Les dépêches affirment que l’AIEA a confirmé ces travaux bien que selon les mêmes sources l’AIEA n’a pas eu accès aux locaux où seraient installées ces centrifugeuses.

Les annonces du régime des mollahs sont un défi scientifique en soit car personne ne connaît où sont fabriqués ces petits bijous de technologie que sont les centrifugeuses.

Le régime des mollahs se trouve incapable de réaliser la moindre avancée industrielle ou même subvenir à ses propres besoins, que ce soit en matière d’exploitation pétrolière, gazière, de raffinage ou de construction d’automobile, mais prétend maîtriser l’une des technologie les plus complexes qui existent.

Par ailleurs, malgré ce savoir-faire nucléaire de pointe, le régime des mollahs ne parvient pas à terminer seul les dernières finitions de la centrale de Bouchehr. Ces annonces nucléaires sont fantaisistes et les confirmations de l’AIEA sont contrôlées par El Baradei qui est un des hommes politiques arabes les plus proches aux mollahs ( ne serait-ce que par les liens du mariage).

Les déclarations des mollahs, bien que dépourvues de vraissemblance, sont destinées à nourrir délibérément l’anxiété dans l’opinion internationale. Ce sont les médias des autres pays qui vont colporter ces ragots et amplifier la crise au profit des mollahs. L’objectif est rappelons-le de défier le Conseil de Sécurité afin de provoquer un affrontement en espérant que par peur d’un nouveau conflit, le Conseil de Sécurité cédera et parviendra à un consensus avec les mollahs.

Ali Larijani, le chef du dossier nucléaire iranien, et Javier Solana doivent reprendre le 25 avril les négociations sur le dossier nucléaire, dans un lieu non annoncé. Et les annonces provocantes des mollahs seront comme un atout ou une monnaie d’échange dans ces négociations. D’ici le 25, les mollahs ne rateront pas une occasion pour faire de nouvelles déclarations rappelant leur détermination à exclure toute suspension de ces activités nucléaires fantasmées.

Comme preuve de la fantaisie de ces déclarations, nous avons les déclarations d’Aghazadeh, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique. Ce dernier a encore affirmé que le combustible qui serait en fabrication à Natanz est destiné à la Centrale de bouchehr ce qui est techniquement et scientifiquement impensable.

Aghazadeh a annoncé la mise en service à Ispahan d’une usine de production de tubes de zirconium destinés à placer ce combustible (techniquement impropre à Bouchehr) dans le coeur des centrales nucléaires civiles iraniennes (qu’il ne possède pas encore). L’un des défauts des déclarations faites par le régime des mollahs est l’absence de réalité scientifique.

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