Le 1er mars 2007, les services secrets américains ont révélé à la presse que si Pyongyang avait bien, à l’époque, acheté 20 centrifugeuses au Pakistan, rien n’indiquait qu’elles avaient été produites par centaines comme cela aurait été nécessaire pour pouvoir produire « une ou deux bombes par an » ou « 5 ou 12 bombes par an » selon les versions (la seconde étant celle de l’AIEA).

L’importation de « tubes d’aluminium » qui auraient pu servir à cet effet selon la CIA était en fait destinée à des usages de papeterie !

Le 13 février 2007, les Etats-Unis ont signé un accord avec le régime totalitaire de la Corée du Nord et en échange de l’abandon de ce même programme fictif d’armement nucléaire. Le régime Nord Coréen avait lui-même sciemment laissé entendre qu’il était en mesure de produire des armes nucléaires, armes qu’il prétendait être en mesure d’utiliser contre les Etats-Unis et le Japon.

C’est la Corée du Nord qui a sciemment fait des déclarations susceptibles de créer une crise internationale aiguë. En échange, elle a obtenu des Garanties de Sécurité et même d’importantes promesses d’investissement.

Le régime des mollahs utilise le même procédé (de bluff) pour obtenir également des Garanties de Sécurité mais dans un contexte géopolitique plus inflammable . La question qui se pose est : « Si le programme nucléaire Nord Coréen est fictif, comment alors les Etats-Unis justifient-ils le programme nucléaire des mollahs qui en serait issu ? »

Les Américains ne chercheraient-ils pas eux-mêmes à arriver à un arrangement avec les mollahs (le projet de la « Normalisation » de la république Islamique) en participant à l’amplification artificielle de la crise ?

La clef de cette affaire complexe est peut-être :
 Le projet de « Normalisation » de la république Islamique
 (27.02.2007)

L’incapacité nucléaire des mollahs :
 Décodages : Pourquoi l’Iran continue de réclamer le « droit à l’enrichissement nucléaire »
 (07.03.2007)