Nos analyses se voient de nouveau confirmées : aucun des participants à la crise, les mollahs, l’AIEA, les Etats-Unis et le Conseil de Sécurité ne montrent aucune vélléité à accélérer l’allure. Une équipe dirigée par Olli Heinonen, le directeur adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), effectuera du 11 au 13 juillet une visite à Téhéran. Tout va lentement : l’équipe se rendra à Téhéran pendant 2 jours uniquement pour examiner un calendrier de travail !

On accorde encore quelques délais aux mollahs alors que ces derniers avancent leur pions sur l’échiquier du Moyen-Orient et peuvent comme l’année dernière troubler la paix de la région pour montrer leur capacité de nuisance. D’ailleurs, au Liban où le régime dispose de plus de pions, les américains semblent disposer à arriver à une entente avec les mollahs et le Hezbollah.

C’est cette volonté d’arriver à une entente régionale qui recommande cette lenteur. Parallèlement, les américains continuent de soutenir les mollahs en douce par l’intermédiaire des milliards de dollars des Fonds de Pension injectés secrètement dans l’économie moribonde de la république islamique d’Iran. Nous pensions qu’en cas d’application des sanctions, les mollahs ne tiendraient guère plus de 60 jours. Les Américains semblent partager cet avis et font tout pour affaiblir le régime sans aller jusqu’à provoquer son effondrement.

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Pendant ce temps, les jeunes iraniens se piquent à l’hydrocortisone, une drogue puissante et pas chère qui décompose les muscles et la peau et empêche la cicatrisation.

Mais aucune ONG ne s’intéresse à l’Iran car des intermédaires chargés des droits de l’homme comme Lahidji du FIDH et son ambassadrice Marjane Satrapi ne parlent à personne des fléaux qui tuent notre peuple et notamment les plus jeunes, l’avenir de l’Iran. L’avenir bien sombre.

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