Dans un de nos articles nous avions attiré l’attention sur ces problèmes élémentaires, mais il semblerait qu’ils aient échappé à la sagacité de notre président qui a pourtant un doctorat en trafic urbain.

A présent, le régime a dû rationner l’essence et ses projets de croissance du nombre d’automobiles sont bloqués. Mais la joie règne à nouveau chez nos mollahs car le Venezuela a annoncé son accord pour vendre de l’essence à l’Iran. Cette annonce nous désole vraiment.

Depuis une semaine, les médias du régime diffusaient continuellement des reportages télévisés sur la joie des Iraniens d’appliquer le rationnement d’essence. Les dépêches faisaient état d’une baisse de consommation et d’un air plus respirable à Téhéran.

Par ailleurs, le président a accordé un long entretien à la principale chaîne du pays pour annoncer que ces changements lui plaisaient. Il a même annoncé joyeusement (mais toujours avec sa face de raton triste) sa décision de délivrer les Iraniens de leur dépendance vis-à-vis de cette essence si polluante !

Il nous a aussi expliqué que chaque litre d’essence produisait un kilo de pollution qui allait directement dans nos petits poumons. Quelle n’a pas été notre joie quand il nous a promis que la production des automobiles à consommation d’essence allait être diminuée puis arrêtée, et que le pays allait se doter en l’espace de 3 ans d’un nouveau parc d’automobiles roulant au gaz. Le président Ahmadinejad a expliqué que son plan rendrait l’Iran « invincible » !

On se demande à quoi bon d’abandonner un si bon plan…