Iran : La Bolivie ne veut pas se compromettre avec Ahmadinejad 01.10.2007 Il y a un an, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait affirmé que l’axe anti-américain s’étendait de Beyrouth jusqu’au Venezuela [1] et que, par conséquent, le Hezbollah était allié avec Chavez au Venezuela, avec les FARC en Colombie et avec Morales en Bolivie. C’est pourquoi, les dernières déclarations d’Ahmadinejad sur la création d’un Front anti-américain Iran-Bolivie-Venezuela n’ont guère plu au président Bolivien ! Evo Morales a affirmé que la communauté internationale pouvait s’assurer que la Bolivie oeuvrait pour la paix, l’égalité, la justice sociale... Ce n’est pas la première fois que les tentatives d’agitation politique des mollahs échouent en Amérique du Sud. En février 2007, au sommet du Mercosur, l’Argentine, le Brésil, le Chili avaient durement réprimendé Chavez et lui avaient fait savoir que les réunions de leur communauté économique n’étaient pas le cadre le plus approprié pour tenir des discours anti-américains. La Bolivie vient de rejoindre le groupe virtuel des pays qui préfèrent ne pas s’afficher avec les mollahs dans une lutte anti-américaine étrangère à la défense de leurs intérêts nationaux. Dès l’annonce de Moralès, les mollahs ont réagi pour ne pas se fâcher avec la Bolivie qui (avec le Venezuela, Cuba et le Nicaragua) reste l’un des derniers pays qui reçoit encore Ahmadinejad. Un certain Safar Ali Eslamian, directeur du département de l’Amérique latine du ministère iranien des Affaires étrangères, a fait immédiatement une déclaration qui est la copie conforme de la déclaration venue de la Paz. « Ni l’Iran, ni la Bolivie, ni le Venezuela n’ont l’intention de former un bloc contre un autre pays ». Comme nous le disions dans l’article consacré aux dernières déclarations d’Ahmadienjad à Caracas : Le nombre des alliés de Téhéran fond comme neige au soleil... © WWW.IRAN-RESIST.ORG |