« La résolution pour soutenir l’Irak et le sortir de sa crise a été adoptée par acclamation par tous les participants », a indiqué à l’AFP. On imagine bien le représentant des mollahs, Mottaki, lui-même un ex-terroriste des pasdaran en train d’applaudir ce document alors que la république islamique est responsable des malheurs de l’Irak. Le fait étonnant est que cette conférence est la suite d’une autre conférence qui s’était tenue à Bagdad sous l’impulsion des mollahs !

Cette première conférence et la présente devaient permettre au régime de rencontrer les Américains et trouver un terrain pour une entente globale avec eux afin de neutraliser les sanctions américaines en échange de l’arrêt des attentats financés par les mollahs en Irak.

Mais entre temps les deux parties ne sont pas parvenues à s’entendre et les mollahs se trouvent embarqués, malgré eux, dans une conférence pour la stabilité de l’Irak. Ils ont donc été forcés de signer cet engagement international qu’ils respecteront autant qu’ils respectent le TNP ou la charte universelle des droits de l’homme.

Seul le représentant de l’Arabie saoudite s’est inquiété de l’ingérence des mollahs chiites en Irak. Tous les autres se sont contentés des propos politiquement corrects surtout Condoleezza Rice qui a eu un bref entretien avec son homologue iranien Manouchehr Mottaki qui ne sait que dire Hello en anglais.

Cette rencontre qualifiée par l’AFP d’une « première rencontre bilatérale de plus haut niveau depuis 27 ans » a failli avoir lieu du temps de Khatami, mais ce dernier a refusé en son temps de serrer la main de Madeleine Albright, en raison de l’interdiction imposée par la charia !

Aujourd’hui c’était la journée sans charia pour Mottaki car il a également dû rencontrer son homologue britannique Margaret Beckett…Mais les choses sérieuses pour le régime commencent demain !

Une rencontre sur la sécurité réunira les pays voisins de l’Irak : Iran, Jordanie, Koweït, Arabie saoudite, Syrie et Turquie, plus Bahreïn, l’Egypte, la Ligue arabe, l’OCI et les Nations unies. On y parlera de l’ingérence des mollahs en Irak et puisqu’ils ont signé le Contrat international pour l’Irak, ils devront s’engager sur quelques points sans chercher à tergiverser.

Nous attendons avec impatience les comptes-rendus de cette réunion de toutes les peurs pour les mollahs car à l’issue de cette dernière, ils pourront perdre leurs alliés régionaux comme la Syrie (arabe et sunnite) ou la Turquie qui ne désire pas un Irak instable à ses frontières.

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