« Je n’ai pas de calendrier spécifique en ce qui concerne les activités du Conseil de Sécurité mais je pense qu’il va y avoir des discussions plus actives dans les prochaines semaines à New York et dans les capitales concernées », a déclaré McCormack.

Précisons que le dernier ultimatum à l’encontre des mollahs a expiré, il y a 3 semaines et ajoutons également qu’il s’est passé plus d’un mois entre l’expiration du précédent ultimatum et la dernière résolution. Une première constatation : les Américains ne sont pas pressés d’appliquer plus de pressions économiques sur le régime des mollahs.

La situation économique des mollahs est si grave que plus de sanctions provoqueraient un effondrement du régime. Mais où sont passées les menaces que font peser les mollahs sur la sécurité mondiale grâce à leurs missiles ? [1]

Ceci confirme notre analyse quant aux véritables objectifs des Américains : ils ne désirent pas mettre en péril le régime des mollahs, mais uniquement l’affaibli pour obtenir son adhésion à une entente régionale.

Il est donc nécessaire que les discussions soient intenses et infructueuses (dues à la haute exigence américaine) pour retarder la prochaine résolution qui accordera alors deux autres mois de délais aux mollahs (avec un ultimatum) et quelques mois de répit post-ultimatum. Parions que les prochaines sanctions se limiteront aux secteurs nucléaire et balistique iraniens, deux secteurs où les fantasmes priment sur la réalité.

Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner que les mollahs accordent le minimum d’attention aux demandes internationales pour arrêter leurs activités nucléaires. Ces derniers multiplieront même les provocations : annonces d’augmentation des centrifugeuses, insistance sur le droit à l’enrichissement…

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