à la mort (pour viol sodomite), applique la loi du Talion, fait lapider les amants et amputer mains, bras ou jambes des voleurs.

Mais sans doute, l’un des points les plus déprimants de la vie pénale en Iran est l’avocate Shirin Ebadi, lauréate du Prix Nobel de la Paix, qui est censée combattre la peine capitale. En 2007, dans le cadre du procès d’un violeur présumé, elle a requis et obtenu la peine de mort à l’encontre de l’accusé !

Si le régime des mollahs n’est que vice champion du monde en exécution, il est un domaine où il est un champion inégalé. Ce domaine est celui de la fabrication des faux-opposants et faux dissidents comme Shirin Ebadi qui laisse croire que les iraniens ont des recours alors qu’il n’en est rien.

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