Le document charge les ministres américains des Finances et des Affaires Etrangères de préparer et de publier - dans les six mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi - la liste de toutes les organisations et les personnes physiques « à l’intérieur ou à l’extérieur des Etats-Unis » qui ont investi plus de 20 millions de dollars dans le secteur énergétique iranien.

Le projet de loi autorise les Etats américains et les collectivités locales à prendre la décision de rappeler les investissements américains engagés dans les organisations, les sociétés et les institutions financières figurant sur la liste du ministère des Finances.

Le projet de loi est « applicable à tout établissement gouvernemental ou instrument du gouvernement, dont une institution financière internationale », ainsi qu’à « une personne physique, une société, une association d’affaires, une entreprise de partenariat, une fondation, de même qu’à toute organisation ou association non gouvernementale » ayant des intérêts économiques dans le secteur énergétique de l’Iran.

Pourquoi les américains n’appliquent-ils pas d’ores et déjà la partie dévolue aux entités américaines qui investissent des milliards dans des sociétés faisant des affaires aux pays des mollahs ? Pourquoi attendre 6 mois pour établir une liste qui existe déjà ?

Pourtant les américains ont largement les moyens d’agir pour handicaper rapidement le régime des mollahs en réactivant la Loi sanctionnant l’Iran et la Libye, loi adoptée depuis le milieu des années 90 mais jamais appliquée...

En réalité, les décideurs américains ne le souhaitent pas et ne cessent de changer d’attitude vis-à-vis des mollahs. cette fois encore, il ne s’agit pas d’une décision enfin définitive, mais d’un avertissement pour intimider les mollahs.

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