Ce n’est pas une nouveauté, tous les dirigeants du régime remettent sans cesse sur le tapis l’irrecevabilité d’une remise en cause du droit à l’enrichissement.

Le changement de négociateur a été décidé pour déstabiliser les interlocuteurs européens et du moins dans un premier temps, le régime fera tout pour continuer dans ce sens.

Ce changement d’humeur avait commencé par la lettre écrite par le ministre iranien des affaires étrangères à son homologue français, Bernard Kouchner. Dans sa lettre écrite à la veille du changement de négociateur, Mottaki insistait sur la volonté de Téhéran de poursuivre ses activités d’enrichissement et il informait Kouchner que le régime des mollahs n’était nullement impressionné par les menaces de sanctions formulées par Paris. Mottaki précisait que l’application des sanctions internationales contre Téhéran ne pourrait que l’exhorter à accélérer ses efforts nucléaires.

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