L’épicentre du séisme se trouvait à 19 km de la ville de Qom, et à environ 150 km au sud de Téhéran. Les secousses ont également été ressenties dans les villes de Téhéran, Karadj, Garmsar, Varamin et Kashan. Des habitants de Qom ont déclaré que le séisme avait brisé des fenêtres et fissuré les murs de quelques bâtiments de la ville. Des fenêtres de la mosquée sacrée de Qom ont également été brisées. Selon le peuple iranien, même la terre ne veut plus de cette vermine enturbannée.

La journée a été particulière ce lundi à Téhéran. Les secousses ont incité la population à rester à l’extérieur de crainte de mourir sous les décombres sans espoir d’être secourus comme les milliers de victimes que le régime a sacrifiées après de nombreux séismes pour faire des économies.

Le même jour, l’un des plus anciens bazars de Téhéran, Nasser Khosrow, a pris feu. Il s’agirait selon les rumeurs d’un incendie volontaire qui a duré des heures.

Le régime craint un débordement qui démontrerait son incapacité à contenir une foule. Pour parer à toute éventualité, le régime a déclaré l’état d’urgence, et les forces anti-émeutes ont été mises en état d’alerte maximum à Téhéran.

Les forces anti-émeutes, Bassidjis et Pasdaran sont d’ailleurs très susceptibles ces jours-ci et ne tolèrent aucun rassemblement dans des lieux publics même au Bazar de Téhéran. Il ne faut pas que les râleurs fassent connaissance et se mettent à rêver de faire une folie.

Après des heures, les pompiers de Téhéran ont vaincu l’incendie et la nuit a eu raison des craintes des habitants qui ont regagné leurs domiciles. Il fait chaud, les choses brûlent et la terre tremble.

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