Cependant, il s’agira uniquement de tests préalables à la livraison de la centrale. Téhéran continue donc à vouloir exister dans les médias au travers des annonces médiatiques attestant une certaine capacité nucléaire.

Pendant des années, les mollahs ont attendu la livraison de Bouchehr pour justifier l’existence de leur programme d’enrichissement nucléaire. Son démarrage est donc essentiel pour Téhéran. Une fois la centrale livrée, les mollahs trouveront un prétexte pour remettre en cause leur coopération nucléaire avec Moscou afin de prétendre qu’en l’absence de livraison de combustible russe il leur faudra du combustible produit localement. L’objectif de ce remue-méange est d’amplifier la crise pour obtenir des compensations stratégiques de la part des américains.

Si les mollahs persistent dans cette voie, les russes réagiront en freinant les tests ou en trouvant par hasard un défaut de surchauffe de réacteur dont la réparation prendra des mois. Malgré cette annonce médiatique de démarrage triomphal de la centrale à 50%, tout dépend du bon vouloir de Moscou qui pourrait même ralentir les tests afin que les mollahs ne s’emballent pas et que chacun soit conscient de leur totale absence de savoir faire nucléaire.

© WWW.IRAN-RESIST.ORG