Cet été, l’Arabie Saoudite a été le premier état à condamner la décision du Hezbollah d’entamer une guerre contre Israël et d’imposer sa décision et sa violence au Liban. Et actuellement, l’Arabie Saoudite s’oppose à l’ingérence des mollahs en Irak, à leur ingérence au Liban, elle s’insurge même contre leurs efforts pour perturber le marché pétrolier pour entraîner l’OPEP dans leur dérive belliqueuse. Le très influent Prince Bandar s’est rendu à Téhéran afin de mettre en garde une dernière fois le régime des mollahs et les sommer d’arrêter leurs ingérences en Irak et au Liban et aussi leurs activités nucléaires nuisibles pour la stabilité de la région.

Les médias iraniens ont rapporté que le Prince Saoudien était à Téhéran pour intensifier les relations entre les deux pays afin de trouver une solution commune pour la crise politique au Liban.

Malgré cette attitude peu réaliste et un peu fanfaronne, il est évident que Téhéran a reçu le message : à Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah a déclaré qu’il suspendait ses efforts pour renverser le gouvernement du 1er ministre Siniora, mais se réservait le droit de surprendre la majorité dans les jours à venir...

Nasrallah a aussi ajouté : « La guerre de juillet a montré combien d’armes nous avons... mais nous n’avons pas eu recours à ces armes hier... ».

Ceci est la réponse de Téhéran. Le chantage continuera donc.

À Paris, en revanche, le chef de l’état Français, surnommé pour l’occasion « Prince Chirac », a cru bon de rappeler que la somme collectée à la Conférence de Paris III devait être répartie équitablement pour respecter la diversité du Liban. Donc désormais, non seulement le Hezbollah touchera des fonds iraniens mais aussi des fonds parisiens. C’est l’opération pièces jaunes dans sa version présidentielle.

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